Après l'échec de son Septime Sévère et Caracalla, Greuze se consacre à la peinture de genre à vocation morale.
Dans la tradition de la parabole biblique du fils prodigue, la malédiction du père est un diptyque que décrit d'abord la malédiction du père envers son fils, qui néglige la famille (dont il est le seul soutien) pour rejoindre l'armée.
Dans une seconde scène, le fils trouve son père mort à son retour. Greuze adopter les canons de la peinture d'histoire classique, composition en frise, tons sombres, couleur mate, et gestes éloquents.