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 Marchand 
    de matériels de prestidigitation et "sceptique fameux", ennemi 
    acharné des charlatans de l'occultisme, Michael Morgan reçoit 
    la visite de Judy Barclay; elle vient lui demander son aide à propos 
    des agissements d'un certain docteur Sabbatt qui prétend pouvoir invoquer 
    les démons.
Marchand 
    de matériels de prestidigitation et "sceptique fameux", ennemi 
    acharné des charlatans de l'occultisme, Michael Morgan reçoit 
    la visite de Judy Barclay; elle vient lui demander son aide à propos 
    des agissements d'un certain docteur Sabbatt qui prétend pouvoir invoquer 
    les démons.
Le soir même, le docteur Sabbatt est retrouvé étranglé, dans son appartement fermé de l'intérieur, au beau milieu d'un pentacle magique tracé sur le sol.
 Les 
    soupçons de la police se portent sur les quelques invités qui 
    devaient assister à l'invocation du docteur Sabbatt; Dave Duvallo, 
    le roi de l'évasion; le professeur Tauro, virtuose des tours de cartes; 
    Al et Zelma La Clair, qui se produisent dans un numéro de transmission 
    de pensée; Madame Rapport, une authentique spirite; et le colonel Watrous, 
    un sceptique qui cherche à démasquer les charlatans. Le professeur 
    Tauro s'éclipse car il a une émission de radio un peu plus tard. 
    Morgan le suit en taxi mais le magicien se sert d'un tour d'évasion 
    pour disparaître. Peu après, on le retrouve mort, lui aussi, 
    dans son appartement, au centre d'un pentacle. Duvallo, qui était interrogé 
    par l'inspecteur Gavigan au même instant, se trouve donc disculpé. 
    Mais le médecin légiste établit que Tauro était 
    mort une heure avant que le docteur Sabbatt fût tué. Morgan finit 
    par découvrir que Judy était la soeur de Madame Rapport, elle-même 
    épouse du docteur Sabbatt, qui a été assassiné 
    par quelqu'un qu'il tenait par chantage. Au cours d'une soirée au Festival 
    de la Magie, Morgan démasque l'habile criminel : Duvallo, qui avait 
    personnifié Tauro alors qu'il l'avait déjà tué, 
    afin de se ménager un alibi.
Les 
    soupçons de la police se portent sur les quelques invités qui 
    devaient assister à l'invocation du docteur Sabbatt; Dave Duvallo, 
    le roi de l'évasion; le professeur Tauro, virtuose des tours de cartes; 
    Al et Zelma La Clair, qui se produisent dans un numéro de transmission 
    de pensée; Madame Rapport, une authentique spirite; et le colonel Watrous, 
    un sceptique qui cherche à démasquer les charlatans. Le professeur 
    Tauro s'éclipse car il a une émission de radio un peu plus tard. 
    Morgan le suit en taxi mais le magicien se sert d'un tour d'évasion 
    pour disparaître. Peu après, on le retrouve mort, lui aussi, 
    dans son appartement, au centre d'un pentacle. Duvallo, qui était interrogé 
    par l'inspecteur Gavigan au même instant, se trouve donc disculpé. 
    Mais le médecin légiste établit que Tauro était 
    mort une heure avant que le docteur Sabbatt fût tué. Morgan finit 
    par découvrir que Judy était la soeur de Madame Rapport, elle-même 
    épouse du docteur Sabbatt, qui a été assassiné 
    par quelqu'un qu'il tenait par chantage. Au cours d'une soirée au Festival 
    de la Magie, Morgan démasque l'habile criminel : Duvallo, qui avait 
    personnifié Tauro alors qu'il l'avait déjà tué, 
    afin de se ménager un alibi. 


 Browning 
    conclut ici prématurément son uvre par une réflexion 
    sur la manipulation. La poétique du bizarre qui dominait son oeuvre 
    semble récusée au profit d'une démarche rationnelle qui 
    n'admet la magie que comme une construction distrayante et passagère. 
    Browning n'aura pas le temps de développer plus avant cette thématique, 
    le décès d'Irving Thalberg, qui l'avait toujours protégé 
    malgré ses échecs commerciaux, signera la fin de sa carrière.
Browning 
    conclut ici prématurément son uvre par une réflexion 
    sur la manipulation. La poétique du bizarre qui dominait son oeuvre 
    semble récusée au profit d'une démarche rationnelle qui 
    n'admet la magie que comme une construction distrayante et passagère. 
    Browning n'aura pas le temps de développer plus avant cette thématique, 
    le décès d'Irving Thalberg, qui l'avait toujours protégé 
    malgré ses échecs commerciaux, signera la fin de sa carrière.
Il met pourtant ici en place une élégante comédie policière pleine d'ironie et de chausse-trappes à commencer par la première scène dont il laisse quelque temps croire qu'elle est réelle et non un numéro dont le héros est le metteur en scène.
L'enquête auprès des divers magiciens fait intervenir le mystère de la pièce fermée de l'intérieur (en fait l'assassin reste caché et attend l'entrée des policiers, tous attirés par le cadavre, pour s'éclipser) et pas moins de sept suspects dont on ne sait rapidement plus qui est vivant ou mort.
La concision dans les effets de mise en scène va de paire avec la succession des mystères alignés en quelques soixante-dix minutes : la disparition des cadavres, la porte qui s'ouvre aux noms de Cagliostro et de Robert Houdin, la scéance de spiritisme truquée, la machine à écrire qui frappe toute seule et le tour final de la balle magique : Judy doit attraper avec ses dents une balle tirée avec un fusil.