A propos de cette toile, Georges Wildenstein cite une lettre de Gauguin à son ami, le sculpteur Daniel de Monfreid, datée doctobre 1898, par laquelle il lui demande des graines et des oignons de fleurs pour embellir son petit jardin. Combien les tournesols enchantèrent son ile de peintre, le captivèrent, c'est prouvé par les quatre natures mortes de tournesols qu'il peignit à Tahiti en 1901. Les tournesols (l'Ermitage de Leningrad) est la plus proche de celle-ci.
Pour Gauguin qui, à Tahiti, pensait souvent à la France, les tournesols devaient aussi être un souvenir du séjour fait en 1888, à Arles, auprès de van Gogh.