Né en 1987 |
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2 films | ||
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Dominic Megam Sangma est diplômé du Satyajit Ray Film and Television Institute (SRFTI) à Calcutta. Il travaille pendant deux ans à la National Film and Development Corporation (NFDC), l’équivalent du CNC en Inde, avant de créer sa propre société de production, Anna Films.
Ma-Ama (2018), qui marque ses débuts derrière la caméra, devient le premier film en langue Garo à remporter un prix national et est multi-récompensé dans les festivals asiatiques. Il produit et réalise ensuite Rapture (2023), son deuxième long métrage tourné dans son village natal avec l’aide des habitants et de sa famille. Ce projet est développé à La Fabrique Cinéma de l’Institut français durant le Festival de Cannes 2019 avant d’être sélectionné à la Berlinale Talents 2020. Le film est présenté en première mondiale au Festival de Locarno avant de participer à de nombreux festivals prestigieux tels que Busan ou les 3 Continents à Nantes.
Dominic Sangma enseigne également la réalisation et l'écriture de scénarios à l'Institut d'Itanagar et a cofondé le Kelvin Cinema Festival of Films, dont il est le directeur artistique. Il travaille actuellement à la réalisation de son troisième film.
Filmographie :
Court-métrage :
2015 : Echos
Longs-métrages:
2018 | Ma'Ama |
Avec : Phillip Sangma. 2h04.
Philip, 85 ans, vit depuis 30 ans dans l'espoir de retrouver un jour sa femme dans l'au-delà. Mais son désir est compromis par le rêve qu'il a fait à son sujet, dans lequel il la cherchait parmi la foule de femmes dans un paysage aride, mais il ne pouvait pas reconnaître son visage. |
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2023 | Rapture |
(Rimdogittanga). Avec : Handam R. Marak (Kasan), Balsrame A. Sangma, Celestine K. Sangma, Torikhu A. Sangma. 2h07.
Dans un village du Meghalaya, au nord-est de l’Inde, plusieurs jeunes hommes disparaissent mystérieusement durant la nuit. Alors que les anciens accusent de kidnapping les étrangers de passage, le prédicateur y voit les prémices d’une apocalypse de 40 jours et 40 nuits qui plongera les habitants du village dans l’obscurité. Vu à travers les yeux de Kasan, un garçon de dix ans souffrant de cécité nocturne, les forêts alentour n’ont jamais paru aussi terrifiantes. |
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