La grande muraille

Une missionnaire, Megan Davis, arrive à Shanghaï en pleine guerre civile, pour épouser son fiancé, le docteur Robert Strike, qu’elle n’a pas vu depuis trois ans. En chemin, son pousse-pousse est heurté par la voiture d’un mystérieux Chinois. Robert arrive à la mission pour demander le report du mariage, puis se rend chez le général Yen, qui contrôle la zone de Chapei, où il doit recueillir des orphelins. Malgré le faux sauf-conduit concocté par Yen pour les piéger, Megan et Robert réussissent à évacuer les enfants. Au retour, Megan s’évanouit dans la foule de réfugiés sous les yeux de Yen. Elle se réveille dans le convoi militaire du général, et reconnaît alors son mystérieux Chinois. Soignée par Mah-Li, la servante et maîtresse du tyran en qui elle croit trouver une amie, Megan est condamnée à rester dans la résidence d’été de ce dernier, tant que le pays sera dangereux. Alors qu’elle prend goût à sa nouvelle vie et rêve qu’elle tombe amoureuse de Yen, Megan découvre que Mah-Li a un amant, le capitaine Li, aide de camp du général.

Après plusieurs refus, elle accepte de dîner avec Yen et son conseiller financier américain Jones, qui dévoile l’infidélité de Mah-Li. Yen la condamne à mort pour trahison, puis lui fait grâce à la demande de Megan, qui promet de répondre d’elle. Mah-Li continue ainsi de livrer, à l’insu de Megan, des secrets militaires. Lorsqu’elle est enfin démasquée, il est trop tard. Le convoi d’or a été attaqué et l’armée de Yen est en déroute. Le général se retrouve seul. Avant de repartir pour Shanghaï avec Jones, Megan rend visite à Yen qui lui avoue son amour. Elle se retire, désespérée du malheur qu’elle a causé, puis revient, habillée en Chinoise, et s’offre à lui pour la vie. Tandis qu’elle pleure à ses genoux, Yen boit le thé empoisonné qu’il vient de préparer. Sur le bateau qui la ramène, elle écoute, silencieuse et émue, Jones rendre hommage à son ami.