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Née en 1945
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4 films | ||
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Née en 1945 à Beyrouth, Heiny Srour étudie la sociologie à l'université américaine de Beyrouth, puis obtient un doctorat en anthropologie sociale à la Sorbonne. Son premier film, Pain de nos montagnes (1968, 3 ', 16mm) est perdu pendant la guerre civile libanaise.
Tourné entre 1971 et 1974, son film L’heure de la libération a sonné, qui traite d’un soulèvement à Oman est sélectionné pour participer au Festival de Cannes en 1974. Il fait de Heiny Srour la première réalisatrice arabe à présenter un film pour le festival international. Il est d'ailleurs vraisemblable que son film documentaire L'Heure de la libération est arrivée soit en fait le premier film d'une réalisatrice à être présenté au festival.
En 1975, Heiny Srour se trouve à Londres lorsqu'elle apprend la fermeture de l'aéroport de Beyrouth en raison de la guerre civile libanaise. Sans argent et loin de son pays, elle apprend l'anglais tout en gagnant péniblement sa vie.
En 1976, elle publie Femme, arabe et… cinéaste. Il s'agit d'un manifeste politique dans lequel elle raconte les difficultés rencontrées sur le pour devenir cinéaste.
En 1978, avec la réalisatrice tunisienne Salma Baccar et l'historienne du cinéma arabe Magda Wassef, elle annonce la création d'un fonds d'assistance et de soutien pour la libre expression des femmes dans le cinéma.
Sous l'impulsion de Tahar Cherria, fondateur des Journées cinématographiques de Carthage, elle se remet à l'écriture et participe à une compétition où elle présente le scénario de Leila et les loups. Son scénario reçoit un prix et un soutien financier pour sa réalisation. Ce long métrage revient sur les évènements socio-historiques de la Palestine et du Liban, de 1900 à 1980. Avec ce film, la réalisatrice réinvente une forme de narration empruntée au conte traditionnel des Mille et une nuits. Le film est restauré et ressort en salle en 2025.
Filmographie :
1974 | L'heure de la libération a sonné |
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(Saat el Tahrir Dakkat, Barra ya Isti Mar). 1h02.
Ce film est le seul et unique témoignage tourné dans les profondeurs de l'ancienne « Zone Libérée » du Dhofar, Sultanat d'Oman, sur une expérience sociale totalement laïque, démocratique et féministe en terres arabes et musulmanes. |
1984 | Leïla et les Loups |
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(Leila wa al ziap). Avec : Rafik Ali Ahmad, Nabila Zeitouni (Leila). 1h30.
Leila, étudiante libanaise, voyage à travers le temps et l’espace pour réfuter la version coloniale et masculine de l’Histoire présentée par son amoureux Rafic. Son périple commence sous le Mandat Britannique des années vingt et finit dans la Guerre Civile libanaise. Survolant 80 ans d’Histoire, elle procède à l’excavation archéologique de la mémoire collective des femmes palestiniennes et libanaises et révèle leur rôle occulté. Au bout de son voyage elle réalise que le Patriarcat opprime également les hommes. |
1991 | The Singing Sheikh |
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Le cheikh imam Mohammad Ahmad Eissa, né en 1918, est célèbre dans le monde arabe pour ses chansons folkloriques qui critiquent les classes dirigeantes. Considéré comme la voix des opprimés, il est banni de la télévision et de la radio d'État et a été emprisonné à de nombreuses reprises, notamment en 1974 à l'occasion de la visite du président Nixon. Mettant en scène la vie quotidienne égyptienne sur fond de critiques musicales souvent acerbes des classes supérieures de son Égypte natale, le message du cheikh est le suivant : « Si une belle chose est réprimée aujourd'hui, elle s'élèvera demain. » |
1995 | Rising Above: Women of Vietnam |
Avec : Charlotte Cornwell (Narratrice), Quynh Hoa, Võ Thi Thang (Elle-mêmes) | |
1991 | The Singing Sheikh |
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Le cheikh imam Mohammad Ahmad Eissa, né en 1918, est célèbre dans le monde arabe pour ses chansons folkloriques qui critiquent les classes dirigeantes. Considéré comme la voix des opprimés, il est banni de la télévision et de la radio d'État et a été emprisonné à de nombreuses reprises, notamment en 1974 à l'occasion de la visite du président Nixon. Mettant en scène la vie quotidienne égyptienne sur fond de critiques musicales souvent acerbes des classes supérieures de son Égypte natale, le message du cheikh est le suivant : « Si une belle chose est réprimée aujourd'hui, elle s'élèvera demain. » |