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Après
une courte introduction d'objets tournoyants, un tunel à peine éclairé
dans lequel on fonce à toute vitesse. C'est une rame de métro
aérien qui débouche au grand jour. Le métro prend ses
virages à grande vitesse puis... débouche sur la Seine. Les
ponts défilent. Retour au métro aérien puis, décadrée,
la Seine à nouveau.
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La
première partie, moins de deux minutes illustre les jeux de reflets
du titre en jouant des reflets de lumière dans des cristaux. Pour les
jeux de vitesse, Henri Chomette a placé sa caméra à la
vitre d'un métro de Paris qui parcourt tunnels et stations à
grande vitesse avant de plonger dans la Seine...sur un bateau qui parcourt
lui même les ponts.
Sorte d'Homme à la caméra à la française, le film de Chomette enregistre la réalité du Paris de l'époque qu'il transforme en symphonie dynamique en multiplian les effets de reflets, de rythmes et de décadrages. Le ciné-oeil de la caméra démultiplie les possibilités de l'oeil humain.