1959
Nous sommes en 1953, au 1020e jour de la guerre de Corée. A Panmunjom, les pourparlers de paix entre les généraux américains et les représentants de la Chine et de la Corée du Nord, semblent au point mon Sur le front, les deux armées ont pour mission de tenir le plus longtemps possible, afin de pouvoir peser sur les négociations. Le lieutenant Clemons reçoit du colonel Davis l'ordre d'attaquer Pork Chop Hill, une colline occupée par les forces adverses. Avec ses 135 hommes et le soutien de son ami, le lieutenant OEHashi, Clernons se jette dans la bataille. Aussitôt, les difficultés s'accumulent : pilonnée par l'ennemi, la compagnie doit progresser à découvert. les communications avec le Q.G. sont brouillées, les secours attendus n'arrivent pas .
Si certains soldats, comme le jeune Velie, font preuve d'héroïsme,
d'autres, comme Franklin, se sentent peu concernés par cette guerre
et ne songent qu'à déserter. A cela s'ajoute la présence
obsédante des haut-parleurs nord-coréens qui diffusent messages
et textes de propagande afin de démoraliser les troupes américaines.
Lorsque Clernons voit enfin arriver la compagnie de soutien du lieutenant
Marshall. celle-ci a été décimée et ne comporte
qu'une dizaine d'hommes. Le lieutenant Russell, beau-frère de Clemons,
arrive en renfort, mais reçoit du commandement général
l'ordre absurde de se retirer. La situation semble désespérée.
Les vingt-cinq survivants de la compagnie de Clemons ont 45 minutes pour se
rendre, avant la contre-attaque massive de l'ennemi. Dans un sursaut d'énergie,
ils se barricadent dans un bunker, et même Franklin, surmontant sa peur,
met la main à la pâte. Alors que tout espoir semble perdu, les
secours arrivent enfin. Le sacrifice de ces quelques dizaines de soldats américains,
chargés de tenir une position à la valeur plus symbolique que
stratégique, n'aura pas été vain.