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Film documentaire
sur la construction du Barrage de la Grande-Dixence, et tout particulièrement
la phase " Béton " (production, acheminement, coulage, etc.).
C'est le barrage le plus haut du monde un millier d'hommes luttent "en
se donnant la main", se reliant toutes les 11 heures pour ce magnifique
monument. Le bruit des pelleteuses envahit la bande-son ce qui ne laisse "plus
de place pour la rêverie". Le transport du béton se fait
grâce à des câbles, appelés "Blondin",
en hommage au célèbre funambule français.
Adrien Porchet
tourne les plans fin mai 1954. Ce sont des plans larges et distanciés
qui ne s'approchent jamais des ouvriers. Godard monte le film en octobre avec
commentaire lyrique dit d'une voix austère et une musique pastorale
empruntée à Jean-Sébastien Bach. Il vend son film à
la Compagnie de la Grande Dixence en 1955 et bénéficiera même
d'une sortie en salles en première partie de Thé et sympathie en 1958.