Gervaise

1956

Genre : Drame social

Avec : Maria Schell (Gervaise Macquart), François Périer (Henri Coupeau), Jany Holt (Mme. Lorilleaux), Mathilde Casadesus (Madame Boche). 1h55.

Sous le second Empire, dans un faubourg populaire de Paris, vit Gervaise, une jeune blanchisseuse, courageuse au travail et sachant faire face aux misères de l'existence. Abandonnée par son amant, l'avantageux Lantier, elle ne rechigne pas devant la besogne pour élever ses deux enfants. Prompte à la réplique d'ailleurs et pleine de vivacité, comme peut le constater la méchante Virginie qui, pour s'être moquée de Gervaise, se voit fessée publiquement sous les gros rires des lavandières. Or, un brave ouvrier zingueur, Coupeau, aime Gervaise et celle-ci se décide à l'épouser. La lune de miel est heureuse, mais courte ; Coupeau est victime d'une chute et Gervaise, refusant de le mettre à l'hôpital, voit fondre les économies. Gouget, grand ami du couple, amoureux de la blanchisseuse, lui offre l'argent qui lui permet de s'installer à son compte.

L'affaire aurait vite prospéré, si Coupeau ne s'était pas mis à boire, si Gouget n'avait pas été arrêté à la suite d'une grève, si la vindicative Virginie n'avait pas réapparu, traînant Lantier. Bientôt, l'ancien amant se pavane dans l'appartement des Coupeau ; Gervaise doit subvenir aux besoins des deux hommes et finit par s'abandonner à Lantier. Virginie dévoile alors son jeu, devient la maîtresse en titre de Lantier et fait en sorte que Gervaise le sache. Coupeau saccage la blanchisserie dans une crise de délirium tremens. Abandonnée, trahie, Gervaise se met à boire, et prématurément vieillie, laisse sa fille la jeune Nana commencer son manège de petite courtisane.