Entre 1864 et 1868, Courbet entreprend une série de peintures du nus féminins. Il avait assisté au triomphe de La naissance de Vénus d'Alexandre Cabanel au Salon de 1863, ainsi qu'à la popularité des représentations similaires des collègues académiciens de celui-ci. Ici, Courbet évoque le mythe de Vénus, la déesse née de la mer, mais subvertit les conventions en peignant les poils des aisselles du modèle, élément de réalisme amplifié par la qualité presque palpable de sa chair.