Stéphane Brizé |
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né en 1966 | ||
8 films | ||
Stéphane Brizé commence ses études en effectuant un DUT d'électronique lui permettant très tôt de côtoyer le monde de la télévision et du cinéma en devenant technicien de l'audiovisuel. Installé à Paris, il en profite pour s'inscrire à des courts d'art dramatique qui le passionneront jusqu'à se spécialiser dans le métier d'acteur et mettre en scène plusieurs pièces de théâtre.
Décidé et téméraire, il choisit en 1993 de passer à la réalisation avec le court-métrage Bleu dommage qui remporte le Grand Prix du Festival de Cognac. En 1996, il continue sur cette lancée en réalisant L'Oeil qui traine gagnant du Grand prix du Festival de Vendôme, de Rennes, de Mamers et d'Alès, ainsi que le Prix d'interprétation masculin au Festival de Saint-Denis.
Fort de toutes ces récompenses, il passe au clip vidéo (pour le chanteur Peter Kröner) avant d'en venir au long-métrage. Avec l'aide de son amie Florence Vignon, ils écrivent ensemble Le Bleu des villes en 1999 qui est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et remporte le prix Michel d'Ornano du meilleur scénario. Le film est un succès dans les salles.
Après un documentaire inédit, la région Centre Val de Loire lui propose un nouveau projet audacieux : écrire puis tourner un film en dix jours avec l'aide de comédiens professionnels n'ayant aucune expérience cinématographique. Le résultat sera le film Entre adultes, produit par Claude Lelouch. Il faudra cependant attendre le succès de son troisième long-métrage pour voir ce second projet dans les salles. Car avec Je ne suis pas là pour être aimé, sorti en 2005, le réalisateur arrive de nouveau à toucher le public en évoquant la vie d'un homme sans sentiments ni expressions (interprété par Patrick Chesnais) s'ouvrant petit à petit au monde grâce à des cours de tango. Le film fut présenté au festival de San Sebastian et reçu plusieurs nomminations aux Césars 2006.
Passant aussi devant la caméra en tournant pour Thomas Vincent dans Le Nouveau protocole, on le retrouve dans les salles en 2009 avec un drame sentimental, Mademoiselle Chambon, tiré d'une oeuvre de Eric Holder et coécrit de nouveau avec Florence Vignon pour lequel il est recompensé par le César de la Meilleure Adaptation en 2010 avec sa collègue Florence Vignon.
Trois ans après, il revient avec Quelques heures de printemps, long métrage porté à nouveau par Vincent Lindon, et Hélène Vincent. Le film décroche quatre citations aux César 2013 (Meilleur réalisateur, Meilleure actrice, Meilleur acteur et Meilleur scénario original). Mais c'est La loi du marché qui lui apporte la consécration avec une selection contetstable en comptétion au festival de e Cannes qui se foit validée par un prix d'interprtétaion mérité attribué à Vincent Lindon.
Courts-métrages :
1993 : Bleu dommage
1996 : L'oeil qui traîne
Longs-métrages :
1999 | Le bleu des villes |
Avec : Florence Vignon (Solange), Antoine Chappey (Patrick), Mathilde Seigner (Mylène), Jenny Alpha (Jocelyne). 1h45. Solange et son ami Patrick menent une vie tranquille en province. L'amie d'enfance de Solange, Mylene, devenue presentatrice meteo, est de passage pour dedicacer sa biographie. Elle lui consacre une soiree. Un diner, un verre en boite, quelques confidences. Mylene repartie, Solange realise qu'elle est passee a cote de ses reves. Elle s'imaginait chanteuse, elle est contractuelle. Son costume de scene c'est un uniforme, son public des automobilistes qui l'insultent. Changer de vie, est-ce encore possible? |
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2005 | Je ne suis pas là pour être aimé |
Avec : Patrick Chesnais (Jean-Claude Delsart), Anne Consigny (Françoise), Georges Wilson (Le père de Jean-Claude), Lionel Abelanski (Thierry). 1h33. 50 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l'idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu'au jour où il s'autorise à pousser la porte d'un cours de tango... |
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2006 | Entre adultes |
Avec : Edith Mérieau (Camille), Vincent Dubois (Christian), Jeanne Ferron (Caroline), Céline Gorget (Louise). 1h20. 6 hommes et 6 femmes, 12 adultes, s'aiment, se mentent, se manipulent, se trompent, se confient et se quittent. La vie... |
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2009 | Mademoiselle Chambon |
Avec : Vincent Lindon (Jean), Sandrine Kiberlain (Véronique Chambon), Aure Atika (Anne-Marie), Jean-Marc Thibault (Le père). 1h41.
Jean est quelqu'un de bien : un bon maçon, un bon fils, un bon père et un bon mari. Et dans son quotidien sans heurt, entre famille et travail, il croise la route de Mademoiselle Chambon, l'institutrice de son fils. Il est un homme de peu de mots, elle vient d'un monde différent. Ils vont être dépassés par l'évidence des sentiments. |
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2012 | Quelques heures de printemps |
Avec : Vincent Lindon Rôle : Alain Évrard Hélène Vincent Hélène Vincent Rôle : Yvette Évrard Emmanuelle Seigner Emmanuelle Seigner Rôle : Clémence Olivier Perrier Olivier Perrier Rôle : Monsieur Lalouette. 1h48.
A 48 ans, Alain Evrard est obligé de retourner habiter chez sa mère. Cohabitation forcée qui fait ressurgir toute la violence de leur relation passée. Il découvre alors que sa mère est condamnée par la maladie. Dans ces derniers mois de vie, seront-ils enfin capables de faire un pas l'un vers l'autre ? |
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2015 | La loi du marché |
Avec : Vincent Lindon (Thierry), Karine De Mirbeck (sa femme), Matthieu Schaller (son fils), Yves Ory (Le conseiller eEmploi). 1h33.
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ? |
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2016 | Une vie |
Avec : Vincent Lindon (Thierry), Karine De Mirbeck (sa femme), Matthieu Schaller (son fils), Yves Ory (Le conseiller eEmploi). 1h33.
Normandie, 1819. A peine sortie du couvent où elle a fait ses études, Jeanne Le Perthuis des Vauds, jeune femme trop protégée et encore pleine des rêves de l’enfance, se marie avec Julien de Lamare. Très vite, il se révèle pingre, brutal et volage. Les illusions de Jeanne commencent alors peu à peu à s’envoler. |
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2018 | En guerre |
Avec : Vincent Lindon (Laurent Amédéo), Mélanie Rover (Mélanie), Bruno Bourthol, Sébastien Vamelle (Syndicalistes SIPI et CGT). 1h53.
Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte-parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi. |
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