Quatre chemises blanches

Riga, 1967. Technicien des services téléphoniques, poète et compositeur amateur, Cēzars Kalniņš, que tous surnomment Julius, joue avec des amis dans un groupe pop rock, Les Optimistes. Ils viennent de composer Quatre chemises blanches et sont sur le point d'être enfin reconnus. Ils vouer avec des marins allemands et passer à la télévision en eurovision.

Ils reçoivent alors une lettre d'Anita Sondore, membre du comité d'éducation des jeunes pour l'esthétique, dont l'avis est très critique. Les textes des chansons que Julius a composées vont contre la morale. Les paroles de Bercelonnette et première rencontre  sont "frivoles" et "inappropriées". Elle fait obstacle à la présentation de ces chansons au public.

Le soir chez des amis qui fêtent leur emménagement, Julius a la surprise de croiser Anita Sondore qui loge en collocation avec ses amis. Julius lui reproche sa morale rétrograde censée assurer le bien de la jeunesse. Elle lui demande s'il est si certain que ses paroles feront du bien à la jeunesse notamment Première rencontre qu'elle juge pornographique : le premier soir la fille couche avec le garçon dont elle ne connait même pas le nom...

Le film, qui se déroule à Riga en 1967, traite des défis auxquels sont confrontés les jeunes créateurs sous un régime autoritaire où la liberté artistique est restreinte.

L'intégrité d'une oeuvre peut-elle s'accommoder de tripatouillages ? Quand est-ce que les compromis deviennent compromissions ? La joie, l'inspiration ou l'amour peuvent-ils survivre quand on les élague ?

Au cours de la demi-douzaine de chansons surréalistes à double ou triple sens, ce film musical rend de façon très sensible, le désir de liberté qui anime le jeunesse européenne juste avant 1968.