Yumiko est hantée par la disparition de sa grand-mère, qu'elle n'a pas su retenir de rentrer chez elle à Sukumo, et le suicide de son premier mari, Ikuo. Un jour qu'elle se croit encore responsable de la mort d'une femme pêcheur, son deuxième mari, Tamio l'apaise en lui racontant comment son père, qui était un pêcheur, avait vu un Maborosi, une lumière étrange loin sur la mer. C'était comme si quelque chose l'appelait. Personne n'est a l'abri de cette fascination.
Dans un Japon très peu peuplé, l'architecture acquiert une importance plastique et symbolique considérable. Ainsi du pont, chemin de sa destiné, enjambant l'eau qui est comme du temps qui passe, tout comme les passages du train.
Personnages hantés par l'absence avec des ellipses et non un enchainement le l'action. L'absence d'un objet du quotidien, une théière figure l'absence de quelqu'un. L'espace c'est du temps. Rien ne bouge mais l'inerte c'est du temps qui passe
L'épouse est happée par la procession. Le mari vient la chercher la lumière dans l'océan, l'âme des morts. Prix du jury Georges-Sadoul 1995.