Nous visitons le musée de l'Armée qu'abrite l'Hôtel des Invalides. Des canons, des armures, celles de François 1er, de Louis XIII, de Louis XIV, puis la salle des drapeaux; des statues, Napoléon, et des tableaux, des souvenirs militaires. Maintenant, c'est la guerre 1914-1918, les restes de l'avion de Guynemer, un périscope de tranchée, des tanks. Puis c'est l'église Saint-Louis des Invalides et ses tombeaux, celui de Napoléon, de l'Aiglon, du Maréchal Foch. En alternance avec ces images guerrières. celles de deux amoureux qui rient, d'un invalide dans sa voiture poussée par une infirmière, d'enfants de troupe qui chantent " auprès de ma blonde ", d'un unijambiste, d'une petite fille effrayée par la statue d'un soldat; de vieux films sur la guerre des tranchées avec, en surimpression, les chiffres des victimes de la première guerre mondiale; et aussi un champignon atomique. Le film se clôt sur un vol d'oiseaux qui passe près du dôme de l'Hôtel et sur cette phrase, lointaine : "Et la blanche colombe qui chante jour et nuit".