Editeur : TF1 Vidéo. Juin 2013. Master haute définition. DVD 20 €, Blue ray 25 €

Suppléments :

  • Commentaire audio de B. Cronenberg et du directeur photo Karim Hussain
  • 5 séquences de making of
  • Scènes coupées commentées
  • Interview exclusive de Brandon Cronenberg

La communion des fans avec leurs idoles ne connait plus de limites. Syd March est employé d’une clinique spécialisée dans la vente et l’injection de virus ayant infecté des célébrités. Mais il vend aussi ces échantillons, pour son propre compte, à de puissantes organisations criminelles. Sa méthode pour déjouer les contrôles de la clinique : s’injecter les virus à lui-même... Mais ce procédé va s’avérer doublement dangereux : porteur du germe mortel ayant contaminé la star Hannah Geist, Syd devient une cible pour les collectionneurs...

Le film n'appartient pas vraiment au genre de la science-fiction puisque situé dans un avenir très proche du notre. Tout juste les machines qui permettent de vivre comme l'idole dans une sorte d'état maladif commun restent à inventer. L'ingénieux morphing mise en scène par Cronenberg pour donner une drôle de tête à la maladie partagée est assez proche de ce que l'on ressent malade et permet d'adhérer intuitivement au procédé rocambolesque.

Le thème du vampirisme propre au genre fantastique se trouve renouvelé : ce n'est pas de leur sang dont s'abreuvent les fans en manque d'émotion mais des maladies de leurs idoles. Syd lui-même n'est que partiellement sauvé par l'antivirus puisqu'il continue de s'abreuver des maladies de celle qu'il aime. Toronto est rongé par les contrefaçons économiques générées par une demande d'individus déprimés ayant pour tout désir de ressembler par n'importe quel moyen à leur idole.

Ce thème du virus révélateur d'un état social, Brandon le doit certes à son père. Mais il faut plus qu'être le fils de son père pour faire un film. Un premier scénario avait été écrit en 2004 dans l'optique d'un long-métrage. Brandon l'adapte pour en faire un court-métrage de fin d'études : ce sera Broken tulips. Montré à partir de 2008 dans les festivals, il est suffisamment bien reçu pour être retravaillé comme long-métrage. Le résultat final garde trace de ces différents états. Des morceaux entiers Broken tulips figurent dans le film, notamment les images vidéo sur fond noir avec Sarah Gadon. Ce côté hybride ainsi que le scénario parfois difficile à suivre conviennent parfaitement bien au genre fantastique et lui donnent un ton d'auteur particulier.

Jean-Luc Lacuve le 19/06/2013.

 

5 séquences de making of

De l'idée initiale due à une grippe, au recrutement des comédiens en passant par un premier court-métrage : il ne suffit pas d'être le fils de David Cronenberg.

Interview exclusive de Brandon Cronenberg

Interview exclusive de Brandon Cronenberg mais ausi de ses principaux collaborateurs et acteurs.

 

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Antiviral de Brandon Cronenberg