Shinjuku, 1968, cœur vibrant de Tokyo, carrefour des cultures pop, folk et underground. Torio Okanoue tente de voler des livres dans l’immense librairie Kinokuniya. Umeko, une employée, le prend sur le fait et le dénonce à son directeur, Moichi Tanabe, qui, étrangement, les encourage à s’interroger sur leur possible histoire d’amour
Le film, qui commence en noir et blanc, couleur de mélange explosions, la musique populaire, le sexe, la psychanalyse et du surréalisme.
Journal du voleur de Shinjuku figure parmi les films les plus libres et enjoués de son auteur. Ode au quartier de Shinjuku, il adapte moins l’œuvre de Jean Genet qu’il ne veut rendre compte d’un « air du temps », marqué par une incroyable effervescence artistique et culturelle. – Mathieu Capel
"Je pensais que cet été-là, la révolte allait s'amplifier. Et c'est justement pendant qu'elle s'amplifiait que j'ai voulu tourner "Journal du voleur de Shinjuku"." Nagisa Oshima