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En plein coeur
de lépoque victorienne, Jack Worthing sest créé
un frère imaginaire et débauché, Ernest, afin de pouvoir
quitter parfois sa pupille Cecily Cardew pour se rendre à Londres et
courtiser la délicieuse Gwendoline Fairfax. Le cousin de cette dernière,
Algernon Moncrieff, ami de Jack, sest lui aussi inventé un frère,
Bunbury, pour se libérer parfois de sa cousine et de son encombrante
mère, lady Bracknell. Mais Gwendoline, à qui Jack vient de déclarer
sa flamme, refuse catégoriquement dépouser quelquun
qui ne sappellerait pas Ernest, et lady Bracknell soppose au mariage
lorsquelle apprend que Jack nest quun enfant trouvé
dans un sac dans la gare Victoria. Pendant ce temps, Algernon sest rendu
chez Cecily, dont il est tombé amoureux en se faisant passer pour Ernest,
le frère imaginaire de Jack. Tout se complique lorsque ce dernier,
décidé à se débarrasser à tout jamais de
ce «frère» encombrant, vient apprendre sa mort à
sa famille
et que Cecily déclare quelle népousera
quun homme prénommé Ernest. Le révérend
Chasuble voit avec stupeur arriver Jack puis Algernon, qui veulent tous deux
se faire baptiser sous le prénom dErnest
Finalement, Jack
découvrira juste à temps quil est le frère dAlgernon,
jadis égaré par la vieille miss Prism en échange dun
sac de livres à Victoria. Désormais, plus rien ne soppose,
aux yeux de Lady Bracknell, au mariage de Jack et de Gwendoline qui, tout
comme Cecily, se consolera du changement de prénom de son promis
Créée en 1895,
cette «comédie triviale pour gens sérieux», qualifiée ainsi par son auteur,
est l’une des pièces humoristiques les plus célèbres et les plus populaires
d’Oscar Wilde (1854-1900). Traduite pour la première fois en France en 1913,
elle fut intitulée "De l’importance d’être sérieux", ce qui ne rendait pas
le jeu de mot du titre original puisque «Earnest» (qui en anglais signifie
«sérieux») se prononce comme le prénom «Ernest». Les adaptateurs du film ont
heureusement trouvé une équivalence avec le mot «Constant». Au travers d’une
comédie pétillante et sophistiquée, l’auteur s’attaquait en fait de manière
corrosive aux structures trop rigides de la société victorienne qui étouffait
sous les conventions du «savoir-vivre».