Ne nous fâchons pas

1966

Avec : Lino Ventura (Antoine Beretto), Mireille Darc (Eglantine Michalon), Jean Lefebvre (Léonard Michalon), Michel Constantin (Jeff). 1h40.

Ancien truand rangé des bateaux sur la Côte d'Azur. Antoine Beretto est sollicité par deux amis en cavale qui lui demandent de retrouver pour eux un bookmaker véreux. Léonard Michalon. Celui-ci leur doit, comme à d'autres, une forte somme d'argent dont ils ont besoin pour fuir à l'étranger. Michalon se terre dans un hôtel, pourchassé qu'il est par MacLean - dit "le colonel " - caïd très british, flanqué d'une bande de jeunes tueurs aux cheveux longs avec qui il prépare le " casse " du siècle.

Après négociations, Beretto accepte de céder momentanément Michalon, au colonel, pour interrogatoire, en échange du jeune protégé de celui-ci, qui restera en otage. C'est une duperie, et Beretto, comprenant que Michalon est fichu, fonce le sauver en compagnie de son ami restaurateur Jeff. Mais la forteresse du colonel est imprenable. Heureusement Michalon a pu s'échapper. Mitraillage et dynamitage prennent force de loi. Après l'explosion de leur voiture, fuyant dans une camionnette volée à un brocanteur. Beretto, Jeff et Michalon sont traqués sans relâche. Solution : trouver asile chez Madame Michalon. Car madame Michalon il y a : Églantine, jeune et belle, fort fâchée contre sa tète à claques d'époux.

Beretto se charge de la "remettre en condition " et devient son amant, tandis que les deux autres passent la nuit dans un camping. Le colonel et ses boys assiègent la charmante maison, qui explose. La contre-attaque est sans merci : les boys et le colonel sont éliminés un à un. Prêt à partir pour l'Argentine. Michalon est menacé par deux Siciliens. Et voilà Beretto avec de nouveau cadavres sur les bras.

Ne nous fâchons pas connut un accueil critique à peu près aussi défavorable globalement que sa réception dans les salles fut un succès