Editeur : France Télévisions Distribution et Bellissima Films, mars 2011. VO avec sous-titres français. 17 €

Suppléments :

  • L’algorithme Gioiello (14 min)
  • L’archevêque Molinari (4 min)
  • Les psychologues (10 min)
  • Demander au chef de camp (5 min)
  • La bande-annonce

3h32, le 6 avril 2009, le tremblement de terre dans la ville d'Aquila fait 308 morts. Angela Merkel, Barack Obama, Carla Bruni, George Clooney viennent sur le site. Silvio Berlusconi arrive aussi. En fait, non, c'est Sabina Guzzanti qui s'est fait sa tête et se paye sa tête : "Le tremblement de terre a été un grand succès. Aucun autre avant lui n'avait fait une telle audience"....

Matteo Garrone dans Gomorra (2008) s'était déjà attaqué aux dégâts causés par la mafia en Italie où rien ne semblait avoir changé depuis Main basse sur la ville (Francesco Rosi, 1963).

Sabina Guzzanti, actrice, réalisatrice, et auteure satyrique très populaire en Italie, mène son enquête en fouillant sous les décombres du tremblement de terre de l'Aquila du 6 avril 2009. Elle montre comment le pouvoir politique recycle l'argent de la mafia dans des programmes immobiliers couteux et affreusement vulgaires. La propagande éhontée du pouvoir abuse les victimes du tremblement de terre et transforme le magnifique village historique de l'Aquila en barres de HLM, édifiées autours de centres commerciaux.

La virulence de la propagande, un système économique précaire, des jeux de pouvoir illégaux et même les catastrophes naturelles sont utilisés pour réduire les citoyens au silence et assujettir la démocratie Italienne.

Sabina Guzzanti abandonne assez vite sa caricature de Berlusconi, une de ses imitations les plus célèbres, pour dresser un dossier terrible sur la manipulation des lois, le goût du pouvoir pour le sexe et l'argent, la corruption généralisée, le mépris du service public et de la protection des citoyens. Le silence de la gauche, le muselage des médias ont aussi contribué à transformer les habitants de l'Aquila, peuple montagnard et fier. Ils ont échangé ce qu'ils avaient de plus précieux, leur communauté, une ville dynamique pleine d'étudiants, d'œuvres d'art, contre un petit appartement meublé par Berlusconi dans des cités dortoirs. Ils ont cru à la propagande de la télévision plutôt que ce qu'ils avaient sous les yeux. Terrible constat.

 

L’algorithme Gioiello (14 min)

Fausto Corti président de "Italia Nostra" L'Aquila tente de repousser les demandes des citoyens au sujet de la transparence sur L'algorithme "Bijou" distribuant les logements de manière totalement opaque

 

L’archevêque Molinari (4 min)

La nouvelle maison des étudiants, est bâtie sur un terrain appartenant à la curie qui récupérera le bâtiment dans trente ans. L'archevêque Molinari dévoile que l'Eglise a bien l'intention de gérer alors les entrants et les activités.

 

Les psychologues (10 min)

Les psychologues sont employés moins pour procurer un peu bien-être moral aux victimes mais pour assurer le contrôle social des réfugiés.

 

Demander au chef de camp (5 min)

L'infirmière bénévole refuse de se laisser filmer, de parler tant qu'elle n'aura pas reçu l'autorisation du chef de camp. A titre individuel, elle avoue ne rien comprendre à ce qui se passe

 

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France Télévisions Distribution et Bellissima Films
 
présentent
 
Draquila, l'Italie qui tremble de Sabina Guzzanti