Alexandre de Médicis règne en despote à Florence,
son cousin Lorenzo est son fidèle compagnon de débauche.
Mais Lorenzo est en fait un être double. Fils du républicain
Philippe Strozzi, il est devenu le symbole de la corruption pour le
peuple, qui le surnomme avec mépris Lorenzaccio. Cest aussi
un idéaliste. Ou plutôt, il létait.
Devant lincapacité des Républicains, un seul homme
va tenter quelque chose pour libérer les habitants du joug de
leur oppresseur : Lorenzo de Médicis dont la personnalité
mystérieuse attire les moqueries et les quolibets
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"Que la nuit est belle
! Que l'air du ciel est pur ! Respire, respire, cœur navré de
joie."
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Interprètes
de la troupe de la Comédie-Française : Francis Huster
(Lorenzo de Médicis), Jean-Luc Boutté (Alexandre de Médicis), Geneviève
Casile (La Marquise Cibo), Louis Seigner (Philippe Strozzi) Michel Etcheverry
(Le Cardinal Cibo), Jean-François Rémi (Le Marquis Cibo), René Camoin
(L’Orfèvre) ;René Arrieu (Sire Maurice), François Beaulieu (Pierre Strozzi),
Claude Giraud (Scoronconcolo) ;Dominique Rozan (Le marchand), ;Patrice
Kerbrat (Julien Salviati) ;Marco-Behar (Bindo Altovitti) ;Marcel Tristani
(Venturi) ;Jean-Paul Moulinot (Guicciardini) ;Gérard Caillaud (Niccolini)
; ;Louis Arbessier (Roberto Corsini) ;Georges Audoubert (Giomo le Hongrois)
;Georges Riquier (Le Cardinal Baccio Valori), Jacques Eyser (Palla Ruccellai),
;Raymond Acquaviva (Tebaldeo) ;Philippe Rondest (Léon Strozzi) ;Gérard
Giroudon (Maffio) ;Guy Michel (Un convive) ;Jean-Noël Dalric (Alamanno
Salviati et un seigneur) ;Pierre-Olivier Scotto (Un bourgeois) ;Annie
Ducaux (Marie Soderini) ; ;Catherine Salviat (Louise Strozzi) ;Alberte
Aveline (Catherine Ginori) ;Denise Pezzani (Une bourgeoise) ;Anne Petit-Lagrange
(Gabrielle Maffio)
Tiré de faits passés dont « il a entendu parler
» lors dun séjour en Italie, Musset décide
de modifier la fin de lhistoire. Si, dans la réalité,
Lorenzo senfuit, dans sa pièce, il se laisse tuer car sa
quête a échoué et cela le désespère.
Cette fin transforme le personnage en héros tragique et romantique,
affrontant la fatalité de son destin. L'uvre, écrite
en 1834, exprime sublimement les extases et les tourments du cur
et de l'âme. Pour le metteur en scène italien Franco Zeffirelli,
ce texte initie les techniques nouvelles de la mise en scène,
le spectacle crée toute une magie visuelle et permet de représenter
une véritable fresque dépoque.
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