Editeur : Wild Side Video, avril 2009. 1h44 minutes | Master restauré - 1.37, 4/3 Langues : Anglais & Français Mono | Sous-titres : Français

suppléments :

  • Entretien autour du film avec Bertrand Tavernier et Noël Simsolo (26')
  • Galerie photos

San Francisco, 1850. Le capitaine Jonathan Clark, surnommé l'homme de Boston, fait la connaissance Marina Selanova, comtesse russe promise contre son gré au prince Semyon. Marina décide de faire appel au capitaine Clark pour la conduire à Sitka, en Alaska. Mais le capitaine Clark doit également composer avec son rival, en la personne du "Portugais", qui veut contrôler le marché des peaux de phoques…

La vitalité de Walsh est particulièrement évidente dans les multiples bagarres (dans le bar de Shanghai Kelly, dans le salon de réception pour la collecte, dans Le pèlerin de Salem), dans le duel truqué du bras de fer pour engranger le gain des paris, dans le personnage de l'esquimau Ogeechuk qui défonce les portes, sent le poisson et se pare des rideaux pour en faire un costume, dans le commentaire de ces actions soit par les marins ou les chaperons de la comtesse.

Le film doit aussi beaucoup à la composition picaresque, drôle et inventive d'Anthony Quinn. Walsh lui aurait donné l'indication de se comporter comme quelqu'un qui a mangé de l'ail et s'en fiche.

Belle course navale entre Le pèlerin de Salem et la Santa Isabel à coup de hissage de foc, de grand voile et de hunier.

Ce n'est pas un film anti-communiste même s'il est tourné pendant la guerre froide. Ce serait à la limite un film pro-révolutionnaire appelant au renversement des tsaristes mais Clark aime surtout "les Russes qui sont devenus de bons yankees".

Comme tout film d'aventures réussi c'est aussi une belle love story. Ann Blyth est ravissante, son déguisement d'entraîneuse lui sied à ravir et la balade dans la nuit de San Francisco diablement romantique, tout comme le renouvellement de son amour dans la prison et l'image finale : The world in his arms, c'est bien Marina dans les bras de Jonathan : les Etats-Unis n'achèteront l'Alaska que le 30 mars 1867 réalisant alors le rêve du capitaine Clark vingt ans plus tôt.

 

Entretien autour du film avec Bertrand Tavernier et Noël Simsolo (26')

Composition picaresque, drôle et inventive d'Anthony Quinn. Walsh lui aurait donné l'indication de se comporter comme quelqu'un qui a mangé de l'ail et s'en fiche.

Ce n'est pas un film anti-comuniste même s'il est tourné pendant la guerre froide. Ce serait au contraire un film pro-révolutionnaire appelant au renversement des tsaristes.

 

 

 
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