En 1961, Pierre, étudiant à Paris, passe ses vacances chez sa mère, Hélène, et son beau-père, Jean, qui sont enseignants en Algérie. Située aux alentours d'Oran, leur maison, qui jouxte celle de Mayette et de son ami Georges, donne sur la plage. En toile de fond, la fin de la guerre d'Algérie, les troubles et attentats mené par l'O.A.S. menacent le pays. Malgré leurs divergences d'opinions sur les événements politiques (Jean, aux idées libérales, et Georges, proche de l'O.A.S.), les deux familles tentent de préserver leur vie quotidienne, les plaisirs de la plage, la fête que l'on prépare pour l'anniversaire de Mayette.
Pierre, le plus conscient de cette situation, reste cependant confiné dans ses conflits avec sa mère, et Françoise, une amie d'enfance avec laquelle il essaie de renouer une relation. La fête arrive, révélant les jalousies qui se tramaient à l'intérieur de chacun des couples. Le lendemain, Pierre doit rentrer sur Paris. Après l'avoir accompagné à l'aéroport, Jean sera assassiné par des tueurs de l'O.A.S. dont il avait reçu antérieurement une lettre de menace.
En 1975, Jacques Davila entreprend son premier long métrage, Certaines nouvelles. Après des difficultés de production et de distribution, le film ne sort qu'en 1979, et remporte le prix Jean-Vigo. Chronique d'une famille de Français en Algérie lors de l'été 1962, Certaines nouvelles révèle un style original qui puise dans l'observation de la vie quotidienne. Ce film est aussi un des rares témoignages authentiques sur la guerre d'Algérie.