(1926-2013)
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47 films | ||
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Fils de Léopold Lautner, aviateur qui participe à des meetings
aériens, et de la comédienne Renée Saint-Cyr, Georges
Lautner naît à Nice le 24 janvier 1926. En 1933, il monte à
Paris car sa mère va débuter sa carrière cinématographique
cette même année et connaître un succès avec Les
Deux orphelines. Grâce à la carrière de sa mère,
il découvre le cinéma et fréquente les salles obscures,
mais cette période joyeuse sera ternie par le décès de
son père, en 1938, dans un accident d'avion.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée
Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile,
il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant
concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à
venir observer de plus près les événements dans la capitale,
ce qui ne manque pas de développer son sens critique.
Après la Libération de Paris, Lautner, après avoir obtenu
un Bac philo-sciences, se tourne vers le cinéma, notamment en faisant
des petits boulots. Ses débuts au cinéma se font en 1945 comme
décorateur dans La Route du Bagne, de Léon Mathot. En 1947,
il est contraint de cesser ses petits boulots pour aller faire son service
militaire en Autriche et va faire un stage de projectionniste 16 mm. Puis
il est envoyé au service cinématographique des armées
de Paris, côtoyant Claude Lecomte et Marcel Bluwal.
Sorti de l'armée, son expérience en matière de pellicule
lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha
Guitry pour Le Trésor de Cantenac. Durant les années 1950, il
continue d'être assistant réalisateur (Les Chiffonniers d'Emmaüs,
rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle
collaborateur et ami, Courte tête), puis fait des apparitions dans des
films comme Capitaine Ardant. Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien,
qui dut abandonner car il était trop timide pour jouer sur scène
et n'avait pas les dons nécessaires, il préfère rester
derrière la caméra. À travers les différents plateaux
qu'il fréquente, il apprend très vite à user du système
D qui lui confère une efficacité à toute épreuve
dès qu'il s'agit de pallier les imprévus et grâce à
un bon relationnel, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles
et les figurants durant les tournages, lui venant le goût de devenir
réalisateur, sachant mettre à l'aise les comédiens.
En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie
la réalisation de La Môme aux boutons, tourné en un mois
avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long-métrage
de Lautner est un échec commercial. Après ce premier essai,
Lautner se voit de nouveau confier par Juven la réalisation d'un film
: Marche ou crève. Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que
le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qu'il collabora sur cinq
films du réalisateur), Lautner la considère comme sa première
vraie réalisation. Le film amorti l'échec du précédent,
lui permettant de réaliser avec son équipe Arrêtez les
tambours. Ce film marque le début de sa collaboration avec le chef-opérateur
Maurice Fellous.
Mais c'est en 1961 qu'il va se faire connaître du grand public avec
Le Monocle noir. Adapté d'un roman du Colonel Rémy, cette comédie
policière, avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle
», agent secret français, est un succès commercial et
aura deux suites et connaît un bon accueil avec Le Septième Juré,
drame psychologique avec Bernard Blier.
Sa façon de tourner - usage du champ/contre-champ qui permet de jouer
avec la profondeur et d'orchestrer ainsi une composition visuelle particulière
devient une de ses marques de fabrique et les gros plans de manière
à mettre les comédiens et le dialogue en valeur - lui vaut d'être
recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec
Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, directeur
de production chez Gaumont.
En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs.
Avec Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord
avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution
et Michel Audiard aux dialogues, le film, sommet de la parodie de film policier,
est un succès et devient un classique du cinéma français.
Il rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait
tourner dans une dizaine de films (Des pissenlits par la racine, Les Barbouzes,
nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche, Galia, film sur
la libération sexuelle, Ne nous fâchons pas et La Grande sauterelle
entre autres).
En 1968, il réalise le film policier Le Pacha, avec Jean Gabin, qui
devait tourner dans Les tontons flingueurs, et dialogué par Audiard.
Après un début de tournage à l'atmosphère lourde
(Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner :
des gros plans à répétition, de nombreuses coupes...,
de plus, le réalisateur timide par nature, est très impressionné
par le comédien), la suite s'est bien passée (Quand les premières
rushes sont montées et mis en musiques et qu'ils furent projetés,
Gabin comprend alors le style et le ton du film, cela le décide à
faire confiance à son réalisateur pour le reste du tournage).
Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît
un succès public et critique. Après l'échec de son long-métrage
américain La Route de Salina, il tourne la comédie Laisse aller,
c'est une valse, avec Jean Yanne. Ce film marque les débuts au cinéma
de Coluche.
Les années 1970 seront prolifiques pour Lautner, qui connaît
succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques
messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu
et Mort d'un pourri et tournant avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre
Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs débutants comme
Gérard Lanvin et Miou-Miou.
Après une collaboration - difficile - avec Delon (Les Seins de glace
et Mort d'un pourri), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo à
partir de 1979 dans Flic ou voyou. Devenus amis, Belmondo et Lautner vont
signer trois films ensemble comme Le Guignolo, Le Professionnel, énorme
succès en 1981 et Joyeuses Pâques.
La seconde moitié des années 1980 marque la fin de sa collaboration
avec Michel Audiard (qui décède en juillet 1985) et oscille
entre succès (La Maison assassinée, avec Patrick Bruel) et échecs
commerciaux.
En 1992, il tourne son dernier film pour le cinéma, LiInconnu dans
la maison (avec Belmondo), qui ne connaît pas le succès escompté.
Filmographie :
1958 | La môme aux boutons |
Etienne et Mireille sont fort malheureux. Les parents de cette dernière ne veulent pas de leur liaison amoureuse et organisent le mariage de leur fille avec le Comte de Rocambeau. Grace à l'aide précieuse d'Yvonne, la sœur d'Etienne, ils arrivent à déjouer ce plan. | |
1960 | Marche ou crève |
Stephan, un ancien espion, accepte de reprendre du service pour sauver sa femme, menacée de mort par Milan, le patron d'un réseau d'espionnage. Sa mission consiste a dérober des documents appartenant a Lenzi, un autre espion... | |
1961 | Arrêtez les tambours |
Printemps 1944 : un avion anglais
est abattu sur Courdimanche, un village normand, par la D.C.A. allemande.
Le pilote a sauté en parachute; blessé, il tente d'échapper
aux soldats lancés à ses trousses. Le commandant nazi convoque
le docteur Leproux, maire du village, pour lui signifier que des otages
seront fusillés si la population donne asile à l'aviateur.
Sincèrement pacifiste, le docteur n'obéit qu'à sa
conscience : ainsi lui est-il arrivé de soigner des blessés
allemands, attitude humanitaire qui lui a valu l'amitié de Franz
Wieland, le médecin-chef de l'hôpital installé par
l'occupant à Courdimanche. Germaine, sa fidèle gouvernante,
lui fait grief de recevoir un ennemi sous son toit, lui reprochant tout
aussi vertement d'avoir pour maîtresse, alors qu'il est veuf depuis
longtemps, la jeune Dany, bien connue pour son engagement dans la Résistance.
Lâchement, les villageois ont fermé leur porte à l'aviateur et l'ont envoyé chez Leproux, qui l'a caché et soigné. Mais le fuyard, récupéré quelques jours plus tard par les maquisards, périt au cours d'un engagement entre ceux-ci et les Allemands. Soupçonné d'avoir porté secours à l'aviateur, Leproux est disculpé par Wieland, qui se porte garant de son innocence. Logé chez Catherine, la fille du docteur, Franz s'est épris de son hôtesse qui, délaissée par un mari toujours en voyage, répond tendrement aux avances de l'officier. Catherine et Franz exposent leur idylle à la vindicte des villageois : la veuve Bourdelle se réjouit que son époux, mort en 14-18, ne soit pas là pour voir " ça "; l'épicier ironise : "C'est la guerre, ça leur fout le feu au cul !". Et Leproux, que Germaine, indignée, a fini par quitter, est accusé par tout le village de partager les faiblesses de sa fille pour les " sales Boches". Le 6 juin, les alliés ont débarqué. Les maquisards font sauter un train de la Croix Rouge allemande. Dany ainsi que plusieurs résistants sont tués dans de violents accrochages. Wieland, blessé, se réfugie chez Leproux, qui le soigne et lui procure des faux papiers pour qu'il puisse fuir avec Catherine. Des soldats allemands venus chercher Wieland chez le docteur, croient que ce dernier l'a assassiné. Leproux, qui se sait également condamné par ceux du maquis, est conduit sur la place du village par un détachement nazi. Sous les yeux des habitants atterrés, il fait face, imperturbable, à un peloton d'exécution improvisé et s'écroule, frappé à mort. |
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1961 | Le monocle noir |
Tandis que Mérignac, un
bibliothécaire, flirte avec la belle Martha Murger, intellectuelle
envoyée par les Beaux-Arts allemands, le marquis de Villemaur,
vieil excentrique, a rassemblé dans son château une étrange
assemblée de nostalgiques du nazisme : Mathyas, le fiancé
de sa fille Bénédicte, lItalien Brozzi, lAllemand
Henrich Moersch qui représente Gorman, le dauphin du Führer
que tout le monde croyait mort, et le commandant Dromart, un mystérieux
aveugle.
Mais les conjurés découvrent que Mathyas est un agent soviétique et le marquis charge ses deux tueurs de le faire disparaître. Monique, la secrétaire qui a assisté à la chasse à lhomme, est assassinée devant la porte de lappartement de Mérignac; celui-ci sera accusé du meurtre grâce à linitiative du commandant Dromart, en réalité nullement aveugle mais agent du Deuxième Bureau. Secondé par son fidèle lieutenant Trochu, il met le commissaire régional Tournemire dans la confidence et lui demande sa coopération. La propriété du marquis est cernée par la police et Dromart conduit lassaut. Tous les fascistes sont capturés. Caché par Bénédicte, Mathyas est sauvé, tandis que Martha, également espionne, poignarde le marquis. Avant dexpirer, Moersch avouera quil avait perpétré le souvenir pour se donner de limportance, alors que celui-ci était bel et bien mort à la chute de Berlin |
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1962 | En plein cirage |
Pour aider en toutes circonstances son voyou de mari au grand cœur, Katy se lance à la recherche de l'un de ses amis, enlevé par une femme. | |
1962 | Le septième juré |
En se promenant, Grégoire Duval remarque une jeune fille à moitié nue. Il abuse d'elle et pour ne pas qu'elle parle, il l'étrangle. S'assurant que personne ne l'a vu, il rentre chez lui. La police arrête Sylvain Sautral, ancien amant de la jeune fille. Lors du procès, Grégoire se retrouve 7ème juré mais garde son secret. | |
1962 | L'oeil du monocle |
1962. Les services secrets anglais et soviétiques envoient leurs espions aux trousses d'un Allemand, Hektor Schlumpf, qui veut récupérer une cargaison d'archives et d'or, immergée au large de la Corse depuis 1944. Mais Schlumpf est déjà protégé par les services français, représentés par le commandant Dromard, en échange de papiers compromettants pour les nations alliées pendant la guerre. | |
1963 | Les tontons flingueurs |
Avec : Lino Ventura (Fernand Naudin), Bernard Blier (Raoul Volfoni), Francis Blanche (Maître Folace), Claude Rich (Antoine). 1h45. Fernand Naudin, un gangster rangé, est appelé au chevet d’un caïd à l’agonie. Ce dernier lui confie ses affaires, ainsi que la protection de sa fille Patricia, élevée à Neuilly par un notaire complice et censée ne rien savoir des activités douteuses de son patriarche. Les frères Volfoni contestent la succession. Fernand Naudin a décidé de remettre de l’ordre à sa manière : bagarres cinglantes, situations cocasses et séquences arrosées rythment le long-métrage. |
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1964 | Des pissenlits par la racine |
A sa sortie de prison, Riton,
dit veut se venger de Jockey Jack, qui lui a soufflé la belle Rocky
la Braise, laquelle lui servait de compagne et de gagne-pain. La poursuite
conduit les deux hommes dans les coulisses d'un théâtre où
se produit Jérôme Martinet, cousin de Jack. Celui-ci, menacé
d'un couteau, tue accidentellement Riton. Il enferme le corps dans l'étui
de la contrebasse de Jérôme et lui-même se cache dans
un panier à costumes étui et panier sont transportés
au septième étage d'un immeuble, chez Pierre Michon - partenaire
de Jérôme - qui donne une grande fête. Rocky et Jo
s'isolent dans une chambre pour vivre leur passion, avant de découvrir
le corps de dans l'étui.
Forte émotion pour Rocky, qui s'évanouit et ne retrouve ses esprits que grâce à l'intervention zélée de Gratiopoulos, milliardaire de métier Jack sort de son panier et doit s'expliquer devant Jérôme et Michon, survenus à leur tour dans la pièce. Tout ce petit monde est prié de quitter les lieux avec le paquet encombrant, et y parvient malgré l'arrivée inopinée d'un inspecteur de police. Jérôme n'a plus le choix : il doit héberger cette sangsue de Jack chez oncle Absalon. Le matin, au réveil, les deux hommes constatent la disparition du cadavre, remplacé par un squelette. Explication : employé au Muséum d'Histoire Naturelle, Absalon arrondit ses fins de mois en dépeçant des cadavres pour les facultés. Jo exulte : il vient de gagner le tiercé dans l'ordre. Mais c'est qui a joué pour lui et qui a gardé les tickets, dans la poche extérieure de sa veste, celle-là même que, depuis, arbore Absalon. Rocky, Jo et son ami mettent dès lors tout en uvre pour récupérer le passeport de la fortune. Ils y parviennent, mais devant le guichet du PMU, Jo constate avec horreur que ses tickets ne sont pas ceux qu'il avait fait miser. Le ticket gagnant est entre les mains de Jérôme. Alors Jo, grand spécialiste, fait un faux. Il retournera en prison, tandis que sa belle Rocky, cur éploré, patientera en goûtant au luxe aux côtés de Jérôme. |
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1964 | Le monocle rit jaune |
Après une vague d'attentats
visant des centrales atomiques, le commandant Dromard, des services secrets
français, est envoyé à Hong Kong sur les traces d'un
suspect, Bergourian, qui sera assassiné. Dromard et Poussin, son
adjoint, sont contactés par un jeune chargé de mission du
consulat de France, Frédéric de la Pérouse. Logeant,
pour ne pas attirer l'attention, dans le quartier chinois, chez le vieux
Mayeriftsky, agent local, Dromard rencontre sur une jonque un banquier
qui traitait avec Bergourian et qui se dit lui-même menacé.
De fait, ses chinois, avec qui il diverge, le suppriment. Dromard et Poussin éliminent les assaillants, et sont attendus par la police britannique dont le chef, Sidney, leur laisse toute liberté pourvu qu'ils ne quittent pas Hong Kong. Or Dromard doit se rendre à Macao, où l'incite à se rendre un message remis par la pleureuse de l'aéroport. Celle-ci gît noyée au fond des filets de la maison de pécheur où elle avait fixé le rendez-vous. Dromard tente de convaincre Tien Wang, le, d'arrêter celui de ses disciples qui téléguide tous les meurtres pour soi-disant imposer la sagesse au monde et qui s'apprête à faire sauter un porte-avion américain afin de faire accuser la Chine. De retour à Hong Kong, Dromard se propose comme appât. Dès que lui, Poussin et Mayeriftsky seront en danger, ils chanteront et la police britannique viendra alors les secourir et les sortir des griffes du disciple fou, Oscar Hui. Mais Mayeriftsky est tué et Hui prend la fuite. L'épouse de ce dernier, une Française, prétend qu'il est mort depuis quatre jours. En réalité, le cercueil contient les explosifs destinés au porte-avions. Dromard le détourne par une habile initiative avant de neutraliser définitivement le fanatique et de rentrer à Paris, regretté par la belle Valérie Gasparelli. |
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1964 | Les barbouzes |
Benarshah, le richissime marchand
de canons, est mort. Ses funérailles ont lieu à Lifchenstein,
en présence - c'est normal - de sa jeune et jolie veuve Amaranthe,
mais aussi d'un étrange quarteron d'individus qui se disent tous
proches du défunt. L'un est français, Francis Lagneau, et
paraît-il cousin du mort; l'autre, Muller, l'Allemand, prétend
avoir été son psychanalyste; le troisième, Boris
Vassilieff, est certainement plus Russe que frère de lait, comme
il le dit, de Benarshah; quant au dernier, un Suisse aux manières
doucereuses, nommé tout simplement Eusebio Cafarelli, il affirme
avoir été le confesseur du regretté défunt.
En réalité, tous les quatre sont des agents secrets, des "barbouzes" et chacun voudrait bien s'approprier l'héritage de Benarshah, détenteur des brevets de fabrication d'armes absolues, bactériologiques, nucléaires ou chimiques aussi terrifiantes les unes que les autres. Et Amaranthe en reçoit des propositions ! Les moindres ne sont pas celles d'un cinquième larron, l'Américain O'Brien, qui apparaît régulièrement avec des dollars toujours plus nombreux. Et toutes ces manuvres se déroulent sous les yeux - bridés - de dizaines de Chinois cachés dans les murs du château de Benarshah ! Mais Lagneau porte un coup fatal à ses rivaux : il séduit la jolie veuve et la persuade, en invoquant l'intérêt supérieur de la France, de faire don des précieux documents au gouvernement français. Encore faut-il les transporter à Paris, ce qu'entreprennent Francis et Amaranthe. Dans le train, trois barbus bizarres (devinez qui) rôdent autour de leur compartiment. Ils vont s'éjecter les uns les autres du train lancé à pleine vitesse. Reste O'Brien, encore lui ! Lagneau l'élimine à son tour. Mission accomplie. |
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1965 | Les bons vivants |
segment de Un grand seigneur La Fermeture et Le Procès Réalisation de Gilles Grangier Le Procès: Deux petits truands ont dérobé chez une baronne quelques objets de valeur dont une lanterne, que Monsieur Charles avait donnée en guise de remerciement à la baronne, qui fut autrefois l'une de ses anciennes pensionnaires La Fermeture: Monsieur Charles et Madame Blanche sont bien tristes : la maison close qu'ils tiennent va fermer et ils doivent dire adieu aux jolies filles, à tous leurs amis qui fréquentaient ce lieu En guise d'adieu, les tenanciers offrent un cadeau à chacune des pensionnaires, mais Lucette est absente pour cause de deuil. L'enseigne revient à cette pensionnaire si douée à laquelle Monsieur Charles prédit une ascension sociale. Les Bons vivants: Léon Haudepin, agent général d'assurances et adhérent d'un club de sport, va rencontrer sur son chemin Héloïse, elle aussi une ancienne pensionnaire de la maison close. Il la tire des griffes de l'inspecteur Grannu et grâce à cette rencontre, il va devenir riche et vivre des aventures désopilantes |
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1966 | Galia |
Originaire d'Étretat,
Galia est venue s'installer à Paris et vit dans un studio sous
les toits situé près de Notre-Dame. Un soir, en se promenant
le long des berges de la Seine, elle sauve Nicole, une jeune femme qui
vient de se jeter dans le fleuve, et la ramène chez elle. Nicole
a laissé à son mari une lettre annonçant son suicide,
qu'elle charge Galia d'aller récupérer. Mais Galia, une
fois dans l'appartement de Nicole, change d'avis et décide de laisser
croire à la mort de Nicole et d'observer le comportement de Greg.
Inventant un prétexte, Galia aborde Greg à la sortie de la galerie d'art où il travaille, le suit à la piscine et le découvre avec une compagne. Nicole est déçue par l'indifférence de Greg. Au cours d'un dîner avec Greg, Galia fait la connaissance de Wespyr qui, séduit, invite le couple à une soirée et fait des avances à la jeune femme, Au retour d'un week-end à Venise, Galia comprend qu'elle est amoureuse de Greg, ce que Nicole avait déjà deviné. Un jour, Greg annonce à Galia que la police vient de l'avertir que le corps de sa femme a été retrouvé dans la Seine. A la morgue, il reconnaît le corps. Cependant, en rentrant chez elle, Galia découvre que Nicole est toujours vivante. Pour Nicole, il apparaît clair que Greg cherche à hériter, lui qui n'a jamais hésité à livrer sa femme à Wespyr, dans l'espoir de travailler avec lui. Pour sauver Galia d'une situation qui risque de lui nuire, Nicole tue Greg d'une balle de revolver. |
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1966 | Ne nous fâchons pas |
Avec : Lino Ventura (Antoine Beretto), Mireille Darc (Eglantine Michalon), Jean Lefebvre (Léonard Michalon). 1h40.
Ancien truand rangé des bateaux sur la Côte d'Azur. Antoine Beretto est sollicité par deux amis en cavale qui lui demandent de retrouver pour eux un bookmaker véreux, Léonard Michalon. Celui-ci leur doit, comme à d'autres, une forte somme d'argent dont ils ont besoin pour fuir à l'étranger... |
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1967 | La grande sauterelle |
Ayant caché des bijoux
dans le moteur de sa voiture, le voleur Carl Zimmerman échappe
de peu à l'explosion de celle-ci, provoquée par le tueur
Marco, qui a pour mission de l'éliminer. Pour lui échapper,
et attiré par l'argent facile des villes de casinos, il se rend
à Beyrouth en compagnie de son ancien ami Alfred, qu'il va faire
passer pour son chauffeur. Les deux hommes projettent l'enlèvement
d'un magnat du pétrole, Grubert, lorsque celui-ci aura gagné
gros. Il s'agit d'acheter une Pontiac identique à la sienne et
de l'y attirer le jour dit, après avoir soigneusement étudié
son comportement dans les moindres détails. Travail patient et
quotidien d'observation et d'attente, qui permet à Carl de remarquer,
dans le sillage du milliardaire, une belle blonde longiligne et lutine
: Salène. Il l'aborde, règle sa note de bar, et l'affuble
du doux surnom de "Sauterelle". Séduit, il préfère
sa compagnie à celle d'une Américaine qui, après
avoir perdu à la roulette, l'incitait à la suivre à
l'autre bout du monde.
Resurgit alors Marco, qui propose d'oublier "son contrat" si Carl et Alfred l'associent à leur projet. C'est le moment que choisit Salène pour décider d'aller en Grèce, sur un coup de tête, simplement parce qu'elle n'y est jamais allée. Elle a tout prévu avec son vieil ami Mikoios, qui l'embarquera sur son bateau. Carl ne peut partir avec elle aussitôt. A l'aide d'un émetteur caché dans sa poche, il communique à Marco et Alfred, en "planque" dans la Pontiac, l'évolution du jeu de Grubert, qui ce soir-là a la chance avec lui. C'est le moment d'agir. Mais Grubert, soudain, perd tout. Marco n'entend pas renoncer, et décide alors d'enlever un émir. Carl abandonne cette partie de fous et tente de convaincre Alfred, en belle livrée de chauffeur, de partir avec lui. En vain : Alfred ne croit plus aux ailleurs. Et il n'aura que ses larmes pour se lamenter sur son sort. L'émir avait des gardes du corps, qui font tourner court l'opération et tuent Marco. Carl fonce sur le port, rejoindre Salène.
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1967 | Fleur d'oseille |
Deux femmes se retrouvent être la cible de gangsters à la recherche du butin du mari décédé de l'une d'elles. | |
1968 | Le pacha |
Un fourgon transportant des diamants
quitte sous escorte policière la place Vendôme pour laéroport
du Bourget. Le convoi tombe dans lembuscade tendue par le truand
Quinquin, qui liquide ensuite certains de ses complices au moment du partage
du butin. Le commissaire divisionnaire Joss, à quelques mois de
la retraite, est chargé de cette affaire. Gouvion, ami denfance
et collègue de Joss, qui accompagnait le convoi, est assassiné
peu après. Furieux, Joss veut alors le venger et organiser «
la Saint-Barthélémy des truands ».
Lenquête remonte donc vers Quinquin, mais Joss comprend que Gouvion était lui-même compromis, pour les beaux yeux de Nathalie, une fille dont il sétait amouraché, et qui est la sur de Léon, un des hommes abattus par Quinquin lors du partage. Après avoir vu le corps de son frère à la morgue, Nathalie accepte de collaborer avec Joss. Grâce à ses indicateurs et à ses relations dans le milieu, Joss met alors une bande rivale sur une affaire organisée pour piéger Quinquin, et confie à Nathalie la mission de lavertir. Elle le fait puis est abattue par Quinquin. Le directeur de la P.J., ami de Joss, hésite à autoriser cette mission pas très régulière. La bande téléguidée par Joss attaque un train postal puis cache son butin dans une usine désaffectée en Champagne. Quinquin et les siens sont là : les truands sentre-tuent. La police intervient ; Joss abat Quinquin sans procéder aux sommations dusage, vengeant ainsi Gouvion, son pote, « lempereur des cons ».
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1970 | Sur la route de Salina |
Un jeune homme, sans le sou, qui, depuis plusieurs jours, n'a ni mangé, ni dormi dans un vrai lit, arrive dans une station-service, sur la route de Salina. En l'apercevant, Mara, une quinquagénaire un peu folle, mais encore belle, le prend dans ses bras en lui disant : « Rocky, mon fils, tu es enfin revenu après si longtemps ». | |
1971 | Il était une fois un flic... |
Louis Lopez, bras droit de Pascal Manoni, un des grands patrons français de la drogue, est abattu à Nice. La police trouve dans sa poche une lettre adressée à son frère Maurice, un brave père de famille qui tient un petit café à Tunis : "Je t'ai trouvé du travail à Nice. Tu peux venir t'installer en France avec ta femme et ton fils. " Le commissaire Campana voit là l'occasion unique de démanteler le gang Manoni. Il va jouer le frère du défunt. Mais il lui faut une femme et un fils. Accompagné de Christine, une auxiliaire de police, et de son fils, Bertrand, Campana atterrit à Nice. Là, il va devoir se battre sur tous les fronts et pas seulement contre le gang. La police locale, qui ignore la substitution, le file, l'arrête et le passe à tabac; la police américaine s'en mêle aussi; sans oublier deux tueurs de la Mafia, armés de redoutables fusils à lunette. Malgré tout, Campana serait un homme heureux s'il ne devait aussi se protéger de ses propres alliés : en effet, en célibataire endurci et misogyne convaincu, il se trouve brusquement confronté aux problèmes d'un mari et d'un père de famille, surtout lorsque le "fils" sait se montrer insupportable. L'histoire finira très moralement par l'arrestation des trafiquants et le mariage du policier avec sa "femme". | |
1971 | Laisse aller... c'est une valse |
Libéré au bout
de trois ans de prison, Serge Aubin est cueilli par des tueurs du comte
Varèse qui veulent lui faire avouer où il a caché
les bijoux. Conduit par eux en lieu sûr, il y est torturé
et ne lâche qu'un nom : Santini. Survient alors son ami Michel,
tireur d'élite, qui trucide les truands, et tous deux se rendent
auprès de l'épouse de Serge, Caria, pour lui régler
son compte également. En effet, c'est elle qui fit condamner son
mari et, qui plus est, elle vit désormais avec le comte Varèse
lui-même. Double trahison, qu'ils s'apprêtent à lui
faire payer dans une ferme isolée. Mais la belle joue de ses charmes
et déjà il est question de réconciliation. Façon
comme une autre de faire front ensemble face aux sbires de Varèse
et aux policiers du commissaire, qui tous cernent la ferme.
Le trio leur échappe dans une joyeuse hécatombe et part récupérer les bijoux auprès du déjà défunt Santini. Voulant les monnayer en Belgique, ils s'aperçoivent qu'ils n'ont en fait pas d'argent pour payer l'essence. Le hold-up de ta station-service est transformé en hallali par l'opposition de chasseurs ivres, qui fêtent leurs souvenirs de régiment. Seule Caria peut s'enfuir. Mais elle est arrêtée à la frontière par le commissaire, qui a sa petite idée sur la question. Le profit du butin sera partagé à quatre, sous le soleil de la Martinique. Doux rêveurs : ils avaient oublié que l'île antillaise est encore française ! |
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1973 | Quelques messieurs trop tranquilles |
Loubressac, petit village du Lot.
Son château, sa châtelaine, son causse, ses paisibles habitants
de moins en moins nombreux, qui se lamentent. Il leur faudrait des touristes.
En voilà donc, mais pas du genre souhaité ! Une colonie
entière de hippies, que la châtelaine a finalement autorisé
à camper sur son causse. Des gens bizarres... on n'aime pas ça
à Loubressac ! Après tout, ils paient cash ce qu'ils achètent.
Alors on s'accommode... jusqu'au jour où est assassiné le
régisseur de la comtesse. Les coupables sont tout désignés.
Pourtant Paul, le jeune garagiste, n'en est pas convaincu ; il entraîne
ses amis - Cahuzac le fossoyeur, Peloux l'instituteur et Michalon le cafetier-épicier
- sur la piste d'indices troublants auxquels n'est pas étranger
- mais ils l'ignorent encore - le dénommé Gérard,
qui revient au village après cinq ans d'absence, passés
aux Amériques, dit-il.
En fait, il était en prison, ce que ne manquent pas de lui rappeler les deux policiers venus s'inquiéter de ses activités. Le premier souci de Gérard est de chasser les hippies des terres dont il est locataire en titre, ce à quoi s'oppose la comtesse, d'autant que la communauté est réunie pour la naissance d'une petite fille, Mana. C'est la femme de Paul, Odette, qui aide à l'accouchement. Réalisant l'union sacrée, villageois et hippies vont découvrir les coupables : il s'agit des deux complices de Gérard, assassin du régisseur et qui voulaient inonder l'Europe de faux billets de cent dollars, cachés sur le causse... Les trois gangsters s'entretuent. Mais la police ne retrouve pas les plaques. Plus tard, villageois et hippies, mystérieusement enrichis et parfaitement unis, transforment Loubressac en un Woodstock à la française. |
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1973 | La valise |
"Grillé" dans
tout le monde arabe, le commandant Bloch, des services secrets israéliens,
a trouvé refuge à l'ambassade de France à Tripoli,
en Lybie. Le colonel Mercier confie au capitaine Augier le soin de le
convoyer secrètement à Paris, dans la "valise"
diplomatique. Mais une grève-surprise des avions cloue les deux
hommes dans une chambre d'hôtel. Bloch se raconte: il est amoureux
d'une Française, Françoise, qui dans le même hôtel
réalise tous les soirs avec un partenaire, sous le nom de Francesco
et Francesca, un numéro de télépathie fort prisé.
Est-ce elle qui l'a trahi ? Exclusif, Bloch envoie Augier surveiller ce
qu'elle fait en son absence. Augier tombe, lui aussi, amoureux de Françoise
et lui propose de rentrer à Paris avec lui.
Fin de la grève. L'avion décolle. Des pirates de l'air le font atterrir en plein désert, réclamant que leur soit livré l'espion abrité dans la valise par les Français à Tripoli. Le trio s'échappe et trouve asile dans un hôtel tunisien, les deux hommes se disputant la primauté sur Françoise. Celle-ci séduit le riche Milandris, dit "Baby ", prêt à leur faire traverser la Méditerranée sur son bateau. Mais une collision où la valise et son occupant seront secoués une fois de plus, les conduit à être pris à bord d'un navire égyptien. Leur sort serait réglé si Françoise ne séduisait aussi le jeune lieutenant Abdul Fouad, qui déserte et part avec eux sur un canot jusqu'à la côte tunisienne. Celle-ci voit débarquer une belle blonde et trois hommes jaloux, tous recherchés - y compris Augier, coupable de violences sur des policiers locaux corrompus, qui exigeaient le partage de son "trafic". Contacté par téléphone, le colonel Mercier les ignore superbement. Cernés de toutes parts, ils sont perdus. Mais Françoise est prête à séduire le beau lieutenant tunisien... |
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1974 | Les seins de glace |
Sur une plage niçoise,
en hiver, François Rollin, auteur pour la télévision,
rencontre Peggy, jeune femme blonde, triste et mystérieuse. Elle
fait tout pour l'évincer puis finit par céder à ses
assiduités. Elle se dit divorcée, et l'homme qu'il a aperçu
chez elle en la ramenant le premier soir n'est autre que son avocat Marc
Rilson, qui précisément s'occupe de son divorce. Rilson
fait venir Rollin chez lui et le met en garde d'aller plus avant dans
sa relation avec Peggy, dont il lui apprend qu'en réalité
elle a assassiné son mari. Celui-ci, toxicomane, l'a fait sombrer
et a fini par provoquer en elle un rejet des hommes. Acquittée
après enquête médicale, elle n'est toujours pas guérie.
Non convaincu, Rollin tente de l'aider à se libérer de l'emprise de Rilson. Pris avec elle dans un traquenard, il est assommé dans un parking souterrain. Peggy, qui a pris peur, disparaît puis est récupérée par Rilson et à nouveau confiée par lui à la garde du dévoué Albert. La nuit elle téléphone à Rilson, accusant Albert d'agression à son encontre. Lorsque Rilson arrive, flanqué de son fidèle garde du corps Steig, Albert est mort, une paire de ciseaux dans la gorge. Venue chez Rollin, Peggy formule avec lui le projet d'une nouvelle vie en Australie, ce qu'encourage Madame Rilson, décidée à éloigner celle qu'elle considère comme dangereuse et dont elle sait son époux follement épris. Denis Rilson, frère de l'avocat est retrouvé mort chez Rollin, où il avait suivi Peggy. Rilson est prêt à tout pour éviter à la meurtrière d'être à nouveau internée, et cette fois à vie. A son ami le commissaire Gamier, il demande un délai de vingt-quatre heures. Peggy et Rollin, décidés à se marier, s'arrêtent à un hôtel, au col de Turini, où pour la première fois elle s'offre à lui. Elle cache en fait un rasoir, et Rollin ne doit la vie sauve qu'à l'irruption de Rilson, renseigné par Steig. Rilson conduit Peggy devant la table d'orientation du col, lui promet lui aussi l'Australie, et lui tire une balle dans la tête.
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1975 | Pas de problème ! |
Un homme blessé par balles,
victime d'un règlement de comptes, vient quémander refuge
à la porte d'Anita Boucher avant de s'effondrer raide mort dans
l'appartement. Ayant déjà eu affaire à la justice
- elle sort de prison - la jeune femme ne peut prévenir la police.
Draguée dans une boîte par un jeune dandy, Jean-Pierre Michalon,
elle sollicite son aide. Celui-ci, tout aussi embarrassé, a l'idée
de camoufler provisoirement le corps dans le coffre de la DS de son père,
un homme d'affaires; mais celui-ci utilise le véhicule plus tôt
que prévu, et part pour Annecy rejoindre sa maîtresse Janice.
En route, il prend en auto-stop une belle jeune femme qui se fait appeler Emmanuelle. Il l'invite au restaurant et la courtise avec un empressement qu'elle esquive : elle est mariée. Découvrant incidemment le cadavre dans le coffre, elle prend son conducteur pour un et devient folle de lui. C'est au moment où elle se livre à un spectaculaire strip-tease en voiture qu'arrivent à leur hauteur Jean-Pierre et Anita, pilotés par l'ancien compagnon de celle-ci, Daniel, dans la vieille américaine qu'il a retapée ! Michalon père étant parti à Lyon déposer Emmanuelle - alias Charlotte - tous trois vont l'attendre à son hôtel à Annecy. Ils n'y sont pas seuls. Janice est là aussi, et pas contente : elle exige que Michalon divorce pour elle. La DS se trouvant au parking souterrain de l'immeuble de Janice, seule la complicité - d'abord involontaire - d'une voisine, le docteur Laville, permet d'y accéder. Mais alors que Jean-Pierre et Daniel parviennent à ouvrir le coffre, Janice survient, en colère, et démarre en trombe, décidée à aller s'expliquer avec madame Michalon au chalet suisse où celle-ci attend son époux pour les fêtes de fin d'année. A la frontière, les douaniers suisses veulent ouvrir le coffre. Les trois jeunes gens suivent quelques mètres derrière. Michalon père, enfin mis au courant des raisons de ce branle-bas, les accompagne. Pour éviter la catastrophe, il prend le volant et fonce dans les bureaux de la douane, créant ainsi diversion. Lorsqu'ils arrivent, plus tard, aux Diablerêts, les deux femmes sont passées de la dispute à la connivence solidaire. Cette fois, le cadavre sauve la mise de Michalon, et tous s'unissent pour le cacher... dans un bonhomme de neige ! |
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1976 | On aura tout vu |
Une chanteuse de café-concert et un photographe publicitaire font la chasse aux contrats. Lui a écrit un scenario poétique, auquel seul s'intéresse un producteur de films pornographiques... | |
1977 | Mort d'un pourri |
Xavier Maréchal a accepté
de fournir un alibi à son ami Philippe Dubaye venu chez lui un
matin s'accuser du meurtre du député Serrano. Peu après,
Xavier est contacté par un certain Fondari, un restaurateur qui
entretient des relations avec la pègre : beaucoup de gens s'intéressent
aux dossiers que Serrano avait constitué pour faire chanter des
hommes influents.
Philippe est assassiné à son tour. En possession des fameux dossiers, Xavier les cache dans une consigne de gare. Dès lors, les morts s'amoncellent autour de lui : la femme de Philippe, Christiane, est défenestrée, son amant, l'avocat Lacor, est victime d'un accident de chasse. Puis Xavier rencontre un certain Tomsky qui se révèle prêt à tout pour récupérer les dossiers de Serrano. Xavier ne doit son salut qu'à l'irruption du commissaire Pernais. Mais lorsque Valérie, sa maîtresse, est abattue à son tour, Xavier, ivre de rage, réussit à soutirer à Fondari le nom du meurtrier de Philippe : le commissaire Moreau, de la Police Judiciaire. Écoeuré par les magouilles des hommes politiques, Moreau avait trouvé ce moyen pour "faire le ménage". Par ruse, Xavier obtient sa confession enregistrée. Moreau préférera se faire tuer par Xavier en état de légitime défense plutôt que de comparaître devant la Justice. |
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1978 | Ils sont fous ces sorciers |
Deux Français en voyage a l'Ile Maurice ont le malheur d'uriner sur une statue représentant une divinité locale. Et les voila ensorcelés. | |
1979 | Flic ou voyou |
Le milieu règne sur Nice
en toute impunité : en effet, la police locale, noyautée
par des complices du gang, ne peut inculper ses deux caïds : Musart
et Volfoni. Le commissaire Grimaud charge alors un superflic parisien,
Stan Borowitz, de s'introduire dans la bande en se faisant passer pour
un truand.
Stan découvre rapidement l'identité des policiers de mèche avec les bandits, il s'agit de Rey et Massart, qui ignorent qu'ils sont démasqués, Habilement, Stan oppose les deux caïds l'un a l'autre: il fait sauter l'hôtel de Musart en lui laissant croire que Volfoni a fait le coup. Il incendie le bar des Langlois, amis de Volfoni qui est convaincu de la culpabilité de Musart. Pourtant fort occupé. Stan n'en trouve pas moins le temps de batifoler avec Edmonde, la maîtresse du maire ! Lorsque survient sa fille, Charlotte, quatorze ans, Stan ne peut plus cacher soit identité. Rey tente de l'abattre mais Stan tire plus vite que lui et, de plus, fait inculper Volfoni pour l'assassinat du policier ! Plus tard, après l'enlèvement de Charlotte par Musart. Stan met en place un barrage de police qui mettra fin a la cavale et à la vie du caïd et de son complice Massart. |
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1980 | Le guignolo |
Alexandre Boroni, bien qu'il fût en prison, préparait sa réinsertion dans la société où il avait remarqué que l'argent compte avant tout. Six mois plus tard, avec la bénédiction du directeur, il recouvre la liberté. Sous l'identité d'un maharadjah, il s'embarque sur un paquebot de luxe afin d'escroquer une héritière. Le malheur voulut qu'il tombât sur Sophie Chaperon, qui était sur le bateau, pour les mêmes raisons professionnelles que lui. En route pour Venise, Boroni se fait aborder par Monsieur Fréchet qui lui demande le service de passer sa mallette a la douane. Alexandre conclut à une affaire galante et plonge sans le savoir dans une aventure qui va transformer son existence. Monsieur Fréchet se fait tuer à l'arrivée à l'aéroport. Dans la mallette qu'il a confiée à Alexandre se trouve un microfilm relatif à un carburant miracle, dissimulé dans un briquet. Les services secrets français sont à la recherche des secrets de la fameuse mallette. Alexandre a emporté le briquet machinalement et l'utilise sans penser à mal. Il se voit promettre des sommes fabuleuses et ne sait toujours pas ce qu'il a à vendre. Alexandre qui a enfin compris, va livrer les documents du briquet dans la cour de l'Élysée. En récompense pour son courage, on le décore de la Légion d'Honneur. |
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1981 | Est-ce bien raisonnable? |
Sympathique truand, Gérard
Louvier sévade dans les couloirs du Palais de Justice de
Paris. Momentanément caché dans le bureau du juge Simon,
il est pris pour celui-ci par Julie Boucher, journaliste à Eclair-Midi,
qui veut conduire à Nice ce magistrat audacieux, surnommé
«le cow-boy», afin quil fasse toute la lumière
sur laffaire de lassassinat du chimiste Bertillon. Opportunité
inespérée pour Louvier, qui doit rejoindre son complice
Raymond Volfoni sur les bords du lac de Côme, en Italie. Arrivée
chez elle, Julie trouve son ami Daniel en compagnie dune autre,
Eva : il sennuyait pendant son absence. Puis elle reçoit
la visite impromptue de son soupirant Henri, qui sacharne à
ne pas comprendre quelle ne veut pas de lui. Elle est en fait fort
attirée par Louvier, bien quayant appris, en regardant la
télévision, qui il est réellement. Ceci ne retire
rien à son charme, dautant que, jouant complaisamment son
rôle de juge, il vient faire fuir les sbires qui voulaient conseiller
à la jeune femme de ne plus se mêler de laffaire.
Attendu par Raymond, Louvier séclipse sans rien dire. Il ne revient que pour offrir à Julie un billet davion pour le Canada, car depuis elle est prise pour sa complice et fait la une des journaux, qui la dénomment «Julie la Niçoise». Froissée par son départ sans explication, elle refuse; puis, après larrestation pour recel de malfaiteurs de Daniel et Henri, «les Mickey», elle décide de tout mettre en uvre pour sa réhabilitation. Louvier sait trouver les arguments pour venir à bout des réticences de la cynique et altière veuve Bertillon, dont le témoignage est capital pour expliquer les vraies raisons du déplacement de Julie à Paris. Témoignage effectué devant toute la presse locale, après récupération des documents probants au cours dune effraction dûment constatée par lhuissier de justice Dugoineau (ainsi nul ne pourra contester quils étaient bien dans le coffre). Toujours en cavale, Louvier fait ses adieux à Julie, qui ne se résout pas à le laisser partir sans elle, et fonce dans la voiture au dernier moment. Est-ce bien raisonnable ? |
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1981 | Le professionnel |
Introduit clandestinement dans
une petite république d'Afrique centrale, le Malawy, Joss Beaumont,
un agent des services secrets français, a reçu pour mission
d'éliminer le dictateur au pouvoir. Mais entre temps, en France,
les opportunités politiques ont changé, la mission de Beaumont
est annulée. Comme il est impossible de l'en avertir et de le ramener
en France, les chefs des services secrets décident de le trahir
auprès des autorités malawaïennes. Joss Beaumont est
jugé puis envoyé au bagne. Durant deux ans, Beaumont rumine
sa hargne et prépare sa vengeance. Non sans mal, il réussit
à s'évader et à regagner Paris. Il envoie un télégramme
codé au chef des services secrets lui annonçant qu'il veut
exécuter le dictateur lors de sa venue en France.
Cependant le ministre chargé de l'affaire décide de supprimer Beaumont. C'est le commissaire Rosen qui est chargé par le contre-espionnage de l'intercepter. En danger de mort, Joss joue dans l'ombre de ses anciens amis devenus aujourd'hui ennemis farouches. Il a besoin d'alliés. Il rend visite à sa femme, puis à Alice, sa maîtresse. Le Président de la République du Malawy arrivé à Paris est protégé par un service d'ordre important. Doris, une " call girl ", apprend à Joss que le dictateur a été transféré par mesure de sécurité dans un château en province. Joss tue Rosen et parvient à approcher le Président avant que ce dernier ne soit abattu, par erreur, par un tireur d'élite de la police. Joss réussit à sortir du château mais le ministre donne l'ordre de l'abattre. |
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1983 | Attention une femme peut en cacher une autre! |
A Paris, Alice a démêlé
de temps en temps les intrigues sentimentales de ses deux meilleures amies,
Solange et Cynthia, mais semble elle-même n'avoir aucun problème
de cet ordre : Alice est mariée à Philippe, pilote de ligne,
et ils ont ensemble un jeune garçon tout à fait charmant,
Simon. Et pourtant, derrière cette façade heureuse, la réalité
est beaucoup plus complexe : Alice ne travaille à Paris que quelques
jours par semaine et, pendant les déplacements de son mari, part
à Trouville où elle est employée dans un centre de
thalassothérapie; mais surtout, c'est là qu'elle retrouve
Vincent, avec lequel elle mène également une vie d'épouse
parfaitement normale (ils ont deux enfants ensemble, Pauline et Jean).
En vérité, si Alice vit sur ces deux tableaux, c'est parce qu'elle avait épousé Philippe alors qu'elle était très jeune et, ne s'entendant pas du tout avec sa belle-famille, elle avait fui le domicile conjugal. Jusqu'au jour où (10 ans plus tard !), elle tombe par hasard sur Philippe et leur enfant, Simon; plus mûre, Alice se réinstalle avec eux, mais en n'osant pas avouer à Philippe qu'entre-temps elle a rencontré Vincent et a eu deux autres enfants avec ce dernier. Naturellement, ce qui doit arriver arrive : un jour, encore par hasard, bien sûr, Philippe, dont l'avion n'a pas décollé comme prévu, surprend Alice et Vincent dans le restaurant de l'aéroport. Alice est bien obligée d'avouer et de tout raconter. S'ensuit une période transitoire où chacun des deux hommes revendique " sa femme " où les trois enfants des deux couples deviennent les meilleurs copains, où Philippe et Vincent parviennent même à sympathiser... Et puis, finalement un nouveau coup du sort décide de la suite des événements : Philippe, dont le cur commençait à être fragile, succombe à une crise cardiaque. La situation est toute simple : Alice vivra heureuse avec Vincent et ses trois enfants. |
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1984 | Joyeuses Pâques |
A cinquante ans, le riche industriel
Stéphane Margelle n'a rien perdu de son entrain de cavaleur impénitent.
Les rives de la Côte d'Azur, où il réside, ne manquent
pas de jolies filles : ainsi Julie qui, après un psychodrame avec
son amoureux, ne sait pas où dormir. Stéphane, bien sûr,
lui propose l'hospitalité, certain que son épouse Sophie
a bien pris l'avion en début de soirée. Mais une grève-surprise
des transports en décide autrement, et madame Margelle fait une
entrée tout à fait inopinée dans l'appartement à
une heure du matin. Embarras.
Stéphane fait passer Julie pour sa fille de Limoges, celle dont il ne put épouser la mère, issue d'une vieille famille rigoriste de marins... Julie est enceinte et était venue le lui dire. Elle pourrait aller dormir chez tante Marthe à Monaco. Mais Sophie fait remarquer qu'il est tard et invite la jeune fille à rester. Mal à l'aise, Stéphane réveille Julie pour qu'elle parte par le premier train. En vain. Sophie la retient, fait du shopping avec elle, puis la conduit à la maison de Saint-Paul de Vence pendant que Stéphane négocie un possible contrat avec le fonctionnaire socialiste William Rousseau. Hospitalisé à la suite d'un léger incident, Stéphane s'enfuit au volant d'une ambulance, semant une folle panique dans les rues, avant d'arriver en taxi à Saint-Paul, où une foule d'amis s'est réunie pour lui souhaiter un bon anniversaire. Au beau milieu de la fête surgit en furie Marlène Chataigneau, mère de Julie, qui a passé toute sa journée à attendre celle-ci. Alcoolique et sans manières, elle déclenche un esclandre dont Stéphane aura bien du mal à se remettre. Rousseau prend fait et cause pour cette pauvre femme, et décrète Stéphane indigne d'avoir l'Etat pour client. Mise au courant de la situation, la mère irascible se radoucit et joue le jeu, trop même, inventant une inutile sur cadette. Les trois femmes, de connivence, attendent de voir jusqu'où Stéphane est capable de s'empêtrer. Le lendemain, il fait irruption avec violence à la conférence de Rousseau, à laquelle Julie s'est laissée inviter. La police le ceinture et l'embarque. Sophie le fait libérer grâce à l'intervention d'un jeune commissaire qu'elle connut enfant et qu'elle pourrait fort bien - juste revanche - faire passer pour... son fils ! |
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1985 | Le cowboy |
Un inspecteur de la brigade anti-drogue a des méthodes pas très orthodoxes pour neutraliser les dealers et les trafiquants... | |
1985 | La cage aux folles 3 - 'Elles' se marient |
Albin apprend qu'il doit recevoir un héritage énorme d'un vieil oncle décédé en Ecosse. Il se rend au château familial écossais et assiste à la lecture du testament. Tout lui sera légué à la seule condition qu'Albin soit marié et et qu'il ait un héritier dans les 18 mois, sinon l'héritage ira a son jeune cousin Mortimer.... | |
1987 | La vie dissolue de Gérard Floque |
Les ennuis saccumulent soudain
dans la vie de Gérard Floque. Cadre dune agence de publicité,
il lui fait perdre le contrat la liant à Jean-Etienne Nasal, qui
na pas trouvé à son goût laspect trop
hard-rock du film publicitaire censé vanter ses confitures. En
outre, sa fille Jeanne a été arrêtée : elle
vendait du haschich à une copine de lycée. Et en ouvrant
la porte de son appartement à la police, venue fouiller la chambre
de la jeune fille, il trouve son épouse Cécile en flagrant
délit dadultère avec Francis Clément, animateur
vedette de la télévision. Cest la déprime.
Gérard est arrêté pour avoir cassé la figure
à Francis. Licencié par son patron et pourtant ami Edouard,
ancien soixante-huitard, il trouve consolation auprès de sa collègue
lesbienne Martine, elle aussi remerciée, et de sa compagne punk,
Pauline.
à la demande de Cécile, Francis accepte daider Gérard. Il le met en rapport avec les Maubec, marchands de lingerie, qui lui confient un nouveau design. Le succès de la collection est tel que Cécile soudain se montre plus épouse que jamais et propose un voyage en amoureux à Marrakech. Survient alors Martine, qui propose elle aussi un voyage, mais à trois, avec Pauline, à Venise. Gérard dit oui aux deux mais se rend dans la luxueuse maison de vacances de madame Maubec, qui met tout le monde daccord. Séjour de roi, avec maître dhôtel, piscine, troublé seulement par larrivée inopinée de la belle-mère de Gérard, puis de Martine et Pauline et enfin de Cécile et Francis. Tout ce petit monde a été renseigné par M. Maubec, jaloux, qui se venge ainsi de lautorité dominatrice de sa femme |
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1988 | La maison assassinée |
Quelque part dans le midi, un
soir d'orage de septembre 1896. Trois hommes masqués attendent
près d'une auberge, La Burlière. A l'aube, on découvre
le drame. Cinq personnes viennent d'être massacrées. Seul
un bébé a échappé à la mort.
La Grande Guerre vient de s'achever et le village voit arriver avec une certaine crainte le jeune Séraphin Monge. Démobilisé, sans emploi, il ignore tout de son passé. Les anciens, parmi lesquels Brigue le cantonnier et ce vieux fou de Zorme, savent qu'il est le rescapé de la Burlière et qu'il incarne le Malheur. La mairie lui offre un emploi de cantonnier. Il travaille avec Brigue qui lui révèle la prétendue vérité. Trois malheureux journaliers "venus de l'Herzégovine " ont été accusés du meurtre et guillotinés. Dès lors, Séraphin Monge est hanté par ce souvenir. Il démolit la maison du cauchemar. Une nuit, il découvre une cassette renfermant trois reconnaissances de dettes signées Didon Pujol, Gaspard Dupin et Célestat Dormeur à l'évidence les trois vrais coupables, Séraphin n'a qu'une idée: la vengeance. Par hasard, il se lie d'amitié avec Patrice Dupin - un autre démobilisé de son âge, que la guerre a atrocement défiguré - et avec sa soeur la belle Charmaine, elle aussi marquée par la guerre et nymphomane. Gaspard Dupin est le premier sur la liste de Séraphin, mais il meurt, victime d'un étrange accident Charmaine est égorgée par ses chiens de garde, mystérieusement lâchés dans le parc. Didon Pujol, le meunier, est écrasé sous les yeux horrifiés de Séraphin, impuissant Célestat Dormeur panique d'autant plus que sa fille Marie est atteinte d'un mal étrange. Zorme et une vieille, La Tricanote, révèlent la vérité à Séraphin Monge. Zorine aimait la mère de Séraphin, lequel est le fruit de leur amour. La Burlière n'avait pas bonne réputation dans le village; les Monge détroussaient les voyageurs de passage. La nuit du massacre, Zorme s'était opposé à la folie de Monge massacrant tous les siens ! Séraphin quitte le village. Sur le chemin, Marie, enfin guérie, le rejoint.
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1989 | L'invité surprise |
"Invité surprise"
de l'émission télévisée du même nom,
Martin Gaillard est assassiné en direct. En fait. il est bien vivant,
et raconte...
Jeune Noir de 23 ans, il est guide pour touristes dans Paris le jour, et vend le soir les toiles que peint son père adoptif. Charles Mazzena, ancien patron de l'anti-gang mis à pied officiellement pour bavure. Témoin d'un attentat à la voiture piégée devant le restaurant Blue Varech, il mène son enquête avec pour seul indice la photographie, prise sur les lieux, du présumé poseur de bombe. Il confie le soin d'effectuer les tirages à une jeune photographe, qui se les fait voler, ainsi que les négatifs, par deux agents de la DGSE venus l'agresser dans sa boutique. Fort heureusement elle a pu cacher une épreuve. Sachant la jeune fille en danger, Martin la met à l'abri sous un faux nom dans la clinique de chirurgie esthétique de sa grand-mère Léa. Renseignement pris par Mazzena auprès du vieil indic Socrate : c'est le KGB qui a fait sauter la voiture, afin d'éliminer un agent de la DGSE, celui-là même que Martin avait photographié. La version officielle est pourtant maintenue, selon laquelle c'est le Blue Varech qui était visé, ne voulant pas se laisser racheter par un " fast-food ". Pourchassé. Martin prend les devants et clame tout ce qu'il sait au micro de Julie Katz pour Radio France Europe. Deux mafiosi viennent intimider Mazzena et découvrent à leurs dépens que. contrairement à ce que tout le monde croyait, il n'est pas infirme. Mazzena identifie et confond leur chef, le directeur d'un casino de banlieue,.avec l'aide de Martin qui, arrêté entre-temps par Le Boureux, successeur de Mazzena, s'est évadé des locaux de la police déguisé en père Noël. Finie la disgrâce pour Mazzena, qui retrouve sa place à la tête de l'anti-gang. Mais Martin, lui. a semé trop de pagaille. Le ministre ordonne sa mort. Le colonel Borme, patron de la DGSE, lui propose de simuler son assassinat lors de l'émission "L'invité surprise". Après quoi il disparaîtra, au loin, sous les cocotiers, en compagnie de la petite photographe amoureuse, qui ose à peine avouer son prénom : Georgette. |
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1990 | Présumé dangereux |
Le professeur Forrester est présumé
dangereux. En effet, il est le seul détenteur de la formule d'une
nouvelle arme suprême, mais un traumatisme affectif l'a rendu amnésique.
Les gens de son camp préconisent la destruction chimique de son cerveau pour éviter tous risques, tandis que l'autre bloc l'enlève pour le soigner...
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1991 | Triplex |
Mis en faillite par des concurrents
sans scrupules, Nicolas Montgerbier se retrouve en prison préventive.
Son entreprise et son cheval de course ont été vendus, sa
femme est partie, son appartement a été loué, son
compte bancaire bloqué par le fisc. Il y a des jours comme ça...où
il vaut mieux en finir, ou bien retourner en prison. Mais là on
ne veut plus de lui : il vient d'être acquitté grâce
à une jeune avocate commise d'office, Nathalie Challes. Alors il
s'accroche à elle, qui avait promis de le "réinsérer";
il la harcèle de coups de téléphone... Un malveillant
en profite pour lui dérober, devant la cabine d'appel, la valise
contenant ses dernières affaires.
Il s'incruste chez elle, se déclare amoureux tout en se montrant irritable. A l'ANPE, pas de travail pour lui. Chantage au suicide. Nathalie, excédée, l'exhortant à se battre plutôt qu'à gémir, il s'introduit chez ses concurrents et infecte leur informatique d'un virus. Il avait raison : leur avocat est bien de mèche avec eux. Cet avocat, Nathalie le connaît bien puisqu'il s'agit de son futur époux, Frank. Du coup, tout le monde se sent mal : Frank ne supporte pas d'être un sale type aux yeux de Nathalie, laquelle à son tour ne sait plus si elle veut vivre, tandis que son père n'arrive plus à contenir les tourments de l'âge auprès de la belle Brigitte, bien plus jeune que lui. Dans son bureau dévasté par un dégât des eaux, Nathalie s'offre à Nicolas. Celui-ci ne parvient d'ailleurs pas à honorer la proposition et entre en fureur en trouvant dans le lit de la belle son ennemi juré, venu se faire pardonner. La voiture de Frank fait les frais de la colère de Nicolas, qui tente tout pour retourner en prison (excès de vitesse, hold-up dans un bureau de poste, injure à gendarme) et y parvient, bientôt rejoint par Frank, démasqué. Nathalie les fera acquitter tous les deux, avant de les abandonner à leur sort.
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1992 | Room Service |
Monsieur Luc, l'homme de toutes les faillites, doit restaurer le château délabré de Montverdier, a 10 Kms de Mussy-sur-Ploute. Seule solution : le transformer en relais touristique de luxe, Room-Service. Les fonds lui manquent, quand il apprend que Fernand, le boulanger de Mussy, vient de gagner 5 milliards de centimes au loto ! | |
1992 | Prêcheur en eau trouble |
Téléfilm | |
1992 | L'inconnu dans la maison |
Rongé par le remords et
l'alcool depuis le suicide de sa femme, survenu dix ans plus tôt,
le grand avocat Jacques Loursat vit retiré dans sa grande maison,
avec la seule compagnie de sa fille Isabelle et de sa gouvernante Fine,
qui l'une et l'autre lui marquent leur hostilité. Un soir, en rentrant,
il entend un coup de feu et aperçoit une silhouette qui s'enfuit.
Isabelle prétend n'avoir rien remarqué; pourtant au second
étage gît un jeune dealer, Joël Cloarec, tué
d'une balle en plein cur.
Le procureur Rogissart, mari de la cousine de Loursat, le commissaire Binet puis le juge d'instruction Perruchon uvrent à l'enquête qui conduit à l'inculpation d'Antoine Manu, petit ami d'Isabelle. La silhouette, c'était lui, le mobile de la jalousie le désigne, d'autant qu'on a trouvé chez lui l'arme du crime. Loursat décide alors d'assurer sa défense, et questionne partout, même et surtout là où on lui fait comprendre qu'il ne devrait pas. Le procès s'ouvre. Les témoins défilent, dont les amis d'Isabelle et Manu. Mais Loursat ne tarde pas à établir qu'ils mentent tous et à faire dire à Binet que la police n'a trouvé aucune empreinte sur l'arme. Celle-ci a servi en fait à Arnaud Dassin, fils du député-maire de la ville et neveu de Loursat, qui après le meurtre s'est empressé de la glisser sous l'oreiller de Manu. Lequel est libéré une fois le vrai coupable démasqué. Par ce coup d'éclat, dont il se serait bien passé, Loursat retrouve son ancienne gloire et surtout la confiance et l'admiration d'Isabelle. |
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1994 | L'homme de mes rêves |
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Téléfilm |
1996 | Le comédien |
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Téléfilm |
2000 | Le bistrot |
Téléfilm de la série Scénarios sur la drogue |
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2000 | Les cons, ça ose tout |
téléfilm de la série Les redoutables |
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