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1863, le bassin houiller du Nord. Chassé des chemins de fer
à cause de ses activités syndicales, Etienne Lantier trouve
un emploi à la mine du Voreux. Il est logé chez des mineurs,
les Maheu, dont la fille Catherine est sensible à son charme.
Le travail tout au fond est pénible, dangereux, mal payé
et les Maheu, comme nombre de familles criblées de dettes, doivent
leur subsistance au crédit accordé par l'épicier
Maigrat. Hennebeau, le patron de la mine, exige toujours plus de rendement,
tout en réduisant les rémunérations ! La sécurité,
sur laquelle veille l'ingénieur Négrel, l'amant de Mme
Hennebeau, est source de conflits permanents entre la compagnie et les
mineurs, que Lantier tente d'organiser. Ce dernier et Catherine voudraient
s'aimer, mais un ami d'enfance de la jeune fille, Chaval, s'interpose,
s'arrogeant des droits sur elle.
Hennebeau refusant de négocier, les mineurs déclenchent une grève qui tourne mal : la boutique de Maigrat est mise à sac et la troupe intervient, tire, faisant onze victimes, dont Maheu. A bout de forces, ceux du Voreux sont contraints de reprendre le travail, lorsque Hennebeau menace d'engager des mineurs belges. Un anarchiste, Souvarine, sabote alors les installations : des éboulements dans les galeries, un coup de grisou coûtent la vie à Chaval, à Négrel et à Catherine, que Lantier n'a pu sauver. Avant de quitter le pays, le jeune homme se recueille sur la tombe de sa bien-aimée : des églantines y écloront au printemps, en germinal...