Editeur : Wild Side Video, juillet 2012. Collection Classics confidential. Master restauré. Son : Anglais Mono avec sous-titres français. DVD+Livre : 30 €.

suppléments :

  • La terre promise, le livre exclusif de 80 pages écrit par Bernard Eisenschitz (journaliste et historien de cinéma) et illustré de photos et de documents d'archives rares.
  • Entretien avec Bertrand Tavernier et Jean-Claude Missiaen
  • Bande-annonce d'époque - Galerie de photos rares - Liens internet

1865. Après avoir lutté aux côtés des Nordistes, l'indien Lance Poole revient parmi les siens dans le Wyoming. Il découvre que ses terres sont convoitées par des colons blancs sans scrupules. De nouveau il doit lutter et pour ses terres et pour la dignité de son peuple...

La porte du diable est le premier western d'Anthony Mann qui vient de passer à la MGM où il a rejoint Dore Schary qui produisait ses films policiers pour la RKO.

La porte du diable est réalisé en même temps, de juillet à septembre 1949, que La flèche brisée, autre grand film pro-indien. Contrairement au film de Delmer Daves, réalisé en Technicolor, du point de vue de l'homme blanc et avec une grande confiance en l'homme, La porte du diable est vu par les yeux de l'Indien dans un noir et blanc âpre et expressionniste où domine Louis Calhern qui joue le méchant qui enclenche de manière impitoyable les mécanismes du racisme et de la mise à l'écart d'une minorité. Verne Coolan fait preuve d'une puissance tranquille et maléfique. Il est doucereux, ne parle pas fort, insinue la haine, le mépris et l'avidité. Photographié par John Alton, dont c'est la dernière collaboration avec Anthony Mann, il est souvent cadré au premier plan, bien déterminé à ne pas lâcher la partie de l'espace d'où il domine la situation. On retrouve ainsi les violents contrastes et la brutalité de ses films noirs précédents de Mann et Alton, La brigade du suicide (1948) ou Marché de brutes (1948).

La porte du diable sort pour la première fois en DVD

Entretien avec Bertrand Tavernier et Jean-Claude Missiaen(2012, 0h26)

En 1949, Howard Hughes, millionnaire qui aime les femmes et anticommuniste acharné, licencie Dore Schary qui avait produit les films policiers d'Anthony Mann à la RKO. Dore Schary remplace alors Louis B. Meyer à la tête de la MGM et appelle Anthony Mann auprès de lui. Après deux policiers, Mann réalise son premier western, La porte du diable. Ce sera sa dernière collaboration avec John Alton, son chef opérateur attitré. Il réalisera ensuite ses cinq grands westerns avec James Stewart.

La porte du diable est réalisé en même temps, de juillet à septembre 1949, que La flèche brisée autre grand film pro-indien. Contrairement au film de Delmer Daves, réalisé en Technicolor, du point de vue de l'homme blanc et une grande confiance en l'homme, La porte du diable est vu par les yeux de l'Indien dans un noir et blanc âpre et expressionniste où domine Louis Calhern qui joue le méchant. Verne Coolan fait preuve d'une puissance tranquille et maléfique. Il est doucereux, ne parle pas fort, insinue la haine, le mépris et l'avidité. cadré en premier plan, il détient une partie de l'espace qu'il ne lâchera pas. L'histoire d'amour entre un indien et une blanche passe parce que le public sait que Robert Taylor n'est pas vraiment un Indien. Bronco Apache (Robert Aldrich, ) sera une variation sur ce film.

 

Retour à la page d'accueil

 
présente
 
La porte du diable d'Anthony Mann