Aux différents verts des arbres et du gazon répondent, à l’arrière-plan, les roses et rouges de la façade de la maison et de l’église du village. Le motif est recomposé car le véritable point de vue ne peut associer à la fois la maison et l'église.
Van Gogh évoque ce tableau dans une lettre du 10 juillet : "la troisième toile est le jardin de Daubigny, tableau que je méditais depuis que je suis ici". C'est de fait la composition la plus complexe de la série au format double carré, la seule à porter un titre, comme un hommage au peintre paysagiste admiré qui a également vécu sur place vers 1850.
Il en peint dix jours plus tard une autre version : "une de mes toiles les plus voulues", pour l'offrir à la veuve du peintre.