Pas moins d’une dizaine de planches de la Manga sont consacrées au combat au bâton, à propos desquelles Goncourt écrivit : « [... ] la merveille de ce volume, comme figuration d’un corps humain en mouvement, c’est l’étude de l’escrime pour la lance ou le sabre, où soixante-douze petits croquis d’homuncules, et une vingtaine de plus grands vous mettent, comme sous les yeux, les avances, les retraites, les torsions de corps, la volte des pieds, les parades, les ripostes de ce simulacre de la guerre. » La Manga, qui est organisée selon le principe de la série et de la variation autour d’un même thème, atteint son point d’orgue avec ces dessins de combattants, dont les mouvements sont décomposés à la manière des thaumatropes. [...]
Page de gauche : démonstration de tir au mousquet par les portugais António da Mota et son compagnon, qui firent naufrage à Tanegashima en 1543 et furent parmi les premiers occidentaux à fouler le sol japonais.
Page de droite : combat au bâton, (kendô).