vendredi 12 février 2016 - 20h00, le réalisateur Abbas Fahdel au Cinéma LUX pour le film Homeland-Irak année zero.

Partie 1 . 2h40. Des moments de vie d’une famille qui se prépare à la guerre, l’invasion américaine de 2003. Elle va être terrible, mais il y a quand même l’espoir de voir une démocratie s’installer après la chute de la dictature. Que peut-il leur arriver de pire ?

Entre février 2002 et mars 2003, la guerre est certaine puisque l'administration Bush l'a décidée. Pendant un peu plus d'un an, Abbas revenu de France en Irak, filme des amis et des membres de sa famille dans leur vie quotidienne, dans leur attente de la guerre. Celle-ci débute le 20 mars, quelques jours après le retour d'Abbas en France. Il sera ainsi obligé d'entreprendre un parcours exténuant pour retourner en Irak où il arrive en avril pour filmer ce qui deviendra la seconde partie de son documentaire.

L’invasion américaine nécessite de creuser un puits, de faire des réserves, de scotcher les vitres des fenêtres afin d'éviter les éclats de verre ; il y a même l'idée d'aller se battre. Mais l’espoir de voir une démocratie s’installer après la chute de la dictature donne une tonalité assez joyeuse à l'ensemble. Haidar, très volubile, est déjà le personnage vers lequel Abbas Fadhel revient souvent.

Partie 2 . 2h54. Après la chute du régime, les langues se délient et on découvre un peuple anéanti, un pays mis à feu et à sang où dans les rues, les incidents éclatent, les bandes rivales s’affrontent.

 

Après la première partie du tournage, le réalisteur revient filmer d'avril à juillet 2003. La mort de Haidar met fin au tournage. Abbas Fahdel mettra plusieurs années avant de trouver le courage d'affronter les rushes, 120 heures, pour monter son film.

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