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Editeur : Opening, janvier 2009. Langue : anglais. Sous-titres : français. Supplément :
1896, prison d’Huntsville (Texas). John Wesley Hardin, qui a purgé sa peine pour meurtre, remet au journal local le manuscrit de son autobiographie. Ce texte révèle que John, né en 1853, a été profondément marqué par la Guerre de Sécession et son cortège de violences. Un de ses frères aînés y est mort ; l’autre, Joe, en est revenu infirme. En revanche, il y a gagné une compagne de jeux, Jane Brown, orpheline recueillie par ses parents et dont, devenu adulte, il s’est épris... |
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The Lawless Breed, qui signifie la race impie, décrit mieux que le titre français, trop compassionnel, le thème de ce superbe western en technicolor qui tend à prouver qu'un homme peut changer et sortir du cycle de la violence... s'il est bénit des dieux ! Le film est construit sur un grand flash-back qui montre le héros calme et apaisé sortant de prison après seize ans de captivité. Il ne s'agit donc pas ici de l'histoire d'un tueur en série, comme le fut John Wesley Hardin, qui est racontée. Il n'y a pas d'exaltation de la violence comme dans les films criminels de Walsh. Le flash-back décrit l'engrenage de la violence auquel est soumis un héros qui prétend atteindre au bonheur simple. Dans sa toute dernière partie, le film explique le pourquoi de ce changement. L'épilogue se contentera de confirmer que cette transformation peut passer les générations. Durant tout le flash-back, nul ne croit à la volonté de John Wesley Hardin de sortir de l'engrenage de la violence, ni son père, ni Jane, ni Rosie. Le premier ira jusqu'à le fouetter, la seconde lui reprochera amèrement ses promesses et Rosie lui fait remarquer qu'il aurait pu arrêter de jouer plusieurs fois déjà, ayant acquis la somme suffisante pour acheter une ferme. Mais c'est aussi Rosie qui ne veut pas de la vie de misérable fermière qu'elle a vécu enfant. Et c'est donc contraint et forcés par la poursuite acharnée de la milice du Texas que John et Rosie se réfugient à Polland. Rosie fait contrepoids au destin tout tracé de John. Sa première apparition en robe rouge puis sa présence en robe verte sur le champ de course et le châle blanc qui couvre sa chemise de nuit et lui sert de robe de mariée sont inoubliables pour le spectateur comme pour John qui semble baigné par la lumière divine à la sortie de prison. C'est illuminé par cet amour qu'il écrit ses mémoires. Ce sera pour Walsh l'occasion de multiplier les morceaux de bravoure : guerre de Sécession, duels, conduite de troupeaux, et courses de chevaux, tout cela en moins d'une heure et demie. Présentation de Dominique Rabourdin (16
mn)
Le film a pour thème la façon d'arrêter l'engrenage de la violence, de sortir de ce cycle. Ce n'est pas l'histoire d'un tueur en série car il n'y a pas d'exaltation de la violence comme dans les films criminels de Walsh. Film construit sur un grand flash-back. Dominique Rabourdin juge le film un peu terne et très éloigné de la réalité historique du personnage.
J.-L. L. le 23/01/2008.
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Opening
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présente
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Victime
du destin de Raoul Walsh
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