Robert Aldrich

(1918-1983)
30 films
   
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1- Mise en scène

Des films brutaux, désespérés, apocalyptiques, traversés de cataclysmes (la course de Christina et le feu nucléaire au début et à la fin de En quatrième vitesse (1955), la fin du démon des femmes, (1968), la masturbation lesbienne dans Faut-il tuer sister George ? (1968), la course folle à travers les balles dans le final de Trop tard pour les héros (1970), les splits screen de L'ultimatum des trois mercenaires (1977)), les films d'Aldrich reflètent tous la vision d'un homme face à la folie et la violence de son temps. L'homme ou la femme, devenus monstrueux, sont néanmoins accompagnés d'un vrai regard moral et d'une sympathie désespérée. Avant d'être des figures mythologiques, des icônes du mal ou même des poncifs, les créatures d'Aldrich sont avant tout des acteurs remarquables : toujours à la limite du cabotinage. C'est Ralph Meeker en privé fasciste dans En quatrième vitesse (1955), Rod Steiger dans Le grand couteau (1955) en producteur perfide et retors, Eddie Albert en commandant lâche dans Attaque ! (1956), Bette Davis hideuse, pathétique et géniale dans Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (1962), John Cassavetes en inoubliable Victor Franco dans Les douze salopards (1967), Peter Finch en cinéaste de génie à la Sternberg dans Le démon des femmes (1968), Irene Dailey en épouvantable bloody mama dans Pas d'orchidée pour miss Blandish (1971) et bien sûr Ernst Borgnine, l'acteur fétiche d'Aldrich. Borgnine et son visage rond, son rictus démoniaque et ses yeux exorbités demeurera la quintessence du mal chez Aldrich. Ils tourneront six films ensemble : Vera Cruz (1954), Le vol du Phénix (1965), Les douze salopards (1967), Le démon des femmes (1968), L'empereur du Nord (1973), La cité des dangers (1975).

Appartenant à la génération qui précède le Nouvel Hollywood, Robert Aldrich ne révolutionne pas le cinéma de genre mais, comme Sam Peckinpah ou Samuel Fuller lui laisse sa patte, celle de la distance et du cynisme.

2- Biographie

Né le 9 août 1918 à Cranston (Rhode Island, U.S.A.). Issu d'une famille de la grande bourgeoisie (diplomates, politiciens), héritier indirect des Rockefeller, il fait des études d'économie politique puis rompt avec sa famille et un métier qui ne le passionne guère pour aller travailler à 24 ans comme assistant à la production chez RKO. Il quitte la RKO en 1944, devient premier assistant "free-lance" et travaille avec Renoir (L’homme du sud, 1945), Wellman (Les forçats de la gloire, 1945), Milestone (L’emprise du crime, 1946), Lewin (Bel Ami, 1947), Abraham Polonsky (L'enfer de la corruption, 1948), Rossen (Sang et or, 1949), Max Ophuls (Pris au piège, 1949), Losey (M, le maudit, 1951), Chaplin (Les feux de la rampe, 1952).

Après un court passage à la TV (1952-53), un premier long métrage où il dirige Edward G. Robinson puis Alerte à Singapour (1954) où le thème du danger nucléaire apparait déjà, Robert Aldrich est repéré par le prolifique Burt Lancaster qui décide de lui confier la réalisation d’un western pro-Indien (comme Hollywood en produit quelques-uns depuis le succès de La flèche brisée de Delmer Daves en 1949). Ce sera Bronco Apache (1954). C'est le début d'une série de cinq films avec lesquels il devient la coqueluche de la jeune critique française : Vera Cruz (1954), En quatrième vitesse (1955), Le grand couteau (1955) et Attaque ! (1956).

Il connaît ensuite une période difficile : ennuis avec la Columbia pour Racket dans la couture (1957) terminé et signé par Vincent Sherman, films réalisés en Europe. De retour aux U.S.A., il a l'idée d'utiliser d'anciennes stars sur le déclin, Bette Davis et Joan Crawford pour un des films les plus violents qui soient sur Hollywood, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? (1962). Le film est rejeté lors de sa première projection au festival de Cannes, Robert Aldrich étant accusé de salir l’aura de deux stars vieillissantes mais le public fait un triomphe au film, ce qui incite le réalisateur à proposer Chut...Chut, chère Charlotte (1964) film encore plus outré et baroque.

En 1967, il réalise Les douze salopards dont le succès international lui donne enfin les pleins pouvoirs. Il crée alors ses propres studios. Mais le malentendu, avec la critique s'implante : beaucoup le voient comme une apologie fasciste alors qu'il est un pamphlet anti-militariste. Attaque ! (1956) et Les douze salopards (1967) disent la même chose et avec les même acteurs : Lee Marvin, Richard Jaeckel… La guerre ne peut être gagnée que par des dégénérés, des criminels imbéciles.

The Aldrich studios mettent en œuvre deux projets à rebrousse-poil du système : Le démon des femmes (1968) et Faut-il tuer Sister George ? (1968). Le premier narre comment une jeune femme interprétée par Kim Novak rêve de devenir actrice et se voit confier, grâce à sa ressemblance physique avec une célèbre actrice défunte, le rôle principal du film qui lui est consacré. Le second contient une célèbre scène de la masturbation lesbienne.

Mais la fin de sa carrière : Trop tard pour les héros (1970), nouveau film de guerre, Pas d'orchidée pour miss Blandish (1971) nouveau film noir, Fureur Apache (1971) nouveau western, sera ignorée de nouveau aux USA et cette fois-ci méprisée également en Europe, à l'exception de Deux filles au tapis (1981). Il était temps, Robert Aldrich meurt à Los Angeles le 5 décembre 1983.

3- Filmographie :

1953 The big leaguer
Avec : Edward G. Robinson (Hans Lobert), Vera-Ellen (Christy), Jeff Richards (Adam Polachuk), Richard Jaeckel (Bobby Bronson), William Campbell (Julie Davis).

Hans Lobert, un entraîneur teigneux, transforme de jeunes étudiants en véritables terreurs de football américain.

   
1954 Alerte à Singapour
(World for ransom). Avec : Dan Duryea (Mike Callahan), Gene Lockhart (Alexis Pederas), Patric Knowles (Julian March), Reginald Denny (Major Ian Bone), Nigel Bruce (Sir Charles Coutts). 1h22.

Détective privé à Singapour, Mike Callahan a connu pendant la guerre la belle Frennessey, qui l'a délaissé pour épouser son ami Julian March. La jeune femme, qui se produit comme chanteuse dans un cabaret de la ville, appelle Mike à son secours car elle craint que son mari ne soit impliqué dans une affaire louche. Après avoir vainement interrogé Julian, Mike est agressé par un gangster, puis découvre que Julian a été engagé par le louche Alexis Pederas pour kidnapper Sean O'Connor, un physicien nucléaire, afin de le revendre aux plus offrants : les Occidentaux, les Russes ou les Chinois. Wong, ami de Mike, a pu photographier Julian, habillé en militaire, en compagnie d'O'Connor, dans la voiture qui l'enlevait. Wong est assassiné par Guzik, homme de main de Pederas, qui fait cacher la photographie dans la chambre de Mike pour le compromettre. Mike réussit à fausser compagnie à l'inspecteur McCollum et se cache chez Frennessey. Contre la promesse de celle-ci de lui revenir s'il ramène Julian vivant, Mike s'enfonce dans la jungle à la recherche de l'endroit où O'Connor est retenu prisonnier. Le major Bone, qui a des doutes sur la culpabilité de Mike, le fait suivre. Après l'avoir rejoint, convaincu de son innocence, il s'associe à lui pour délivrer O'Connor, détenu dans le petit village d'Ipoh. Bone est abattu tandis que Mike réussit à sauver O'Connor, mais est contraint de tuer Julian et ses complices à l'aide de deux grenades. Revenu auprès de Frennessey, il est rejeté par elle, inconsolable de la perte de Julian.

   
1954 Bronco Apache
(Apache). Avec : Burt Lancaster (Massai), Jean Peters (Nalinle), John McIntire (Al Sieber), Charles Bronson (Hondo). 1h31.

Le jour de la reddition de Geronimo, Massai, un jeune guerrier, refuse d'abandonner le combat contre l'armée américaine. Vite arrêté, il est conduit en train vers la réserve de Floride où seront gardés Geronimo et ses guerriers apaches. Mais Massai s'enfuit..

   
1954 Vera Cruz
(Vera Cruz). Avec : Gary Cooper (Benjamin Trane), Burt Lancaster (Joe Erin), Denise Darcel (La contesse Marie Duvarre). 1h35.

1866. La révolution fait rage au Mexique. Le marquis de Labordère propose à deux aventuriers américains, Benjamin Trane et Joe Erin, de combattre pour son maître l'empereur Maximilien...

   
1955 En quatrième vitesse
(Kiss me deadly). Avec : Ralph Meeker (Mike Hammer), Maxine Cooper (Velda), Albert Dekker (Dr. Soberin). 1h46.

Une nuit, le détective privé Mike Hammer prend en stop une jeune femme blonde, Christina, qui s'est échappée d'un asile psychiatrique. Elle est absolument terrifiée; des gangsters sont soi-disant à ses trousses, mais ses propos restent mystérieux et obscurs. A la suite d'un accident de voiture, Christina est tuée et Mike se retrouve à l'hôpital. Intrigué, il décide d'effectuer une enquête. Seul indice laissé par Christina : la référence à un poème, signé Christina Rossetti, son surnom. Alors qu'il cherche à résoudre l'énigme, il rencontre Lily Calver, puis Evello, le chef d'une bande de redoutables gangsters. Tout le monde semble à la recherche d'une mystérieuse mallette. Les hommes du FBI mettent Mike au courant : la mallette contient un dangereux minerai radioactif, volé pour le compte d'une puissance étrangère. Velda, la secrétaire de Mike, est enlevée par les gangsters, mais il poursuit son enquête : dans une maison au bord de la plage, il affronte une dernière fois Lily Calver qui tue le véritable chef de la bande, le Dr Soberin. Mais, en ouvrant la mallette, elle déclenche une explosion atomique. Mike et Velda s'échappent vers la plage, tandis que la maison est la proie des flammes.

   
1955 Le grand couteau
(The big knife). Avec : Jack Palance (Charles Castle), Ida Lupino (Marion Castle), Wendell Corey (Smiley Coy). 1h51.

Nous sommes à Bel-Air, dans la luxueuse résidence de Charlie Castle, célèbre acteur de cinéma qui est à un tournant de sa carrière. Sa femme, Marion, est sur le point de le quitter, lui reprochant sa vie dissolue et sa faiblesse envers son producteur, le perfide et retors Stanley Hoff. Celui-ci survient précisément pour arracher à sa vedette la signature d'un contrat qui le lie à lui pour sept ans...

   
1956 Tempête d'automne
(Autumn leaves). 1h47.

A quarante ans, Milicent Wetherby, qui a passé sa vie à se sacrifier pour les besoins de son père, découvre enfin l'amour en la personne de Burt Hanson. Celui-ci désire l'épouser mais Millicent apprend qu'il a déjà été marié. Burt lui raconte alors son passé auprès d'une femme qui le trompait avec son père...

   
1956 Attaque !
(Attack!). Avec : Jack Palance (Lt. Joe Costa), William Smithers (Lt. Harry Woodruff), Eddie Albert (Capt. Erskine Cooney). 1h47.

1944, en Europe : la première compagnie américaine dite " Fragile Fox " est cantonnée en Belgique. Le capitaine Cooney est vivement critiqué par ses deux lieutenants, Costa et Woodruff, en raison de sa lâcheté. Par sa faute, beaucoup d'hommes sont morts inutilement. Mais le colonel Bartlett protège Cooney, dont le père lui sera utile après la guerre...

   
1957 Racket dans la couture
(The garment jungle). Terminé et signé par Vincent Sherman.

A la fin de son service militaire, Alan Mitchell entre dans l'usine de vêtements dirigée par son père, Walter, dont l'associé est mort mystérieusement Alan découvre que l'industrie de vêtements de Manhattan veut racheter l'entreprise familiale et que Walter, pour se protéger, a fait appel à un chef de gang, Artie Ravidge...

   
1959 Trahison à Athènes
(The angry hills)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mike Morrison est correspondant en Grèce pour un journal américain. Il se voit confier une liste de nom d'agents de la Résistance, dont les Allemands cherchent à s'emparer. Mike va alors tenter par tous les moyens de quitter la Grèce avec la précieuse liste...

   
1959 Tout près de Satan
(Ten seconds to hell). Avec : Jack Palance (Eric Koertner), Jeff Chandler (Karl Wirtz), Martine Carol (Margot Hofer). 1h33.

Berlin, 1945. Six soldats allemands démobilisés s'engagent dans un périlleux service de déminage. Un accord est conclu entre eux : chacun versera la moitié de sa paye dans une caisse commune qui, au bout de six mois, sera partagée entre les survivants...

   
1961 El Perdido
(The last sunset). Avec : Rock Hudson (Dana Stribling), Kirk Douglas (Brendan O'Malley), Dorothy Malone (Belle Breckenridge), Joseph Cotten (John Breckenridge), Carol Lynley (Missy Breckenridge), Neville Brand (Frank Hobbs), Regis Toomey (Milton Wing). 1h52.

O'Malley, coupable de meurtre, est poursuivi par le shériff Dana Stribling. Alors qu'il fuit vers le Mexique, O'Malley décide de rendre visite à Belle Breckenridge, qu'il a aimée, seize ans plus tôt. Quand il la retrouve, il apprend qu'elle est mariée et qu'elle a une fille de seize ans, Missy. John Breckenridge, un ivrogne et un lâche, cherche des hommes pour conduire son troupeau jusqu'au Texas. O'Malley accepte, contre le cinquième de son troupeau. Quand Stribling le rejoint, O'Malley lui propose de reprendre son ancien métier de cowboy et de l'aider à conduire le troupeau jusqu'à la ville où il est justement recherché pour meurtre !

   
1962 Sodome et Gomorrhe

(Sodom and Gomorrah). Avec : Stewart Granger (Loth), Pier Angeli (Ildith), Stanley Baker (Astaroth), Anouk Aimée (Béra). 2h34.

Sous la conduite de Loth, les Hébreux, épuisés et affamés, en quête d'une terre d'accueil, arrivent près de Sodome, dont la principale richesse est le sel. Ils s'installent sur l'autre rive du Jourdain, avec interdiction absolue de pénétrer dans la cité dépravée. La reine Bera règne sur Sodome et Gomorrhe avec son frère Astaroth, qui fomente sans cesse des complots contre elle...

   
1962 Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?
(What ever happened to Baby Jane ?). Avec : Bette Davis (Baby Jane Hudson), Joan Crawford (Blanche Hudson). 2h14

En 1920, "Baby Jane" est un enfant prodige; l'idole de l'Amérique fait vivre toute sa famille. Malheureusement son talent disparaît avec l'adolescence et c'est sa soeur, Blanche, qui prend sa revanche en devenant à l'âge adulte une grande actrice. Au sommet de sa gloire, Blanche a les jambes brisées dans un accident de voiture, accident dont la culpabilité reviendrait à Jane...

   
1963 Quatre du texas
(Four for Texas). Avec : Frank Sinatra (Zack Thomas), Dean Martin (Joe Jarrett), Anita Ekberg (Elya Carlson), Ursula Andress (Maxine Richter), Charles Bronson (Matson), Victor Buono (Harvey Burden), Edric Connor (Prince George), Nick Dennis (Angel), Richard Jaeckel (Pete Mancini). 2h04.

Une bande de hors-la-loi emmenée par Matson, la terreur de la région, attaque la diligence dans laquelle voyagent Zack Thomas et Joe Jarrett. Ce dernier les met en fuite et profite de la situation pour déposséder Zack d'une sacoche contenant 100 000 dollars. Puis il retrouve son amie Ermaline à l'orphelinat où il fut élevé. Il dépose bientôt son butin dans la banque que dirige Harvey Burden, un escroc qui a aidé Zack à devenir le maître des jeux de toute la ville de Galveston. Apprenant que Joe est en ville, Zack s'arrange pour le rencontrer, mais Matson survient, qui tente de tuer Zack. Joe blesse le bandit et sauve la vie de son rival, avant de rejoindre son amie Maxine Richter, qui dirige " La Maison Rouge ", un bateau qu'il a le projet de transformer en maison de jeux. En accord avec Burden, Zack tente de prendre le contrôle du bateau. En fait, Burden prévoit de doubler Zack en le faisant accuser du naufrage d'un bateau de coton. Mais la manoeuvre échoue et Joe oblige Butden à lui accorder un bail sur le dock où est amarré le bateau. Zack ne l'entend pas ainsi, tandis que Burden imagine de laisser les deux rivaux se combattre pour ensuite tirer les matrons du feu. Le jour de l'inauguration du cercle de jeux flottant, Zack et Joe sont bien décidés à s'affronter. Mais Maxine et Elya, leurs amies respectives, parviennent à les faire s'unir contre Burden et Matson. Celui-ci blesse Joe, mais est tué par Zack. Burden est arrêté et tout se termine par un double mariage.

   
1964 Chut...Chut, chère Charlotte
(Hush hush, sweet Charlotte). Avec : Bette Davis (Charlotte), Olivia de Havilland (Miriam), Joseph Cotten (Drew), Agnes Moorehead (Velma), Cecil Kellaway (Harry), Victor Buono (Big Sam), Mary Astor (Jewel Mayhew). 2h13.

Réception à Hollis House, superbe propriété en Louisiane. Charlotte Hollis, couverte de sang, apparaît soudain devant les invités horrifiés : elle vient d'assassiner son amant, John Mayhew, dont une main et la tête, tranchées au hachoir, ont disparu ! Trente-cinq ans plus tard, en 1964, Charlotte habite toujours à Hollis House; que lui a léguée son père, Sam Hollis, usant de son pouvoir, il a fait innocenter sa fille d'un crime évident aux yeux de tous. Refusant de se soumettre à l'ordre d'expulsion lancé par une entreprise de travaux publics, Charlotte sollicite l'appui de sa cousine Miriam Deering, qui était, à l'époque du crime, la fiancée du docteur Drew Bayliss. Ce dernier soigne Charlotte pour troubles mentaux : elle est convaincue que c'est son père qui a tué John et que celui-ci hante la maison; la nuit, elle joue au clavecin la chanson, «Chut... chut, chère Charlotte», qu'il lui avait écrite... En ville, Harry Willis, un assureur, enquête : pourquoi Jewel, la veuve de Mayhew, n'a-t-elle jamais exigé la prime prévue au décès de son mari ? Mourante, Jewel lui confie alors une lettre à n'ouvrir qu'après sa mort. À Hollis House, les rapports se tendent entre les cousines. Approuvée par Drew, Miriam laisse entendre à Charlotte qu'il lui faudra partir. Hystérique, cette dernière accuse Miriam d'avoir, autrefois, averti son père et Jewel de sa liaison avec John. La nuit, sous l'empire des calmants administrés par Drew, Charlotte découvre, sur le plancher du salon, la main de son amant à côté du hachoir. À l'évidence, la pauvre femme perd la raison et il va falloir l'interner. Mais Velma, sa bonne, soupçonne un coup monté par Miriam et Drew, et en avertit Willis par téléphone. Miriam la surprend et la tue. En effet, Velma avait vu juste : Drew et son ex-fiancée complotent de rendre folle Charlotte afin de récupérer ses biens. Ils exhibent à la malheureuse la tête tranchée de John, lui font croire qu'elle a, en plein délire, tué Drew, puis la mettent en présence du «cadavre», bien vivant, de celui-ci ! Croyant leur but atteint, les complices fêtent leur succès sous la fenêtre de la chambre où Charlotte, droguée par Drew, est censée dormir. Mais leur victime, réveillée, fait tomber sur ses tortionnaires une énorme vasque qui les écrase ! Aux grilles d'Hollis House, la foule guette la sortie de la meurtrière. Rassurée sur son état mental, Charlotte monte dans la voiture du shérif. Willis lui remet alors la lettre de Jewel, qui vient de mourir, dans laquelle celle-ci avoue avoir tué son mari, révèle le sinistre complot de Miriam et innocente Charlotte.

   
1965 Le vol du Phénix
(The flight of the Phoenix). Avec : James Stewart (Frank Towns), Richard Attenborough (Lew Moran), Peter Finch (le capitaine Harris), Hardy Krüger (Heinrich Dorfmann), Ernest Borgnine (E. 'Trucker' Cobb), Ian Bannen ('Ratbags' Crow), Ronald Fraser (le sergent Watson), Christian Marquand (le dr. Renaud). 2h26.

Pris dans une tempête de sable, un trimoteur s'écrase en plein Sahara. Il reste douze rescapés dont la situation est précaire : la radio en panne n'a pu signaler la position de l'appareil en perdition.. Frank Towns, le pilote, prend le commandement du groupe, secondé par le navigateur Lew Moran. Le capitaine Harris, officier britannique, décide de marcher jusqu'à l'oasis la plus proche. Trucker Cobb tente de le suivre. Towns retrouvera son cadavre quelques jours plus tard. L'ingénieur allemand Heinrich Dorfmann propose de construire un autre avion avec les restes de l'appareil. Towns le prend pour un fou. Pourtant, l'idée fait son chemin parmi les rescapés. Après Moran, c'est le docteur Renaud qui tente de convaincre Towns : même si l'entreprise est vouée à l'échec, elle contribuera à maintenir le moral du groupe. Le capitaine Harris est revenu au campement. Peu après, lui et le docteur Renaud sont égorgés par une tribu de nomades campant à proximité. Il reste sept survivants qui emploient leurs dernières forces à la construction du " Phénix". Et contre toute attente, cet avion finira par voler et ramènera à la civilisation les rescapés à bout de force et d'espoir...

   
1967 Les douze salopards
(The Dirty dozen). Avec : Lee Marvin (John Reisman), Ernest Borgnine (Worden), Charles Bronson (Joseph Wladislaw). 2h29.

À la veille du débarquement en Normandie, le commandant Reisman doit recruter dans une prison militaire douze hommes condamnés à des peines très lourdes. Leur mission sera d'investir un château où les membres de l'État-Major nazi et leurs compagnes se reposent...

   
1968 Le démon des femmes
(The legend of Lylah Clare). Avec : Kim Novak (Lylah Clare/Elsa Brinkmann), Peter Finch (Lewis Zarken). 2h10.

Depuis la mort de son épouse, la star de cinéma Lylah Clare, le réalisateur Lewis Zarkan vit dans une semi-retraite. Son projet de tourner la vie de Lylah n'a pas abouti, faute de trouver une actrice capable d'incarner la vedette. L'imprésario Bart Langner découvre enfin l'oiseau rare : Elsa Brinkmann, une comédienne timide et effacée qui ressemble de façon hallucinante à Lylah...

   
1968 Faut-il tuer sister George ?
(The killing of Sister George). Avec : Beryl Reid (June Buckridge), Susannah York (Alice McNaught), Coral Browne (Mercy Croft), Ronald Fraser (Leo Lockhart), Patricia Medina (Betty Thaxter), Hugh Paddick (Freddie), Cyril Delevanti (Ted Baker)

Interprète de la compatissante religieuse Sister George, June Buckridge est la très populaire vedette d'un feuilleton de la télévision britannique. Son succès personnel lui attire la jalousie, puis la haine de ses partenaires, Ted Baker et Leo Lockhart. Dans la vie, June n'a rien de la religieuse infiniment sage et dévouée du feuilleton. Elle entretient des relations homosexuelles avec Alice McNaught, jeune femme qui partage son appartement. Elle fume le cigare et est très portée sur l'alcool. Causant de fréquents scandales sur la voie publique, elle terrorise un jour deux nonnes dans un taxi.

Leo profite de cet écart de conduite et de la plainte des autorités religieuses pour ruiner la carrière de sa rivale et partenaire. A son instigation, Mercy Croft la responsable de la chaîne de télévision qui diffuse le feuilleton exige que June fasse des excuses publiques à l'Eglise Anglicane. Mais la furibonde June refuse. Mercy Croft en vient alors à proposer la mort de Sister George, en dépit des réticences de Freddie, le producteur de la série, peu désireux de tuer si rapidement sa populaire vedette. Sister George devient un personnage de plus en plus épisodique, jusqu'au jour où elle meurt dans un accident. On propose alors à June Buckridge de prêter sa voix à la vache Clarabelle, dans un nouveau feuilleton. Humiliée, elle refuse. Elle découvre bientôt que son amie Alice la trompe avec Mercy Croft. Seule et rejetée par tous, June accepte d'être la voix de Clarabelle.

   
1970 Trop tard pour les héros
(Too late the hero). Avec : Michael Caine (Tosh Hearne), Cliff Robertson (Sam Lawson), Ian Bannen (Jock Thornton), Harry Andrews (Colonel Thompson), Ronald Fraser (Campbell), Denholm Elliott (Hornsby), Lance Percival (McLean), Percy Herbert (Johnstone). 2h13.

Novembre 1942 dans une île des Nouvelles-Hébrides. Une patrouille britannique commandée par le capitaine Hornsby est chargée de neutraliser un émetteur-radio japonais situé sur l'autre extrémité de cette île, puis d'envoyer un faux message destiné à diriger l'ennemi sur une fausse piste afin de permettre à un convoi naval américain de passer. Le lieutenant américain Lawson, qui parle japonais, se joint à la patrouille. Mais la mission échoue partiellement à cause de l'incompétence de Hornsby, qui est tué durant l'attaque. Le matériel ennemi a été détruit durant l'opération : impossible d'envoyer le message. Sur le chemin du retour, la patrouille se trouve cernée dans la jungle tandis que des haut-parleurs transmettent la voix du commandant Yamaguchi qui ordonne aux soldats alliés de se rendre pour avoir la vie sauve. Tandis que leurs compagnons se constituent prisonniers et sont exécutés, Lawson et le 2e classe Hearne s'enfuient seuls et parviennent à tuer Yamaguchi. Après une poursuite harassante, les deux hommes parviennent aux abords de leur base : il leur reste une longue étendue à découvert à franchir. Un espace couvert par l'artillerie japonaise. Tous les deux se lancent. Un seul arrivera vivant au but : Hearne

   
1971 Pas d'orchidée pour miss Blandish
(The grissom gang). Avec : Kim Darby (Barbara Blandish), Scott Wilson (Slim Grissom), Tony Musante (Eddie Hagan), Robert Lansing (Dave Fenner), Connie Stevens (Anna Borg), Irene Dailey (Gladys 'Ma' Grissom), Wesley Addy (John P. Blandish), Joey Faye (Woppy), Michael Baseleon (Frankie Connor), Ralph Waite (Mace). 2h08.

Joe Bailey, Frank Connor et Sam, des petits gangsters minables, kidnappent une riche héritière, Barbara Blandish, et son ami, Jerry, qui est tué lors de l'agression. La captive est cachée chez Johnny Hutchins, mais le gang Grissom, autrement plus expérimenté, s'intéresse tout de suite à l'affaire. Ce commando de triste renommée se compose de Eddie Hagan, Mace, Woppy, et un tueur névrosé, Slim, le fils de Ma. Ma dirige le groupe d'une main de fer avec son amant Doc. À la suite d'une violente tractation, Miss Blandish revient au gang Grissom. John P. Blandish, le père de Barbara, s'offre les services d'un détective privé, Dave Fenner, qui est en fait chargé de remettre la rançon exigée par le gang. Pendant ce temps, Slim, obsédé par les charmes de Barbara, convainc Ma Grissom de forcer la jeune fille à céder aux avances de ce fils attardé et dangereux... Quatre mois ont passé. Le gang a touché la rançon mais n'a pas rendu Barbara qui, pour la police, est morte. Fenner, sous les ordres de John Blandish, poursuit ses recherches et retrouve la trace des Grissom. Ceux-ci cherchent à éliminer le détective. Surgit la police qui sauve Fenner de justesse et prend les Grissom en chasse. Retranchés dans leur ferme comme dans une forteresse, les gangsters ont du mal à résister aux assauts de la police. Slim et sa "miss" échappent au massacre. Il s'ensuivra une nuit d'amoureux avant que Slim soit à son tour abattu.

   
1972 Fureur Apache
(Ulzanas raid). Avec : Burt Lancaster (McIntosh, le scout), Bruce Davison (Lt. Garnett DeBuin), Jorge Luke (Ke-Ni-Tay, le guide apache), Richard Jaeckel (un Sergent), Joaquín Martinez (Ulzana), Lloyd Bochner (Capitaine Charles Gates), Karl Swenson (Willy Rukeyser). 1h45.

Le chef Ulzana et quelques Apaches s'échappent de la réserve de San Carlos. Le commandement de Fort Lowell envoie à leurs trousses un détachement placé sous les ordres d'un jeune officier inexpérimenté, De Buin, guidé par le vieil éclaireur Mac Intosh et l'indien Ke-Ni-Tay, beau-frère d'Ulzana. Les Apaches renégats sèment la terreur parmi les fermiers en les massacrant avec la plus extrême cruauté. Sollicité par De Buin, Ke-Ni-Tay explique que les guerriers sont convaincus de puiser leurs forces dans la lente agonie de leurs victimes... Pour déjouer ses poursuivants, Ulzana met au point un plan audacieux, mais Mac Intosh n'est pas dupe et réussit à disperser les chevaux des Indiens. Comme Ulzana doit trouver des montures fraîches, De Buin fait route vers le ranch le plus proche. Mais il arrive trop tard : la seule rescapée est une femme, épargnée de toute évidence pour que De Buin réduise ses forces en lui fournissant une escorte. De Buin et Mac Intosh font mine de tomber dans le piège et l'éclaireur prend la tête d'un groupe qui constituera un appât. Comme prévu, Ulzana attaque. Mais De Buin tarde à venir à la rescousse et la petite troupe est décimée. Ke-Ni-Tay poursuit Ulzana et le tue tandis que Mac Intosh, grièvement blessé, attendra ta mort dans le désert.

   
1973 L'empereur du Nord
(Emperor of the North Pole). Avec : Lee Marvin (A no. 1), Ernest Borgnine (Shack), Keith Carradine (Cigaret), Charles Tyner (Cracker), Malcolm Atterbury (Hogger), Simon Oakland (Le policier), Harry Caesar (Coaly), Hal Baylor (La personne qui aide Yardman), Matt Clark (Yardlet), Elisha Cook Jr. (Gray Cat). 1h58.

L'Oregon, en 1933. En cette période de dépression économique, de nombreux vagabonds utilisent clandestinement le chemin de fer. Du moins lorsque les chefs de train ne les expulsent pas, ce que Shack, seul maître à bord du 19, s'applique à faire avec une brutalité redoutable ; à tel point qu'il se vante de ne jamais avoir été berné par un de ces -trimardeurs". Pourtant, un homme est capable de lui tenir tête, une légende vivante que tout le monde connaît sous le surnom de A n°1. La nouvelle se répand bientôt : il est monté sur le 19 - quitte à y mettre le feu pour en sortir !

A cause d'un blanc-bec nommé Cigaret qui s'est approprié son exploit, A n°1 doit annoncer qu'il ira à Portland à bord du 19. Les paris vont bon train chez les cheminots, qui détestent Shack. Au matin, dans le brouillard, celui-ci fait démarrer son train à pleine vapeur en gare de triage, pour empêcher le trimardeur de monter. Mais A n°1 a aiguillé le train sur une butée et monte tranquillement, à la barbe de Shack. Retardé, le 19 évite de justesse un autre convoi. Défié et humilié, Shack, aidé de son adjoint Cracker, inspecte en vain les wagons. Flanqué de Cigaret, qui s'avère un apprenti trimardeur bien maladroit, A n°1 se prend d'une affection paternelle pour lui, et envisage de l'instruire à sa façon. Expédiés par Shack sur le bas-côté, les compères graissent les rails, sautent dans le train suivant - forcé de ralentir -et rattrapent le 19. Sachant qu'ils sont cachés sous un wagon, Shack y laisse filer une redoutable matraque. Cigaret ne le secourant pas, A n°1 est contraint de faire freiner le train brutalement. Dans le choc, Cracker est tué, Shack et le mécanicien blessés. Shack s'apprête à en finir avec Cigaret, acculé sur le wagon de queue, lorsque A n°1 surgit. A l'issue du duel qui se déroule avec les moyens du bord, le trimardeur expulse du train Shack qui hurle son dépit. Cigaret, passé du mépris à la flatterie, subit bientôt le même sort. A n°1 reste seul, libre.

   
1974 Plein la gueule
(The mean machine/The longest yard). Avec : Burt Reynolds (Paul Crewe), Eddie Albert (Warden Hazen), Ed Lauter (Capitaine Knauer), Michael Conrad (Nate Scarboro), James Hampton (le concierge), Harry Caesar (Granville), John Steadman (Pop), Charles Tyner (Unger). 2h01.

Ex-champion de football américain radié pour corruption, Paul Crewe vit aux crochets d'une riche jeune femme. Mais, un jour, après une violente dispute au terme de laquelle il est parti avec sa voiture, celle-ci téléphone à la police pour en signaler le vol. Pour avoir détruit le véhicule et corrigé les policiers venus l'arrêter, Paul est condamné à deux ans de prison dans un pénitencier d'État. Le directeur, Hazen, voudrait qu'il entraîne l'équipe des gardiens en passe d'être qualifiée pour les championnats. Menacé de représailles, s'il accepte, par le gardien-chef Knauer, l'entraîneur en titre, Paul refuse. Ce qui lui vaut d'être affecté aux besognes les plus rudes. Lassé des brimades, il accepte finalement de former et entraîner une équipe de détenus qui serviront de «sparring-partners» aux gardiens assurés d'une victoire facile. Aidé de Scarboro, un jeune prisonnier débrouillard qui partage sa cellule, et de «Pop», un vieux de la vieille condamné à vie connaissant le pénitencier comme sa poche, Paul parvient à constituer une équipe malgré l'individualisme des détenus, leurs préjugés racistes et leur défiance envers lui, qui a déjà trahi ses coéquipiers. Bien décidé à gagner le match, il fait subir un entraînement ad hoc à ses coéquipiers, trop heureux de pouvoir frapper en toute impunité sur leurs tortionnaires, étudiant jusqu'aux dossiers médicaux de ses adversaires – dérobés par Scarboro – pour en connaître les points faibles. Unger, un informateur de Hazen, provoque un «accident» pour le tuer. Mais c'est Scarboro qui meurt brûlé vif. Galvanisés par cet assassinat à peine déguisé de leur ami, les détenus infligent une sérieuse défaite aux gardiens. À la mi-temps, Hazen, furieux, ordonne à Crewe de faire perdre son équipe d'au moins vingt-et-un points, sinon il l'inculpe pour complicité de meurtre. Crewe s'ingénie alors à faire perdre son équipe, qu'il laisse bientôt se débrouiller seule. Mais Paul, écoeuré par les brutalités interdites auxquelles se livrent les gardiens en dépit des promesses de Hazen, et, bien que sachant ce qui l'attend, revient sur le terrain, comble le trou des vingt-et-un points et, dans les dernières secondes, marque l'essai qui donne la victoire à son équipe.

   
1975 La cité des dangers
(Hustle). Avec : Burt Reynolds (Phil Gaines), Catherine Deneuve (Nicole Britton), Ben Johnson (Marty Hollinger), Paul Winfield (Louis Belgrave), Eileen Brennan (Paula Hollinger), Eddie Albert (Leo Sellers), Ernest Borgnine (Santuro), Jack Carter (Herbie Dalitz), David Estridge (Albino). 2h00.

Le cadavre de la jeune Gloria Hollinger est retrouvé sur une plage, non loin dé " la Cité des Anges ", Los Angeles. Phil Gaines est chargé de l'enquête. C'est un policier qui désapprouve les méthodes violentes de ses collègues et qui, par ailleurs, vit avec une call-girl française, Nicole. L'autopsie de Gloria conclut à un suicide par auto-injection de barbituriques, mais Marty, son père, refuse cette version. Pris de sympathie pour l'homme, un vétéran de Corée qui en est revenu traumatisé, et bien que convaincu d'avoir affaire à un suicide, Gaines accepte d'aller plus loin; il apprend que Gloria participait aux " parties " de Leo Sellars, un riche avocat véreux. Or Settars est aussi un client régulier de Nicole, et, par ailleurs, le commanditaire d'un triple meurtre : il avoue avoir connu Gloria, mais nie être à l'origine de sa mort. Phil, qui désapprouve la profession de Nicole, se voit reprocher par elle de ne pouvoir subvenir à ses besoins avec son salaire de policier. Obstiné, Hollinger découvre que sa fille était une strip-teaseuse : le patron du cabaret en question fait " tabasser " ce gêneur par ses hommes. Afin de lui causer un choc salutaire, Gaines et son adjoint noir Belgrave lui projettent un film pornographique financé par Leo dans lequel Gloria avait tourné. Mais Marty ne réagit pas comme prévu - il se rend chez Sellars et le tue avant que les deux policiers n'arrivent. Ecoeuré à l'idée que Marty soit emprisonné pour le meurtre de cette crapule, Gaines maquille le crime en acte de légitime défense, et convainc Belgrave de témoigner en ce sens. Puis il donne rendez-vous à Nicole à l'aéroport en vue de vacances en Italie. Mais, sur le chemin, dans un drugstore, il est abattu par des voleurs qu'il avait surpris en flagrant délit.

   
1977 L'ultimatum des trois mercenaires
(Twilight's last gleaming). Burt Lancaster (Lawrence Dell), Roscoe Lee Browne (James Forrest), Joseph Cotten (Arthur Renfrew). 1h31.

Quatre condamnés à mort évadés, Powell, Garvas, Hoxey et leur chef Dell, ancien général de l'US Air Force, s'introduisent dans "Silo Trois", un centre de lancement de missiles atomiques. Après avoir pris le contrôle total de la station, Dell dicte ses conditions à son ancien supérieur, le général MacKenzie ; l'amnistie pour ses complices, dix millions de dollars, un avion pour quitter le pays, le président des Etats-Unis en otage et la révélation au public du document ultra-secret 9759....

   
1977 Bande de flics
(The choirboys). Avec : Charles Durning (Spermwhale Whalen), Louis Gossett Jr. (Calvin Motts), Perry King (Baxter Slate), Clyde Kusatsu (Francis Tanaguchi), Stephen Macht (Spencer Van Moot), Tim McIntire (Roscoe Rules), Randy Quaid (Dean Proust). 1h59.

La vie est agitée dans ce commissariat de Los Angeles, où les 10 policiers qui le composent passent leur temps à se jouer des mauvais tours. Ils sont parfois tellement inconscients qu'ils provoquent la mort d'un jeune homosexuel. Devant la gravite du problème, ils sauront se tenir les coudes

   
1979 Un rabbin au far west
(The Frisco Kid). Avec : Gene Wilder (Avram Belinski), Harrison Ford (Tommy Lillard), Ramon Bieri (Mr. Jones), Val Bisoglio (Chef Nuages Gris), George DiCenzo (Darryl Diggs), Leo Fuchs (Chef Rabbin), Penny Peyser (Rosalie Bender), William Smith (Matt Diggs). 2h02.

Venant de débarquer à Philadelphie, le jeune rabbin Avram Belinski a manqué le bateau pour San Francisco où l'attend sa fiancée. Aussi accepte-t-il l'offre de Mr. Jones et des frères Diggs de traverser le continent dans leur chariot. Ceux-ci ne tardent pas à le détrousser et à l'abandonner. Avram se console en découvrant qu'il lui reste la précieuse Torah, rouleaux contenant les Saintes Ecritures. Il prend un train dont tous les voyageurs sont rançonnés par un bandit. Puis il se fait embaucher à la construction du chemin de fer. Ayant acheté un cheval, il reprend sa route mais sa monture l'abandonne et il serait mort d'épuisement s'il n'avait rencontré Tommy, le bandit du train. Celui-ci lui propose de faire route ensemble et peu à peu, l'amitié naît entre eux. Après avoir attaqué une banque, ils sont pris par les Indiens auxquels ils échappent grâce à la chance d'Avram. Dans un saloon, ce dernier retrouve ses détrousseurs et se bat avec eux. L'intervention de Tommy lui sauve la vie. Alors qu'ils se reposent enfin au bord du Pacifique, ils sont surpris par les trois bandits. Cette fois c'est Avram qui sauve Tommy en tuant l'un des frères Diggs. Mais ce geste provoque chez lui une crise mystique et c'est sous un faux nom qu'il remet la Torah à la famille de sa fiancée avant de s'enfuir. Provoqué par Matt Diggs, il parvient à éviter l'affrontement et, encouragé par Tommy, il retourne chez ses compatriotes et épouse Rosalie, la soeur de sa fiancée.

   
1981 Deux filles au tapis
(All the Marbles). Avec : Peter Falk (Harry Sears), Vicki Frederick (Iris), Laurene Landon (Molly), Burt Young (Eddie Cisco). 1h53.

Harry Sears est le manager des Califorma Dolls, Iris et Molly, deux catcheuses aussi jolies que douées. Tous trois vont de petit combat en petit combat dans la vieille Mercedès de Harry...