Une soirée très élégante dans le Londres bourgeois, intellectuel et superficiel de droite avec, en parallèle, des images d'archive sur les horreurs de la guerre.
Il fut impossible à Lionel Rogosin de tourner ce film aux Etats-Unis, tant un film contre la guerre déchainaît alors de violentes passions nationalistes. C'est pourquoi, il est allé à Londres. Quelques séquences filment Bertrand Russell, hommage à celui qui, dès décembre 54 avec un discours sur la BBC, "l'humanité en péril", avertit que la bombe à hydrogène pouvait entraîner la fin de l'humanité et qui fut à l'origine du CND, mouvement antinucléaire anglais. De nombreuses archives ont été récherchées au Japon, en Pologne, en URSS, en Hongrie et à Tel-Aviv.
Le film est construit autour d'une grande séquence lors d'une soirée très élégante dans le Londres bourgeois, intellectuel et superficiel de droite avec, en parallèle, des images d'archive sur les horreurs de la guerre. Lionel Rogosin et une jeune femme peintre mise dans la confidence, Molly Parkin, font parler de brillants esprits sur la guerre. Leurs paroles sophistiquées, éloquentes, et très superficielles sont montées avec des images d'archives, de la première guerre mondiale, des images du front russe, d'Hiroshima après la bombe.
Autour de cette séquence centrale, il y a aussi la visite dans un hôpital de Chelsea, où de vieux militaires à la retraite évoquent leur passé et font référence au bon temps où ils se battaient pour leur pays.. Cette fanfaronnade "Good Times, Wonderful Times" donne son titre au film.