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On a volé un tram

1954

(La Illusion Viaja En Tranvia) Avec : Lilia Prado (Lupita), Carlos Navarro (Juan Caireles), Fernando Soto (Tarrajas), Augustin Isunza (Papa Pinillos), Miguel Manzano (Don Manuel). 1h22.

Caireles et Tarrajas, deux employés de la compagnie des tramways, apprennent que le tram 133, qu'ils venaient de réparer, est destiné à la ferraille.

Après une soirée arrosée, les deux ouvriers décident de voler le tramway pour le sauver du rebut. Pour éviter une émeute, les deux ouvriers sont obligés de laisser monter les gens, ce qu'ils font avec gentillesse. Dans la nuit montent ainsi des femmes chargées de cabas, des bouchers en blouse et tablier transportant des têtes de mouton ou de chèvre morts. Comme les deux ouvriers ne veulent pas tirer profit de leur aventure, ils laissent monter les gens sans payer. Pour les remercier, des femmes leur offrent, de la main à la main de la cervelle ou du cœur. Une tête d'animal mort suspendue au-dessus des voyageurs fait tomber le chapeau d'un aristocrate ivre mort, endormi .

Au petit matin, la population change : des employés, des cadres moyens montent. Ils sont offusqués de ne pas payer et vilipendent la classe ouvrière qui profite ainsi de son outil de travail. Pour ne pas éveiller plus les soupçons, les compères les laissent payer.

Plus tard, ils doivent laisser monter une classe entière avec la maîtresse. Les enfants sont insupportables et essaient de toucher à tout. Les deux protagonistes vont feindre une panne, faire descendre les enfants et en profiter pour s'éloigner.

Pendant la journée, les autres trams circulent, ils sont donc obligés d'en faire autant pour ne pas être découverts.

Enfin, ils arrivent sur une voie de garage où ils décident d'attendre le soir pour aller rendre le tram. Mais ils sont témoins d'un trafic de maïs. Pour éviter la police, ils sont contraints de redémarrer.

Puis monte Papa Pinillos, un contrôleur des trams à la retraite, qui découvre la supercherie et veut prévenir la compagnie. Comme il souffre de troubles cardiaques, les deux protagonistes essayent de le dissuader en lui faisant peur. Après un malaise qui aurait pu être fatal, ils le laissent près d'une pharmacie.

Cependant, il reprend ses esprits et téléphone à la compagnie qui refuse de le croire car il passe son temps à les harceler. Il n'abandonne pas pour autant et se rend jusqu'à la compagnie où il demande à parler au patron…qui ne veut pas le recevoir. Obligé de le recevoir à la fermeture de l'usine, le patron l'invite à venir voir le tram qui comme par miracle est rentré au bercail. Les deux ouvriers sont là et le vieux contrôleur passe pour un fabulateur. A la fin, les eux protagonistes l'invitent à boire un verre avec eux et ils partent bras dessus, bras dessous.

La sœur d'un des ouvriers est convoitée par son camarade et un rival, chauffeur de taxi. Au départ, elle désapprouve le vol du tram puis lorsqu'ils sont menacés va les prévenir à l'aide de son ami, le chauffeur de taxi ce qui donne lieu à une scène comique lorsque le tram et le taxi roulent côte à côte, l'un refusant d'entendre l'autre.

Lorsque le conducteur du tram comprend que c'est pour les protéger qu'il est poursuivi, il laisse monter la jeune fille qui les accompagnera jusqu'à la fin et essayera de les aider à se débarrasser du retraité.

A la fin, lorsqu'ils partent bras dessus dessous tous les quatre, le couple s'est formé.

Une folle équipée qui prend parfois des teintes surréalistes mais qui dans l'ensemble fonctionne comme un documentaire sur la vie des modestes gens de la capitale mexicaine.

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