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Comme le Christ et ses disciples quittent le jardin de Gethsémani,
une troupe armée d'épées le saisit. Judas identifie Jésus
en l'embrassant : "quiconque j' embrasserai ;prenez-le et emmenez-le
sans risque." ( 14:44)
Le Christ aux outrages
Après son arrestation, Jésus comparait chez le grand prêtre
Caïphe devant le Sanhédrin. Caïphe le livre aux gardes, qui
le frappent, lui crachent au visage, et le couvrent de sarcasmes (Mt 26,67
; Mc 14,65 ; Lc 22'63-65). Luc situe cette scène avant l'interrogatoire
: "Les hommes qui gardaient Jésus, se moquaient de lui et le battaient.
Ils lui avaient voilé le visage et demandaient : fais le prophète
! Qui t'a frappé ?". Cette scène est parfois confondue
avec celle du couronnement d'épines qui survient au prétoire
après l'interrogatoire par Pilate. Jésus porte alors la couronne
d'épines, le manteau et le sceptre de roseau.
Le christ aux outrages a les yeux bandés ses mains sont enserrées
par des liens. Grünewald introduit des musiciens parmi les personnages
qui s'acharnent contre Jésus (La dérision du Christ 1504 Munich
Alte Pinakothek) Les artistes ont tendance à multiplier les personnages et
à dramatiser l'action.