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Douze
ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l'autre
bout du monde. Lancé sur les traces d'un microfilm compromettant pour l'Etat
français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus
séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître
chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes,
des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ du Corcovado, c'est
une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit
l'enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s'en
sortir...
Laurent
Brett signe les génériques et les très ingénieux
et magnifiques split-screen. Les
cinq scènes de split-screen concurrencent allégrement celles
de L'affaire Thomas Crown
(Norman Jewison, 1968) auquel il rend ainsi hommage. On remarque ainsi, après
le générique, l'arrivée à Rio, la séquence
de la piscine qui pastiche à la fois Le
magnifique (Philippe de Broca, 1973) avec Jean-Paul Belmondo et Trapèze
(Carol Reed, 1956), la présentation fragmentée de Dolores et
la virtuose séquence des téléphones avec l'écran
fragmenté en douze zones.
L'humour sur les camps nazis et la Shoah est tout à fait bienvenu. L'humour ne discute jamais de la réalité monstrueuse des faits mais joue des clichés contemporains antisémites que l'infatué Hubert Bonisseur fait siens : l'Allemagne aurait à sa disposition des listes d'anciens nazis qu'elle protégerait sur les territoires du Moyen-Orient ; il n'y a pas de fumée sans feu et les juifs ont bien dû être en partie responsables de ce qui leur arrivait. Enoncées par cet anti -héros, ces énormes contre-vérités produisent un burlesque salutaire.