L’oeuvre demeure dans la tradition entamée par le Saint Jean-Baptiste de 1602, ample draperie rouge, membres charpentés et anguleux, ombres dévorantes. Le peintre cherche moins a représenter un érotisme violent, il exprime la solitude physique et morale de l’ermite, et futur martyr. Il humanise le Saint en le présentant dans un moment intime, mélancolique et perdu dans ses pensées.