Apparaissant pour la première fois en 1895, le motif du pont japonais de son jradin d'eau, d’abord traité de manière réaliste, tend progressivement comme sur cette toile à disparaître derrière le rythme de la touche et l’intensité des couleurs.
Dans ce format panoramique, un arc élancé traversant la composition de part en part constitue le seul élément distinctif, envahi par une végétation dense, traitée en touches fragmentées qui saturent l’espace. Structurée en masses d’ombres et de lumière, l’image qui nous est renvoyée est celle de la vision subjective de l’artiste