Editeur : Carlotta-Films, octobre 2010. Nouveau master restauré.
20 €
Supplément :
- - La bande-annonce
- "L'Amour sans "je t'aime"" (30 mn) : La réalisatrice
Euzhan Palcy raconte avec émotion comment Rue Cases-Nègres
a été créé, de la difficile genèse
du projet au tournage en Martinique.
- "Euzhan Palcy au Trianon" (15 mn) : Lors dune rencontre
avec des collégiens au cinéma Le Trianon de Noisy-le-Sec
/ Romainville, la réalisatrice de Rue Cases-Nègres échange
avec les enfants à propos de son film et sa carrière.
- La galerie de photos
Rivière-Salée, un village d'ouvriers
agricoles du Gouvernorat de Martinique, en août 1930. Au milieu
d'une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées
de cases de bois désertées par les adultes partis travailler
la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à
José, 11 ans, orphelin élevé par sa grand-mère,
M'an Tine. Celle-ci n'a qu'un rêve : faire étudier José.
Mais pour cela, il faudra quitter la rue Cases Nègres...
|
Beaucoup
des scènes intéressantes dans ce roman d'apprentissage
de la liberté acquise par l'éducation. Ainsi celle de
la transmission à José de ses origines par le vieux Médouze
: "Il était une fois à la Martinique un vieux nègre triste et laid
capturé en Afrique.. Mon père participa à l'insurrection...
Il fit le tour de l'île et s'aperçu qu'il était revenu
à la rue Cases-nègres. Le ventre vide, il n'y avait plus qu'à retourner
à la canne. Le maître était devenu le patron... C'est quand je serai
mort, que j'irai en Afrique."
|