Adolescente tokyoïte, Sunaoko vient passer l’été à Okinawa, accompagnée de la maîtresse de son père. Elle est en fait à la recherche de son grand frère, Tsuruo, dont elle ne connaissait pas l’existence jusqu’à ce qu’elle reçoive un jour une lettre de lui…
Alors que les États-Unis viennent de rétrocéder au Japon l’île d’Okinawa, Oshima questionne l’évidence de leurs liens en jouant l’amateurisme et la légèreté, à travers un imbroglio familial sans solution possible. Le film se donne comme un adieu aux années d’activisme des années soixante. – Mathieu Capel
"C'est un film de fantômes. Ils sont tous morts. C'est pour ça qu'ils sont habillés en blanc. Ce n'est pas sans lien avec avec le fait d'être allé à Okinawa. En un sens, on peut dire que c'est l'épilogue de "La Cérémonie"." Nagisa Oshima