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André Gil Mata |
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né en 1978
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4 films | ||
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Né en 1978 au Portugal, André Gil Mata commence une licence de mathématiques tout en se consacrant à la photographie et au théâtre. De 2001 à 2008, il est programmateur au Festival de Cinema Luso-Brasileiro de Santa Maria da Feira, ainsi qu’à Doclisboa en 2019. En 2007, il fonde le laboratoire argentique Átomo47, ainsi que la société de production Bando a Parte.
En 2013, il intègre la film. factory, école fondée par Bela Tarr à Sarajevo, ville où il tourne deux longs-métrages. Il réalise Water Ark, son premier court-métrage en 2009, sélectionné à Indielisboa, Vila do Conde et au Fantasporto, et plusieurs fois primé. Ses films suivants, House (2010) et The Gravedigger (2013), court-métrage d’animation qui remporte le Méliès d’Argent au festival MotelX de Lisbonne, sont présentés dans des festivals internationaux en France, en Hongrie, au Brésil, en Uruguay, en Lituanie.
Cativeiro (2012), son premier long métrage documentaire tourné en HD et 16mm, est primé à Doclisboa et remporte le DocAlliance Award, décerné à Cannes en 2014. En 2016, il réalise le long métrage Comment je suis tombé amoureux d’Eva Ras, présenté au FidMarseille, où il remporte une mention spéciale du jury. Dans ce film, il rend hommage à Eva Ras, célèbre comédienne serbe, qu’il invitera à interpréter le rôle de sa grand-mère dans À la lueur de la chandelle. En 2018, il réalise son second long-métrage L’arbre, tourné en 16mm, présenté au Forum de la Berlinale. En 2020, il crée avec d’autres réalisateurs Rua Escura, à Porto, coopérative dédiée à la production et à la formation.
En 2023, son moyen-métrage Pátio do Carrasco (43'), adapté d’un court récit de Franz Kafka, est présenté au Festival de Rotterdam. La même année, la Cinémathèque de Porto lui dédie une rétrospective. Une monographie consacrée à son œuvre est publiée à cette occasion : A Glimmer in the darkness (Ed. Batalha Centro do Cinema).
À la lueur de la chandelle (2024) est le troisième volet d’une trilogie sur sa grand-mère, constituée du film expérimental Casa et du documentaire Cativeiro.
Filmographie :
courts-métrages :
2009 : Arca d’Água 23’, 35mm.
2010: Casa, 5’, 35mm.
2012: O Coveiro,14’, 35mm.
2017 : Num globo de neve, 10’, S8mm.
2023 : O Pátio do Carrasco, 43’, 16mm
Longs-métrages :
2012 | Cativeiro |
Avec : Alzira Pinho. 1h04.
Être captif, c'est être confiné, dans l'espace comme dans le temps. Le captif n'est pas seulement et nécessairement prisonnier, mais devient partie intégrante de cet espace, son identité y étant continuellement projetée. L'espace de captivité lui-même n'est pas inerte ; il est plutôt caractérisé par celui qu'il contient, il est façonné par cette expérience. |
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2016 | Comment je suis tombé amoureux d’Eva Ras |
(Como Me Apaixonei por Eva Ras) | |
2018 | L’arbre |
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(Drvo). Avec : Petar Fradelić (Ibro), Filip Živanović (Ibro enfant), Sanja Vrzić (La mère). 1h44.
Au sein d’une obscurité qui rassure, où seuls les éclairs et le bruit des détonations témoignent de la présence lointaine d’une guerre, un vieil homme imperturbable traverse un paysage hivernal. Il porte sur ses épaules son « pilori » de bois, lui servant à transporter de l’eau. Sur son chemin, il aperçoit un enfant près d’un feu, sous un arbre, sur une berge ; sur une berge, sous un arbre, un enfant qui fuit la peur de la guerre rencontre un vieil homme. C’est sur ce tapis de neige, à l’abri de l’arbre, que les temporalités se croisent, que les souvenirs ressurgissent et que la peur est partagée, avec pour seul réconfort la chaleur humaine. |
2024 | À la lueur de la chandelle |
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(Sob a chama da candeia). Avec : Eva Ras (Alzira à 80 ans), Márcia Breia (Beatriz à 75 ans) Catarina Carvalho Gomes (Julieta), Dinis Gomes (Augusto (45, 60 et 80 ans) Luísa Guerra (Alzira jeune), Gina Macedo (Alzira 40-55, mère), Manuel Nabais (André adulte), Olívia Silva (Alzira enfant). 1h52.
Au Nord du Portugal, deux femmes partagent leur quotidien depuis 60 ans dans une maison qui semble encore habitée par les générations qui les ont précédées. Présent, passé proche et lointain, cohabitent dans cette demeure imprégnée de souvenirs et de fantômes.Alzira, la maîtresse des lieux, s’est consacrée à un mari austère, renonçant à son goût du piano et de la peinture. Beatriz, la domestique, a dédié sa vie à l’entretien du lieu et aux enfants d’Alzira.Elles sont désormais arrivées au soir de leur vie. Beatriz se plaint de son corps fatigué. Alzira, libérée par la mort de son mari, prend pour la première fois une décision qui n’appartient qu’à elle. |