Editeur : Les éditions Montparnasse, mai 2008. Le Cinéma de Rithy Panh de 1989 à 2002. DVD1 : Site 2 et La terre des âmes errantes. DVD2 : Bophana, une tragédie cambodgienne et S 21, la machine de mort khmère rouge. 5h32. 35€ Supplément :
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Témoin du génocide des Khmers rouges (1975-1979), Rithy Panh signe en 1989 son premiier documentaire, Site 2, tourné dans un camp de réfugiés cambodgiens. Il naura dès lors de cesse de montrer la tragédie de son pays avec des films documentaires ou encore des longs métrages de fiction, tous largement salués par la critique mondiale. Pour résister au mensonge et à la tentation de loubli, Rithy Panh réalise des films dune portée universelle.
Site 2 (1989 - 1h26)
Dans les camps de réfugiés cambodgiens en Thaïlande, des centaines de milliers d'êtres vivent dans des conditions précaires. Site 2 est l'un de ces camps. En 1989, dix ans après avoir quitté le Cambodge pour la France, Rithy Panh y filme « les détails, les gestes quotidiens, toutes les petites résistances sans lesquelles l'être humain devient une bête en cage - car c'est cela, un camp de réfugiés. » La terre des âmes errantes (1999 - 1h46) Des années plus tard, Rithy Panh retrouve d'anciens réfugiés
de Site 2. Ils sont devenus des paysans sans terre qui louent leur force
de travail sur un chantier d'envergure : la pose d'un câble de
télécommunications à travers tout le pays. En creusant
des tranchées, c'est la mémoire du génocide qu'ils
déterrent.
Bophana, une tragédie cambodgienne (1996- 0h59) Bophana était une jeune femme qui résista à la folie des Khmers rouges en écrivant des lettres d'amour à son mari. Tous deux le paieront de leur vie. Rithy Panh mène l'enquête et retrace son histoire pour l'arracher à l'oubli. Car pour lui, « l'anonymat dans un génocide est complice de l'effacement. »
S 21, la machine de mort khmère rouge (2002
- 1h41)
A la suite de rencontres effectuées sur le tournage de Bophana, une tragédie cambodgienne, Rithy Panh filme bourreaux et rescapés du fameux S 21, un centre d'extermination situé au cur de Phnom Penh, où périrent 17.000 hommes, femmes et enfants. Rithy Panh a voulu que ce film ne soit ni un réquisitoire ni une reconstitution, mais la restitution de la mémoire de son peuple.
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présentent
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Le Cinéma de Rithy
Panh
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