Sameh Zoabi

né en 1975
4 films
   
   
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Sameh Zoabi, est né et à grandi à Iksal, un village palestinien situé près de la ville de Nazareth. Il est diplômé de l’Université de Tel Aviv, où il obtient un double diplôme en études cinématographiques et littérature anglaise. En 2000, Zoabi a reçu a Fullbright Fellowship afin de pouvoir poursuivre ses études en réalisation cinématographique à l’Ecole des Arts à l’Université de Columbia. Zoabi a aussi été accueilli par de prestigieuses résidences, notamment la Cinéfondation du Festival de Cannes, mais aussi le Laboratoire des scénaristes du Sundance.

Le Filmmaker Magazine le nomme comme l’un des « 25 meilleurs nouveaux visages du cinéma indépendant ». En outre, son travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux comme Cannes, Berlin, Locarno, Sundance, Karlovy Vary, Palm Springs, Dubaï et le New York Film Festival. Son court-métrage Tiens toi tranquille (Be Quiet, 2005) reçoit le troisième prix au Festival de Cannes – Sélection Cinéfondation. Sur la route qui les ramène chez eux, à Nazareth, un petit garçon palestinien et son père sont confrontés à la tension politique et la réalité militaire environnante. Une atmosphère qui rejaillit sur la relation entre le père et le fils.

Son premier long-métrage, Téléphone arabe (2010), remporte plusieurs prix. et sort au cinéma en France en juillet 2012.

FILMOGRAPHIE :

2010 Téléphone arabe
( Ish lelo selolari). Avec: Razi Shawahdeh (Jawdat), Bassem Loulou (Salem), Loai Nofi (Muhammad), Naela Zarqawy. 1h23.

Jawdat, un jeune arabe israélien, veut simplement s’amuser avec ses copains, passer des heures à discuter sur son portable, et surtout, trouver l’amour. Mais il multiplie les rendez-vous ratés avec des jeunes filles musulmanes, chrétiennes, et même juives, tout en tentant désespérément de réussir son test d'hébreu pour entrer à l’université et ainsi quitter son village. Les choses se compliquent quand Salem, son père, cultivateur d’olives, veut qu'il le rejoigne dans son combat contre l'antenne installée dans un champ voisin par la compagnie israélienne de téléphone et qu'il soupçonne d'irradier les villageois.

   
2012 Mawsem hisad
Coréalisé avec Nassim Amaouche, Mais Darwazah et Erige Sehiri. 1h20.

Un portrait contemporain et sensible du monde arabe, à travers un documentaire composé de 4 chapitres et réalisé par 4 jeunes réalisateurs.

   
2013 Under the Same Sun
Avec : Ali Suliman (Nizar), Dirar Suleiman (Walid), Lucy Aharish (Abir), Noa Barkai (Ana). 1h15.

Le film se passe dans un avenir proche et décrit la manière dont la paix a été conclue en 2013 entre Israël et la Palestine. C'est l'histoire de deux hommes d'affaires - un Palestinien et un Israélien - qui luttent pour créer une société d'énergie solaire. Les deux viennent de sociétés où il existe une opposition forte à la coopération avec l'autre. Le film raconte comment ils ont surmonté l'hostilité au sein de leur propre famille et des personnes qui les entourent. À la fin, ils ont créé une campagne sur Facebook qui apporte un soutien populaire à la fois à leur entreprise commune et au processus de paix. Le film a été produit par Amir Harel, producteur israélien nominé aux Oscars, et réalisé par Sameh Zoabi, l'un des principaux réalisateurs palestiniens.

   
2018 Tel Aviv on Fire
Avec : Kais Nashif (Salam), Lubna Azabal (Tala), Yaniv Biton (Assi), Maisa Abd Elhadi (Mariam). 1h40.

Salam, 30 ans, vit à Jérusalem. Il est Palestinien et stagiaire sur le tournage de la série arabe à succès "Tel Aviv on Fire !" Tous les matins, il traverse le même check-point pour aller travailler à Ramallah. Un jour, Salam se fait arrêter par un officier israélien Assi, fan de la série, et pour s’en sortir, il prétend en être le scénariste. Pris à son propre piège, Salam va se voir imposer par Assi un nouveau scénario. Evidemment, rien ne se passera comme prévu.