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(1912-1992)
Art Performatif , Fluxus

Élève de Schönberg, John Cage s'est illustré comme compositeur de musique contemporaine expérimentale et comme philosophe. Il est également reconnu comme l'inspirateur du mouvement Fluxus.

Lecture on Nothing 1948
Music of Changes 1952
4'33" 1952 Black Montain college
Untitled event, a Black Montain performance 1952 Black Montain college
Mozart Mix 1991

Né le 5 septembre 1912 à Los Angeles, John Milton Cage Jr. avait pour père un ingénieur et inventeur. Sa mère travaillait notamment pour le Los Angeles Times. Très libre, elle n'était pas souvent à la maison. En grandissant dans cette famille non conventionnelle, Cage développe une grande indépendance d'esprit. Au lycée, il a pour professeur Fannie Charles Dillon. Il fait ses études supérieures au Pomona College à Claremont à partir de 1928, où il commence à écrire à la manière de Gertrude Stein. Il quitte l'université en 1930 pour entreprendre un voyage initiatique en Europe. C'est son séjour à Paris qui est le plus décisif : il y prend des cours de musique au Conservatoire. Lors de son voyage, il découvre aussi son homosexualité.

À son retour, il rencontre Xenia Andreyevna Kashevaroff, une jeune femme brillante dont Edward Weston a fixé la beauté sur ses photographies, qu'il épouse le 7 juin 1935. Décidé à devenir compositeur, John Cage parvient, malgré son inexpérience, à étudier la composition auprès de Richard Bühlig, Henry Cowell, Adolph Weiss et Arnold Schönberg. De l’enseignement de Schönberg, Cage a retenu la primauté de la structure musicale, délimitée, dans le système tonal, par la cadence. Désireux d’introduire les bruits en musique, Cage rompt avec ce système, optant pour une structure basée sur le temps plutôt que sur la cadence. Jusqu’aux années 1940, il estime que la structure doit être organisée mais que la méthode et les matériaux utilisés peuvent être improvisés. Ce faisant, il s’agit de briser la logique de la composition.

En 1937 il exprime ses conceptions dans un manifeste intitulé The Future of Music (Le futur de la musique) où, affirmant que tout ce que nous entendons autour de nous est du bruit, il se propose de réaliser de la musique à partir du bruit.

À partir de 1938, John Cage exerce en tant que pianiste accompagnateur de la classe de danse moderne de Bonnie Bird à la Cornish School of Allied Arts. Là, il expérimente la fusion des arts (danse, musique, architecture, peinture, etc.) et met en œuvre ses théories en composant notamment Imaginary Landscape no 1 (1939), première pièce électroacoustique. Il rencontre aussi Merce Cunningham, talentueux danseur, qui sera bientôt engagé par la Martha Graham Dance Company à New York. En 1940, faute de place pour pouvoir utiliser des instruments de percussions pour les besoins d'une œuvre destinée à accompagner une chorégraphie de Syvilla Fort, Cage crée sa première pièce pour piano préparé.

Au printemps 1942, John et Xenia Cage décident de déménager à New York, dans l’espoir d’y trouver de nouvelles perspectives professionnelles. Sans le sou, ils sont logés chez Peggy Guggenheim et Max Ernst et font la connaissance de Marcel Duchamp. Grâce au concert du 7 février 1943 au Musée d'art moderne de New York, Cage s’impose au sein de l’avant-garde new-yorkaise.

Cependant, son mariage éclate en 1946, probablement en raison de sa liaison avec Merce Cunningham. Dévasté, John Cage se tourne vers les philosophies orientales, qui auront une influence considérable sur sa vie et son œuvre. Dans un premier temps, il s’intéresse aux similarités entre les musiques occidentale et orientale en s’appuyant sur la lecture de l’ouvrage majeure de l’historien de l’art et métaphysicien indien Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art. L’auteur y affirme que l’opposition entre l’art et la vie est totalement illusoire, et il pose en principe que « l’artiste n’est pas une sorte d’homme spécial, mais chaque homme est un artiste spécial ». John Cage commence donc à remettre en question la position occidentale de l'artiste et la notion de génie. À la suite de cela, désireux de s’initier à la musique et à la spiritualité hindoues, Cage initie un échange particulièrement fertile avec Gita Sarabhai, grande musicienne indienne venue à New York pour étudier l’influence de la musique occidentale sur la musique traditionnelle de son pays. Ainsi, en échange de cours de musique indienne, Cage enseigne à la jeune musicienne ce qu’il a retenu de l’enseignement de Schönberg. Cependant, finalement, Sarabhai lui enseigne moins la musique que la philosophie indienne, l’introduisant à l’enseignement du penseur spirituel Sri Ramakrishna et lui offrant un exemplaire de L'Enseignement de Rāmakrishna, qu’il dévore avidement. Cette influence se voit notamment dans ses Sonates et Interludes (1946-1948) pour piano préparé. Enfin au début des années 1950, il s'initie au bouddhisme zen auprès de Daisetsu Teitaro Suzuki, qui enseigne alors la philosophie orientale à la Columbia University. Il retient notamment le principe de non-obstruction. Puisque « toute chose, tout être, c’est-à-dire tous les êtres non doués de sensation et tous les êtres doués de sensation, est le Bouddha. […] Il y a interpénétration, il n’y a pas d’obstruction entre eux».

Tirant leçon de cet enseignement, Cage décide de se débarrasser de son égo d'artiste qui fait obstruction à l'ordre du monde et d'accepter le chaos des choses. À partir de là, il choisit d'expérimenter le hasard en composition. « Plutôt que de prendre le chemin proposé dans la pratique formelle du bouddhisme zen, c’est-à-dire s’asseoir les jambes croisées, la respiration et toutes ces choses, je décidais que ma propre discipline serait celle à laquelle j’étais déjà assigné : faire de la musique. Et que je le ferai avec des moyens aussi stricts que les jambes croisées ; c’est-à-dire le recours aux opérations faisant intervenir le hasard et la modification de ma responsabilité, dans les choix comme dans les questions posées», dit-il. Il s'agit donc de remettre radicalement en question la notion de structure musicale.

Une des premières tentatives de Cage dans cette voie est la conférence Lecture on Nothing, donnée à Boston en 1948, durant laquelle Cage lit quinze fois de suite une page unique, avec le refrain « Si quelqu'un s'ennuie, laissez-le s'ennuyer ». À la fin de la conférence, Cage répond aléatoirement aux questions posées avec une des sept réponses préparées par avance.

Il recourt au Yi King pour composer aléatoirement Music of Changes en 1952, pour piano seul. Créer cette pièce d'une très grande complexité lui prend neuf mois car il tire au sort chaque composante du son afin d'élaborer sa partition.

L'une des œuvres les plus célèbres de John Cage est probablement 4'33", un morceau où un(e) interprète joue en silence pendant quatre minutes et trente-trois secondes. Composée en trois mouvements devant cependant être indiqués en cours de jeu, l'œuvre a été créée par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette pièce est l'écoute des bruits environnants dans une situation de concert. Cette expérimentation découle de l'importance qu'accordait John Cage à la pensée de Henry David Thoreau. Ce dernier relate dans son « Journal » qu'il est plus intéressant d'écouter les sons de la nature, le son des animaux et le glissement furtif des objets animés par les éléments naturels, par le vent, que la musique préméditée par l'intention d'un compositeur. 4'33'' découle aussi de l'expérience que Cage réalise dans une chambre anéchoïque dans laquelle il s'aperçut que « le silence n'existait pas car deux sons persistent : les battements de son cœur et le son aigu de son système nerveux ».

À partir de cette période, toutes les compositions de Cage seront conçues comme des musiques destinées à accueillir n'importe quel son qui arrive de manière imprévue dans la composition.

John Cage rencontre Pierre Boulez qui lui parle d'Artaud. Il va initier Fluxus ; corps percevant, sortir des habitudes, se réapproprier l'expérience. Se défaire de tous les envoûtements pour devenir un être intégral de poésie.

Catalogue des œuvres :

1931, Untitled, Composition pour n'importe quel instrument avec des gammes spécifiques.

1932 : Greek Ode, pour voix et piano / Piano Etudes, pour piano (perdu).
1933 : Sonata for Two Voices, pour deux instruments ou plus, sur des gammes spécifiques / Sonata for clarinet / Three Easy Pieces, pour piano / Three Songs for Voice and Piano (ou piano solo) /First Chapter of Ecclesiastes, « The Preacher », pour piano, et voix ad libitum.
1934 : Allemande, pour clarinette en si bémol/ Composition for Three Voices, pour trois instruments non spécifiés / Duet for Two Flutes/ Music for Xenia, pour piano. / Six Short Inventions, pour flûte alto, clarinette, trompette, violon, deux altos et violoncelle / Solo with Obligato Accompaniment of Two Voices in Canon, and 6 Short Inventions on the Subject of the Solo, pour minimum trois instruments.
1935, Quartet, pour percussion. 1935, Quest, pour cinquante jouets amplifiés avec microphone et haut-parleur (premier mouvement) et piano (deuxième mouvement). 1935, Three Pieces for Flute Duet. 1935, Two Pieces for Piano. 1936, String Quartet, pour quatuor à cordes en scordatura. 1936, Trio, pour trois percussionnistes. 1938, Five Songs for Contralto, pour voix et piano. 1938, Metamorphosis, pour piano. 1938, Music for an Aquatic Ballet. 1938, Music for Wind Instruments, pour quintette à vent. 1939, 25 Ballets in 1 acte, for a solo dancer. 1939, First Construction in Metal, sextuor de percussion avec un assistant utilisant des carillons. 1939, Ho to AA, pour voix et piano. 1939, Imaginary Landscape no 1, pour deux platines de vélocité variable, enregistrements de fréquence, piano silencieux et cymbale. 1939, Marriage at the Eiffel Tower, pour deux pianos en partie à quatre mains, divers sifflets, jouets et sirènes. 1940, A Chant with Claps, pour voix et battements de mains. 1940, America Was Promises, pour narrateur et piano à quatre mains ou deux pianos. 1940, Bacchanale, pour piano preparé. 1940, Dance Music: for Elfrid Ide, pour six percussionnistes. 1940, Fads and Fancies in the Academy, pour cinq interprètes. 1940, Four Songs of the Moment, pour piano. 1940, Imaginary Landscape no 2 (première version), pour disques de fréquence constante et variable, piano et percussion. 1940, Living room music, pour percussion et quatuor de discussion avec ou sans solo instrumental. 1940, Second Construction, pour ensemble de percussion. 1940, Spiritual, pour piano, pas d'éditeur 1941, Double Music, pour quatuor de percussion. 1941, Third Construction, pour quatre percussionnistes. 1942, And The Earth Shall Bear Again, pour piano préparé. 1942, Credo in Us, pour quatre interprètes. 1942, Dance to the West, pour piano. 1942, Forever and Sunsmell, pour voix et deux percussionnistes. 1942, Fourth Construction (inachevée). 1942, Imaginary landscape no 3, pour sextuor de percussion. 1942, Imaginary Landscape no 2, March no 1, pour quintette de percussion. 1942, In the Name of the Holocaust, pour piano préparé. 1942, Jazz Study, pour piano. 1942, Opening Dance for Sue, pour piano. 1942, Opening Dance, pour piano 1942, Primitive, pour piano préparé. 1942, Shimmera, pour piano préparé. 1942, The City Wears a Slouch Hat, pour narrateur et quatre, cinq ou six percussionnistes. 1942, The Wonderful Widow of Eighteen Springs, pour voix et piano. 1942, Totem Ancestor, pour piano préparé 1943, A Room, pour piano ou piano préparé. 1943, Ad Lib, pour piano. 1943, Amores, pour piano préparé et trois percussionnistes. 1943, Chess Pieces, pour piano. 1943, Four Dances, pour ténor, sans paroles, piano préparé et percussion. 1943, Lidice, pour piano préparé. 1943, Our Spring Will Come, pour piano préparé. 1943, She is asleep, première partie, pour quatuor de percussion, deuxième partie, pour voix et piano préparé. 1943, Tossed As It Is Untrouble, pour piano préparé. 1943, Triple-Paced no 1, pour piano. 1944, A Book of Music, pour deux pianos préparés. 1944, A Valentine out of season, pour piano préparé. 1944, Arrangement of « Socrate » (Erik Satie), pour deux pianos. 1944, Prelude for Meditation, pour piano préparé. 1944, Root of an Unfocus, pour piano préparé. 1944, Four Walls, pour piano et voix. 1944, Spontaneous Earth, pour piano préparé. 1944, The Perilous Night, pour piano. 1944, The Unavailable Memory of, pour piano préparé. 1944, Triple-Paced no 2, pour piano préparé. 1945, Crete, pour piano. 1945, Dad, pour piano. 1945, Daughters of the Lonesome Isle, pour piano préparé. 1945, Experiences I, pour deux pianos quatre mains. 1945, Mysterious Adventure, pour piano préparé. 1945, Party Pieces Sonorous and Exquisite Corpses (cadavres exquis sonores), pour n'importe quel instrument mélodique ou à clavier. 1945, Soliloquy, pour piano. 1945, The Feast, pour piano. 1945, Thin Cry, pour piano. 1945, Three Dances, pour deux pianos préparés. 1946, Encounter, pour piano. 1946, Foreboding, pour piano, partition perdue 1946, Ophelia, pour piano. 1946, Prelude for 6 Instruments in A Minor, pour piano, flûte, basson, trompette, violon et violoncelle. 1946, Two Pieces, pour Piano, pour piano. 1947, Music for Marcel Duchamp, pour piano préparé. 1947, Nocturne for violin and piano. 1947, The Seasons, ballet en un acte, pour piano solo ou orchestre. 1947, Socrate, portrait de Socrate, pour deux pianos. 1948, Dream, pour piano solo. 1948, Experiences II, pour voix seule. 1948, In a landscape, pour piano ou harpe solo. 1948, Orestes, pour piano solo. 1948, Sonatas and interludes, pour piano préparé. 1948, Suite for toy piano. 1950, A Flower, pour voix et piano fermé. 1950, Lecture on Nothing, discours structuré ryhtmiquement avec silences. 1950, Music for « Works of Calder », pour piano préparé et bande magnétique. 1950, Six melodies, pour violon et piano. 1950, String Quartet in Four Parts. 1951, Concerto for Prepared Piano. 1951, Haiku, pour piano,. 1951, ISSN 2269-9910Imaginary Landscape no 4 (March no 2), pour douze radios, vingt-quatre interprètes et chef. 1951, Lecture on Something, discours structuré rythmiquement avec silences 1951, Music of Changes, pour piano. 1951, Sixteen Dances, pour soliste et compagnie de trois. 1952, 4'33", pour n’importe quel instrument ou combinaison d’instruments. 1952, Black Mountain Piece, pour trois haut-parleurs, piano, danseur, gramophone, radio, film, projecteurs de diapositives et peintures. 1952, For M.C. and D.T, pour piano. 1952, Imaginary Landscape no 5, pour 42 disques et 8 bandes magnétiques. 1952, Music for Carillon no 1. 1952, Music for Piano I, pour piano. 1952, Seven Haiku, pour piano. 1952, Two Pastorales, pour piano préparé. 1952, Waiting, pour piano. 1952, Water music, pour un pianiste avec des objets. 1952, Williams Mix, pour bande magnétique. 1953, 1' 5½" for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, 1' ½’’ for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, 1'14’’ for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, 1'18’’ for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, 45' for a Speaker. 1953, 57½" for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, 59½" for a String Player, pour n'importe quel instrument à quatre cordes. 1953, Music for Piano 20, pour piano. 1953, Music for Piano 4-19, pour un nombre indéterminé de pianos. 1953, Music for Piano II, pour piano. 1953, Music for Piano III, pour piano. 1953, Unfinished composition for Magnetic Tape. 1953, Unfinished composition for voice. 1954, 31'57.9864”, pour piano préparé. 1954, 34'46.776", pour piano préparé. 1954, Music for Carillon no 2. 1954, Music for Carillon no 3. 1955, 26'1.1499", pour instruments à quatre cordes ou combinaison de deux instruments ou plus. 1955, Music for Piano 21-36; 37-52, pour piano solo ou ensemble. 1955, Music for Piano 69-84, pour piano solo ou ensemble. 1955, Speech, pour narrateur et cinq radios. 1956, Winter music, pour un à vingt pianos. 1956, 27'10.554”, pour un percussionniste. 1956, Music for Piano 53-68, pour piano ou ensemble. 1956, Radio Music, pour un à huit interprètes avec chacun une radio. 1957, For Paul Taylor and Anita Dencks, pour intérieur du piano et sources indéterminés. 1958, Adaptation of « Ixion » de Morton Feldman, pour orchestre de chambre ou, pour deux pianos. 1958, Aria, pour voix. 1958, Communication, pour narrateur 1958, Concert for Piano and Orchestra. 1958, Fontana mix, pour bande magnétique. 1958, Haiku, pour n'importe quelle source sonore. 1958, Music Walk, pour un ou plusieurs pianistes avec des radios et produisant des sons auxiliaires en chantant ou autrement. 1958, Music for Carillon no 4, pour carillon électronique avec percussion et électronique live ou bande magnétique. 1958, Solo for Bassoon. 1958, Solo for Cello. 1958, Solo for Clarinet. 1958, Solo for Double Bass. 1958, Solo for Flute. 1958, Solo for Piano. 1958, Solo for Sliding Trombone. 1958, Solo for Trumpet. 1958, Solo for Tuba. 1958, Solo for Viola. 1958, Solo for Violin. 1958, Solo for voice I, pour voix seule ou comme partie du Concert for piano and orchestra. 1958, TV Köln, pour piano et autres sources sonores ad libitum. 1958, Variations I, pour n'importe quel(s) instrument(s) ou source(s) sonore(s). 1959, Indeterminacy, pour voix, piano et bande. 1959, Sounds of Venice, pour interprète de télévision solo. 1959, Water walk, pour interprète de télévision solo. 1960, Cartridge Music, pour petits sons amplifiés. 1960, Duet for Cymbale partie de Cartridge Music. 1960, Music for Amplified Toy Pianos. 1960, Music for « The Marrying Maiden », pour bande magnétique. 1960, Piano Duet. 1960, Solo for voice 2. 1960, Theatre Piece, pour un à huit interprètes. 1960, WBAI, pour un interprète avec une à quatre machines, variable. 1961, Lecture on Commitment, pour voix. 1961, Variations II, pour n'importe quel(s) instrument(s) ou source(s) sonore(s). 1961, Where Are We Going? And What Are We Doing?, pour bandes magnétiques. 1962, 0'00” (4'33" no 2), pour un interprète avec amplification produisant des actions. 1962, Atlas Eclipticalis, pour un à quatre-vingt-six instruments avec électronique live ad libitum. 1962, Music for Piano 85, pour piano avec électronique en, temps rée.l 1963, Variations III, pour un nombre indéterminé d'interprètes produisant des actions. 1963, Variations IV, pour un nombre indéterminé d'interprètes, de sons ou de combinaisons de sons produits ou non par des activités. 1964, Collage of some Studies for Player Piano (Conlon Nancarrow), pour bande. 1964, Electronic Music for Piano, pour un ou plusieurs pianos, avec électronique. 1965, How to pass kick, fall and run, pour un orateur. 1965, Rozart mix correspondance et notes, pour bande magnétique, pour un minimum de quatre interprètes avec un minimum de douze magnétophones et un minimum de quatre-vingt-huit enregistrements en boucle. 1965, Variations V, pour interprètes avec cellules photoélectrique et un minimum de treize sources sonores amplifiés. 1966, Music for Carillon no 4, pour instrument électronique avec accompagnement. 1966, Variations VI, pour plusieurs sources sonores amplifiées. 1966, Variations VII, 7 statements, pour des interprètes ramassant des sons de l’environnement au moment de l’interprétation et utilisant des cellules photo-électriques et une grande quantité de sources sonores amplifiées. 1967, Music for Carillon no 5, pour carillon de quatre octaves avec 47 cloches. 1967, Music for « Museum Event no 5 ». 1967, Musicircus, pour un nombre indéterminé d'interprètes préparés, pour jouer au même endroit. 1967, Newport Mix, pour public invité, chaque personne produisant un enregistrement en boucle. 1968, 0'00” no 2, pour deux joueurs ou plus, sur une table de jeu amplifiée avec des microphones de contact. 1968, Assemblage, pour bande magnétique. 1968, Reunion, pour électronique et huit amplificateurs et haut-parleurs. 1968, Variations VIII, pour un nombre indéterminé de musiciens jouant avec ce qu'ils trouvent sur place. 1969, 33 1/3, installation, avec participation du public, douze disques, douze amplificateurs, douze paires de haut-parleurs et environ trois cents disques. 1969, Adaptation of some Studies for Player Piano (Conlon Nancarrow).. 1969, Cheap Imitation, pour piano. 1969, HPSCHD, pour plus de sept clavecins et de cinquante et une bandes. 1969, Mewantemooseicday, pour haut-parleurs, chanteurs, pianos, orchestre, tourne-disques et public. 1969, Program (KNOBS) for the Listener instructions. 1969, Sound Anonymously Receive, pour un instrument non sollicité. 1969, Untitled, (Works fot Antoinette Vischer), pour clavecin. 1970, Dialog(ue), action, pour deux personnes. 1970, First Week of June. 1970, Mureau, pour un ou plusieurs narateur et bandes magnétiques. 1970, Song Books solos, pour voix no 1 à 92, pour un nombre indéterminé de voix. 1970, Untitled (work for Joan Miró), pour piano. 1971, Demonstration of the Sounds of the Environment, pour trois cent personnes silencieuses en marchant au hasard sur le campus de l’université du Wisconsin. 1971, Les chants de Maldoror, pulvérisés par l'assistance. 1971, WGBH-TV, pour compositeur et techniciens. 1972, 52/3, pour piano. 1972, Bird Cage, pour douze bandes magnétiques pré-enregistrées diffusées par un seul manipulateur dans un espace où les gens sont libres de se mouvoir et les oiseaux de voler. 1972, Cheap Imitation, version d'orchestre. 1972, Three Pieces of Furniture Music. 1973, Etcetera, pour ensemble avec trois chefs et bande magnétique avec des sons de l'environnement. 1973, Exercise, pour orchestre formé d'un nombre indéterminé de solistes. 1974, Music for « Westbeth ». 1974, Score (40 Drawings by Thoreau) and 23 parts, pour tous les instruments et / ou voix. Douze Haïkus, suivis par un enregistrement de l'aube à Stony Point à New York le 6 aoûtt 1974. Créé à Saint-Paul (MN), 28 septembre 1974. 1975, Child of tree, pour percussion utilisant du matériau végétal amplifié. 1975, Lecture on the Weather, pour douze orateurs (voix chantées et/ou instruments) amplifiés, bande magnétique et film. 1975, Études australes, pour piano. 1976, Apartment House 1776, pour quatre chanteurs avec un nombre indéterminé d'instrumentistes, avec piano ou instrument mélodique et un tambour ad libitum. 1976, Branches, pour percussion avec du matériau végétal amplifié, en duo, trio ou orchestre. 1976, Imitations II, pour clarinette. 1976, Quartets I-VIII, pour vingt-quatre instrumentistes. 1976, Quartets I-VIII, pour orchestre de quatre-vingt-treize interprètes. 1976, Quartets I-VIII, pour orchestre de chambre de quarante-et-un interprètes. 1976, Renga, soixante-dix-huit parties à interpréter seules ou avec Apartment House 1776. 1977, 49 Waltzes for the five Boroughs, pour un ou des interprètes, un ou des auditeurs, un ou plusieurs disque. 1977, A la ricerca del silenzio perduto, pour train préparé. 1977, Address, pour cinq musiciens avec magnétophones, cassettes et disques actionnés par le public et une cloche. 1977, Cassette, pour cinq interprètes avec cinq magnétophones et un nombre indéterminé de cassettes. 1977, Cheap Imitation, pour violon. 1977, Inlets Improvisation II, pour trois interprètes jouant des coquillages remplis d'eau et un interprète jouant d'un coquillage en respiration circulaire, avec le son du feu. 1977, Quartets I, V, VI, pour douze voix amplifiés et ensemble à vent et timbales. 1977, Telephones and Birds, pour trois interprètes utilisant des téléphones et des enregistrements de oiseaux ou autres enregistrements. 1978, A Dip in the Lake: Ten Quicksteps, Sixty-two Waltzes, and Fifty-six Marches for Chicago and Vicinity, pour interprètes ou auditeurs ou réalisateurs d’enregistrements. 1978, Chorals, pour violon solo. 1978, Empty Words, pour voix. 1978, Études boréales, pour percussionniste utilisant un piano, pas d'éditeur 1978, Letters to Erik Satie, pour voix et cassette 1978, Pools, pour un musicien amplifié, coquille remplie d'eau remplie et son du feu 1978, Some of « The Harmony of Maine », pour organiste avec trois assistants. 1978, Sounday, pièce radiophonique, pour violon, piano, voix, neuf musiciens avec du matériau végétal amplifié, des coquillages pleins d'eau, un musicien soufflant dans un coquilage et enregistrement.. 1978, Études boréales I-IV, pour violoncelle et/ou piano. 1979, Circus On, moyens de transformer un livre en une performance sans acteurs. 1979, Concerto Grosso, pour quatre télévisions et douze radios. 1979, Hymns and Variations, pour douze voix amplifiées. 1979, Paragraphs of Fresh Air, pour voix et quatre interprètes utilisant n’importe quel instrument et avec onze sources sonores (machines à écrire, cassettes, tourne-disques, microphones et lignes de téléphone). 1979, Roaratorio: An Irish Circus on Finnegans Wake, programme radiophonique, pour enregistrements, voix et musiciens folk irlandais. 1979, Silent Environment, installation sonore. 1980, Freeman Etudes, deux fois seize études, pour violon solo. 1980, Furniture Music Etcetera, pour deux pianos. 1980, Improvisation no 3, pour quatre musiciens ou plus, chacun muni des mêmes six cassettes stéreo de musique ou de son de même sorte. 1980, Improvisation no 4, pour trois interprètes avec magnétophones. 1980, Litany for the whale, récitation et trente-deux réponses, pour deux voix égales sans vibrato. 1980, Themes and Variations, pour un orateur. 1981, Evene/Environne METZment, pour un public produisant des sons et un interprète faisant bouger des chaises. 1981, Thirty Pieces for Five Orchestras, pour orchestre divisé en cinq groupes et radio ou radios ad libitum. 1982, A House Full of Music, pour une grande quantité d’étudiants en musique, jouant ou chantant leur répertoire simultanément. 1982, Jales Joyce, Marcel Duchamp, Erikl Satie : An Alphabet, pièce radiophonique, pour orchestre divisé en quatre groupes, créée le 6 juillet 1982 à la WDR-Cologne. 1982, Fifteen Domestic Minutes, pièce radiophonique en neuf parties. 1982, Instances of Silence, pour un nombre indéterminé de magnétophones avec des enregistrements de sons de l'environnement. 1982, Klassik nach Wunsch, happening radiophonique. 1982, Postcard from Heaven, pour une à vingt harpes. 1983, Ear for EAR (Antiphonies), pour deux ou plus voix séparés, une visible et l’autre invisible. 1983, Mushrooms « et variationes », pour un orateur. 1983, R/13 (where R=Rioanji), pour percussionniste avec treize objets trouvés. 1983, Ryoanji, pour percussion. 1983, Souvenir, pour orgue. 1983, Thirty pieces for string quartet, pour quatuor à cordes. 1984, A Collection of Rocks, pour chœur et orchestre. 1984, Eight Whiskus, pour voix. 1984, HMCIEX programme radiophonique. 1984, Haikai, pour flûte et zoomoozophone. 1984, Mirakus 2, pour voix. 1984, Musicircus for Children, pour un grand nombre d'enfants chantant ou jouant simultanément. 1984, Nowth Upon Nacht, pour voix et piano. 1984, Perpetual Tango, pour piano, Peters 1984, Selkus 2, pour voix. 1985, But What About the Noise of Crumpling Paper..., pour trois à dix percussionnistes, dédicacé aux percussions de Strasbourg. 1985, Eight Whikus, pour violon. 1985, Etcetera 2/4 Orchestras, pour quatre groupes d'orchestre. 1985, Ryoanji solos, pour hautbois, flûte, contrebasse, voix, trombone avec percussion ou orchestre obbligato. 1985, Sonnekus 2, pour voix. 1985, The First Meeting of the Satie Society, pour deux orateurs, chanteuse avec ensemble et/ou bande, variable. 1985, Thirteen Harmonies, pour violon et clavier. 1985, Writing Through On The Duty of Civil Disobedience, installation avec dix-huit enregistrements de cassette. 1986, Haikai, pour gamelan (huit interprètes). 1986, Hymnkus, pour n'importe quelle combinaison de voix sans paroles avec ensemble. 1986, Improvisation A+B, pour voix et ensemble. 1986, Rocks, pour combinaison d’instruments. 1986, Vis-à-vis, pour deux interprètes utilisant disques, photos, films et piano 1986, Wishing Well, pour quatre orateurs. 1987, ASLSP, pour piano ou orgue solo. 1987, Europeras 1 & 2, pour voix et orchestre de chambre. 1987, Music for ________, pour voix, flûte, hautbois, clarinette, trompette, cor, trombone, percussion, piano, violon, alto, violoncelle. 1987, One, pour piano solo. 1987, Organ2/ASLSP, pour orgue. 1987, Truckera, pour bande. 1987, Two, pour flûte et piano. 1987, Voiceless Essays, pour quatre bandes générées par ordinateur

1988, 1O1, pour orchestre. 1988, Essay, pour bandes générées par ordinateur. 1988, Five, pour cinq voix et/ou instruments 1988, Five Stone Wind, pour trois interprètes, un avec un tambour d’argile, les autres avec des instruments non spécifiés. 1988, I-VI, pour voix avec des différentes sources sonores 1988, Seven, pour sept instruments. 1988, Solos for Voice 93-96, quatre solos, pour voix solo ou combinaison de soprano, mezzo-soprano, ténor et basse. 1988, Time (Three Autokus), trois textes pour narrateur. 1988, Twenty-Three, pour ensemble à cordes.

1989, Four, pour quatuor à cordes. 1989, One2, pour un à quatre pianos. 1989, One3, pour instrument indéterminé. 1989, Sculptures musicales, pour une combinaison de sons formant une scupture sonore. 1989, Sports: Swinging, pour piano. 1989, Stufen: an Autoku for Siegfried Unseld. 1989, Three, pour trois flûtistes à bec. 1989, Two2, pour deux pianos.

1990, Composed Improvisations, pour, solo ou combinaison de tambour à timbre, guitare basse Steinberger et tambourin. 1990, Europera 3, pour six chanteurs, deux pianos, six joueurs de victrola. 1990, Europera 4, pour soprano, mezzo-soprano, piano solo et un joueur de victrola. 1990, Four2, pour chœur. 1990, Fourteen , pour ensemble. 1990, One4, pour percussioniste avec dix cymbales et/ou tambours. 1990, One5, pour piano. 1990, One6, pour violon. 1990, One7, pour interprète utilisant des sons indéterminés. 1990, Scottish Circus, pour voix et instruments écossais ou irlandais. 1990, Seven2 , pour sept instruments. 1990, The Beatles 1962-1970 , pour piano et bande.

1991 : 103, pour orchestre / 108, pour orchestre / Eight, pour huit instruments. /Europera 5, pour deux chanteurs, piano, télévision, radio, écran de télévision silencieuse, lumière / Five Hanau Silence, pour bandes (enregistrements de Hanau en jours, heures et lieux spécifiques)/ Five2, pour cor anglais, deux clarinettes, clarinette basse et timbale / Five3, pour trombone et quatuor à cordes / Five4, pour saxophone soprano, saxophone alto et trois percussionnistes / Five5, pour flûte, deux clarinettes, clarinette basse et percussioniste utilisant cinq instruments / Four3, pour quatre interprètes avec un ou deux pianos, douze bâtons de pluie, violon ou oscillateur et silence / Four4, pour quatre percussionnistes / Four5, pour quatre saxophones / Haikai, pour flûte et zoomoozophone / Lullaby, pour boîte à musique / Mozart Mix, installation sonore pour cinq magnétophones à cassette, vingt-cinq cassettes/tape-loops et sérigraphie / One8, pour violoncelle / One9, pour shô, maximum / Six, pour six percussionnistes / Ten, pour dix instrumentistes / Three2, pour trois percussionnistes / Twenty-eight, pour vingt-huit instruments à vent / Twenty-nine, pour deux timbales, deux percussionistes, piano et cordes graves / Twenty-six, pour vingt-six violons / Twenty-six, Twenty-eight, Twenty-nine, pour orchestre / Two3, pour shô et cinq coquillages amplifiés / Two4, pour violon et piano ou shô / Two5, pour piano et trombone ténor.

1992: Eighty, pour orchestre de quatre-vingt musiciens / Fifty-Eight, pour cinquante-huit instruments à vent / Four6, pour quatre interprètes avec n'importe quelles sources sonores / Muoyce no 2, pour narrateur avec six enregistrements de sons de trafic de différentes villes / One10, pour violon / One11, pour cameraman solo / One12, pour narrateu / One13, pour un violoncelle et enregistrement de trois violoncelles / Seventeen, pour dix-sept instruments / Seventy-Four, pour orchestre de soixante-quatorze instrumentistes / Sixteen, pour seize instruments / Sixty-Eight, pour orchestre de soixante-huit instrumentistes / Thirteen, pour treize instrumentistes / Two6, pour violon et piano.