Seconde version du Cauchemar, moins connue que la
version de Detroit. La figure de la femme endormie ou inconsciente
est extrêmement allongée et déformée afin
de visualiser l'oppression de l'horrible gnome accroupi sur le sein
de la femme, incarnation des cauchemars et terreurs inconscientes. Entre
les rideaux, à arrière-plan apparaît la tête
fantomatique d'un cheval aveugle, qui anticipe l'aspect démoniaque
donné cet animal en particulier dans le romantisme français.