La légende veut par ailleurs que cette Marie soit la même que Marie-Madelaine, la prostituée repentie qui oignit d'huile les pieds du Christ. L'enjolivement de la légende va même jusqu'à faire de Marthe, dans son humilité la responsable de l'éveil à la fois de Marie, cette dernière ayant abandonné sa vie de pécheresse pour se repentir.
Cette version traditionnelle du récit, sans fondement dans les écritures,
était courante à Rome après le concile de Trente et a
sans doute fourni au Caravage le sujet traité ici.
Ce que Marthe énumère en comptant sur les doigts de la main
(vivement éclairés par une fenêtre en hauteur à
gauche, visible dans le miroir) sont les miracles du Christ. Marie montre
le reflet du miroir comme pour faire allusion à la comparaison de Paul
considérant que nous " réfléchissons comme un miroir
la gloire de Dieu "