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Trente ans après la disparition de Joan Mitchell, la Fondation Louis Vuitton lui dédie une rétrospective, en prélude à un dialogue de ses œuvres avec celles de Claude Monet dans les étages supérieurs. Chronologique, cette exposition permet de parcourir les grandes étapes de son œuvre : ses premières abstractions peintes au début des années 1950 à New York ; les toiles réalisées durant les années qu’elle passe entre la France et les USA ; le début des années 1960 à Paris ; les immenses formats débutés à Vétheuil dans les années 1970 ; les liens particuliers qu’entretient sa peinture avec la poésie, la nature, la musique.
« Mes peintures sont titrées après avoir été terminées. Je peins à partir de souvenirs de paysages que je transporte avec moi - je me rappelle les sentiments qu'ils ont provoqués, qui bien sûr ont été transformés. Je ne pourrais certainement jamais refléter la nature. Je préfère davantage peindre ce qu'elle me laisse », expliquait Joan Mitchell. Titrée en référence à l'État nord-américain connu pour ses plaines et ses lacs, mais peint à Vétheuil en bordure de Seine, Minnesota est l’un de ses paysages sentimentaux. Sa structure en polyptyque est utilisée simultanément pour déployer une vaste composition, tout en jouant sur les interruptions de celle-ci.
Source : Fiche de Spectacles-sélection