Et tout le monde riait...

Une course poursuite entre une équipe de détectives et un groupe de jolies femmes.

Et tout le monde riait…  ébranla profondément la vie personnelle et professionnelle du cinéaste franc-tireur Peter Bogdanovich. Alors que son retour devait être triomphal, le meurtre, avant même la fin du montage, de l’actrice Dorothy Stratten par son époux et impresario Paul Snider, bouleverse tout. La comédienne, ex-playmate, avait tout juste 20 ans. Abandonné par son studio, Bogdanovich racheta son film à ses producteurs et au prix de nombreux efforts – et frôlant la faillite personnelle -, le distribua lui-même.

 Et tout le monde riait… n’était plus visible depuis longtemps, tel un joyau caché de la filmographie de Bogdanovich. Mais redécouvert et porté par la nouvelle génération, il a soulevé, ces dernières années, une vague d’enthousiasme de la part de cinéastes et de critiques. Ils témoignent ici, à l’instar du cinéaste-cinéphile Quentin Tarantino qui considère Et tout le monde riait… comme l'un de ses films préférés, qui a eu une influence majeure sur son propre travail.