1893 : Anatol, La question au destin... (série
de pièces en un acte)
1895 : Mourir (nouvelle)
1895 : Liebelei (pièce)
1897 : La Ronde (comédie)
1899 : Paracelsus (pièce)
1899 : Der grüne Kakadu (pièce)
1901 : Leutnant Gustl (roman court)
1904 : Der einsame Weg (pièce)
1908 : Vienne au crépuscule (roman)
1909 : Komtesse Mizzi oder Der Familientag (pièce)
1910 : Der junge Medardus (pièce)
1911 : Das weite Land (tragicomedie)
1912 : Le Professeur Bernhardi (pièce)
1918 : Le Retour de Casanova (nouvelle)
1924 : Komödie der Verführung (pièce)
1924 : Mademoiselle Else (roman court)
1926 : La nouvelle rêvée (nouvelle)
1927 : Spiel im Morgengrauen (roman court)
1928 : Therèse (roman)
1931 : Flucht in die Finsternis (roman court)
Christine, est la fille d'un humble violoniste du théâtre de Vienne et elle tombe amoureuse de Fritz Lobheimer, le jeune et bel officier de la garde impériale, que lui a fait connaître son amie Mizzie, modiste délurée qui flirte elle-même avec Theo, galant militaire .
Fritz est sur le point de rompre avec la baronne Eggerdorff, mais le mari de cette dernière, fort jaloux, ayant été avisé de cette liaison, le provoque en duel. L'honneur commande. L'amourette s'achève tragiquement. Fritz est tué, et Christine, de désespoir, se jette par la fenêtre.
1935 : Max Ophuls. Liebelei. Avec : Magda Schneider (Christine Weyring), Wolfgang Liebeneiner (Fritz Lobheimer), Luise Ullrich (Mizzi Schlager), Gustaf Gründgens (Le varon v. Eggersdorff), Olga Tschechowa (La barone v. Eggersdorff), Carl Esmond (Lieutenant Theo Kaiser), Paul Hörbiger (Le père de Christine). 1h28.
Vienne 1900. Un décor de rêve... Apparaît un meneur de jeu, en frac et haut-de-forme, qui va faire tourner sous nos yeux le carrousel de la ronde des amours. Femmes honnêtes, grisettes tendres, aristocrates ou simples soldats, tous la danseront d'un même pas.
Voici une belle de nuit qui accoste un militaire au coin d'une rue. Leur étreinte est brève; le soldat n'a qu'une hâte, c'est d'aller, le samedi, flirter au Prater avec une soubrette. Celle-ci accorde ses faveurs, en semaine, au fils de la maison, qui en est à sa toute première expérience. Ce pas délicat franchi lui permet de réaliser son rêve : séduire une femme du monde qui, après beaucoup d'hésitations et de dérobades, s'abandonne à ses transports. Ce qui n'ira pas sans fausse note, car la nature est capricieuse... Pas un mot au mari bien sûr ! Ce dernier s'est d'ailleurs amouraché d'une grisette, qui subit sans trop se faire prier ses derniers outrages.
Après quoi, elle s'en va retrouver un poète, lequel lui préfère, tout bien pesé, une comédienne de haut vol, elle-même davantage sensible au prestige de l'uniforme d'un galant officier. Qui, après un dîner bien arrosé, échouera dans les bras accueillants de la belle de nuit
C'est ainsi que finit la ronde. Et le meneur de jeu de conclure philosophiquement : c'est l'histoire de tout le monde...
1950 : Max Ophuls. La ronde. Avec : Anton Walbrook (le meneur de jeu), Simone Signoret (Léocadie, une prostituée), Serge Reggiani (Franz, le soldat), Simone Simon (Marie, la femme de chambre), Daniel Gélin (Alfred, le jeune homme), Danielle Darrieux (Emma Breitkopf, la femme mariée), Fernand Gravey (Charles Breitkopf, le mari d'Emma), Odette Joyeux (Anna, la Grisette), Jean-Louis Barrault (Robert Kuhlenkampf, le poète), Isa Miranda (Charlotte, la comédienne). 1h37.
Vienne du début du XXe siècle. Fridolin, est un médecin
prospère de 35 ans vivant avec son épouse Albertine et leur
jeune fille. Un soir, Albertine lui confesse que l'été précédent,
alors qu'ils étaient en vacances au Danemark, elle a eu une fantaisie
sexuelle à propos d'un jeune officier militaire danois. Fridolin admet
alors que pendant la même période, il avait été
attiré par une jeune femme sur la plage.
Plus tard cette soirée-là, le médecin est appelé
au chevet d'un patient important. Le trouvant mort à son arrivée,
il est troublé quand la fille du défunt, Marianne, lui déclare
son amour. Agité, Fridolin quitte l'endroit et se met à déambuler
par les rues. Il refuse l'offre d'une jeune prostituée appelée
Mizzi même s'il est tenté d'accepter. Fridolin rencontre ensuite
son vieil ami Nachtigall, qui lui dit qu'il jouera du piano cette nuit lors
d'une orgie de débauche sexuelle secrète dans la haute société.
Intrigué, il se procure masque et costume pour l'occasion et suit Nachtigall
à la fête dans une résidence privée. Fridolin est
troublé de voir plusieurs hommes masqués et costumés
ainsi que des femmes masquées et dénudées s'adonnant
à diverses activités sexuelles. Quand une jeune femme lui demande
de quitter les lieux, Fridolin ignore son avertissement et se trouve bientôt
identifié comme étant un intrus. La jeune femme annonce alors
à l'assemblée qu'elle se sacrifiera pour lui afin qu'il soit
autorisé à partir.
À son retour, Albertine s'éveille et lui décrit le rêve
qu'elle vient d'avoir : tandis qu'elle faisait l'amour avec l'officier danois
de son fantasme, elle regardait sans sympathie aucune Fridolin se faire torturer
puis crucifier devant ses yeux. Fridolin est indigné, car il croit
que cela prouve que sa femme souhaite le trahir, le tromper. Il se décide
à poursuivre ses propres tentations sexuelles.
Le lendemain, Fridolin apprend que Nachtigall a été emmené
par deux hommes mystérieux. Il se rend ensuite au magasin du costumier
pour rendre son costume et découvre alors que le propriétaire
prostitue sa fille adolescente. Fridolin retrouve l'endroit où l'orgie
eut lieu la veille ; avant même qu'il puisse y entrer, on lui remet
une note adressée à son nom qui lui enjoint de laisser tomber
cette affaire. Plus tard, il rend visite à Marianne, mais elle ne manifeste
plus aucun intérêt pour lui. Fridolin part à la recherche
de Mizzi, la prostituée, mais est incapable de la retrouver. Il lit
qu'une jeune femme a été empoisonnée. Soupçonnant
qu'il puisse s'agir de la femme s'étant sacrifiée pour lui,
il se rend à la morgue pour voir la dépouille mais ne parvient
guère à l'identifier.
Fridolin retourne à la maison cette nuit-là et trouve sa femme
endormie, son masque de la nuit précédente placé sur
l'oreiller de son côté du lit. Quand elle se réveille,
Fridolin lui raconte tout ce qu'il a fait. Après l'avoir écouté
en silence, Albertine le réconforte. Fridolin dit que cela ne se reproduira
plus jamais, mais elle lui répond de ne pas regarder trop loin dans
l'avenir. L'histoire rêvée prend fin et ils accueillent le nouveau
jour en compagnie de leur fille.
1999 : Stanley Kubrick. Eyes wide shut. Avec : Avec : Tom Cruise (Dr. Bill Harford), Nicole Kidman (Alice Harford), Sydney Pollack (Victor Ziegler), Todd Field (Nick Nightingale), Sky Dumont (Sandor Szavost), Marie Richardson (Marion), Julienne Davis (Mandy), Fay Masterson (Sally),Vinessa Shaw (Domino). 2h39.