(1896-1941)
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15 films | ||
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Frère aîné de René Clair et plutôt méconnu, ce qui lui valut plus tard le sobriquet de Clair-obscur, Henri Chomette, d'abord figurant, devient l'assistant des réalisateurs Jacques de Baroncelli, Robert Boudrioz et Jacques Feyder.
Très tôt, il participe au mouvement de l'avant-garde en construisant une théorie du "cinéma pur", qui accorde une grande importance au découpage et au montage des scènes. Cette théorie illustrée par trois courts-métrages muets : A quoi rêvent les jeunes films ? (1924), Jeux des reflets et de la vitesse (1925), et Cinq minutes de cinéma pur (1926).
Tandis que son frère obtient son premier succès avec Un chapeau de paille d'Italie, Henri Chomette peine avec la comédie Le chauffeur de mademoiselle (1927). À partir du Requin (1930), premier film parlant tourné en France, il décide de se détourner de la théorie et de diriger des films plus accessibles.
Il part pour Berlin qui était alors la capitale du cinéma moderne en Europe et tourne des versions françaises de films allemands, pour se familiariser avec le monde des cinéastes allemands. Il retourne en France en 1933, où son film Prenez garde à la peinture est bien accueilli, mais dans des cercles restreints. Il poursuit sa collaboration avec des cinéastes tels qu'Ucicky et tourne en 1934 Rêve éternel avec Arnold Fanck, film de montagne dont le genre est alors très en vogue, mais la version allemande a plus de succès.
Après une dernière comédie Êtes-vous jalouse? tournée en 1937, il abandonne le cinéma commercial et se tourne pour des raisons économiques et politiques vers le cinéma des armées. Il meurt dans l'oubli au Maroc, alors sous protectorat français.
Filmographie :
1924 | À quoi rêvent les jeunes films |
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1925 | Jeux des reflets et de la vitesse |
Aujourd'hui disponible en 16 mm, 1 bobine (66 métres) à 18 images par seconde (cadre 1,37 standard) sans musique. 7'30. Après une courte introduction d'objets tournoyants, un tunel à peine éclairé dans lequel on fonce à toute vitesse. C'est une rame de métro aérien qui débouche au grand jour. Le métro prend ses virages à grande vitesse puis... débouche sur la Seine. Les ponts défilent. Retour au métro aérien puis, décadrée, la Seine à nouveau. |
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1926 | Cinq minutes de cinéma pur |
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1926 | Au pays du roi lépreux |
1927 | Le chauffeur de Mademoiselle |
1930 | Le requin |
1931 | Autour d'une enquête |
1932 | Le petit écart |
1933 | Prenez garde à la peinture |
1934 | Rêve éternel |
1934 | Nuit de mai |
1926 | Au bout du monde |
1934 | Le baron tzigane |
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1936 | Donogoo |
1938 | Êtes-vous jalouse? |
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