Présentent

La boucane, Jean-Jacques, et Marcel prêtre de Jean Gaumy

 

Editeur : Montparnasse. Septembre 2016. 25 €.

 

La boucane (1985) : En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp, dans une “boucane ”, une fabrique de harengs fumés. Particulièrement attiré par l’atelier des “ filetières ”, celui des femmes qui découpent le poisson en filets, il décide de revenir dix ans plus tard leur montrer ses photos et réaliser son premier film avec elles, en toute complicité. Elles sont assises autour d’une grande table, les unes face aux autres. Tout en découpant les harengs, elles parlent et plaisantent entre elles. Ces femmes sont de tous âges, certaines font ce travail pénible et répétitif depuis plus de vingt-cinq ans, toutes débordent d’un enthousiasme, d’une vitalité qui jurent avec la saleté, et la dureté de leur travail. Les hommes déchargent le poisson et le mettent en saumure. Alors que les femmes se mettent à parler d’elles-mêmes, de l’amour, du bonheur, du vieillissement, alors qu’elles fredonnent une chanson, l’intimité et la complicité se dévoilent.

 

Jean-Jacques (1987, 0h52) : Lors de la Fête de sainte Barbe en l'honneur des pompiers, dans une école, un magasin, au marché aux bestiaux, au fil des saisons et des événements du village d'Octeville sur mer, le réalisateur brosse les liens complices et chaleureux qui se sont tissés entre les habitants et Jean-Jacques, un curieux bonhomme au regard bleu profond, un personnage qu'il faut bien se garder d'assimiler à l'"idiot du village" tant il est vivant, vibrant, attentif et tendre.

 

Marcel prêtre (1994, 0h42) : Il y a ternte ans, Jean Gaumy fut , à 14 ans, l'élève de Marcel Puech au collège de prêtres du diocèse d'Aurillac. Depuis, Marcel Puech est devenu curé de campagne en plein cœur de l'Auvergne. Le quotidien de la vie du curé Marcel auprès de la sœur infirmière, Annie. Au-delà du compte-rendu "affectif", c'est une société rurale en pleine mutation qui est décrite.

Retour